J'ai soulevé cette question ailleurs, sans réponse actuellement, ce pourquoi je pousse jusqu'ici.
Je précise qu'on doit se situer au niveau atomique ou quantique, l'aspect électrotechnique étant trivial.
Posons les jalons :
Un transformateur banal, avec circuit magnétique en métal, aux basses fréquences.
A vide, c'est une simple self, avec un déphasage courant-tension de 90°. Le courant à vide est fixé par la tension et l'impédance. On admettra qu'on fonctionne dans la zone au dessous de la saturation magnétique. Le flux magnétique est fixé par la tension et il est fixe pour une tension constante, cas du transformateur branché sur le secteur 230 V.
Lorsque le dispositif est utilisé comme transformateur, le circuit magnétique est en plus l'objet d'un flux produit par le courant du primaire et un flux produit par le courant du secondaire. Ces deux flux sont de sens opposé et s'annulent (faisons abstraction des pertes), de sorte qu'il ne reste que le flux du à la self primaire.
Or, nous avons là un paradoxe : le flux de la self du primaire étant constant, la section du noyau magnétique devrait être indépendante de la puissance transmise par les flux primaires-secondaires, qui ont une résultante de zéro. Pourtant, un transformateur doit obligatoirement avoir un noyau dont la section est en relation avec la puissance transmise.
Comment justifier cela en physique ?
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