Salut,
Avant d'aller plus loin, je pars du principe que vous avez lu le paragraphe A de cet article : http://www.futura-sciences.com/fr/do...614/c3/221/p1/ car je saurais bien mal le résumer ...
Je trouve cette explication très élégante et fort peu développée, même si je comprends que ce n'était pas l'objet du dossier.
J'aimerais prolonger le raisonnement malgré mon indigence en mécanique quantique et j'aimerai donc avoir des critiques sur le "raisonnement ?" suivant :
Si on peut comprendre la création/annihilation d'une paire particule/anti-particule comme le mouvement erratique dans le temps d'une unique particule, ne peut-on pas aller jusqu'à imaginer que les fluctuations quantique du vide (créations/annihilations spontanées) ne soient similaires et que par conséquent, ces fluctuations ne soit que la conséquence visible d'un mouvement désordonné dans l'espace ET le temps d'un plus petit nombre de particule. J'y vois la conséquence qu'à l'échelle de validité de la mécanique quantique, le temps serait une dimension presque comme les autres et que les différences entre le microscopique et le macroscopique découlerait de cette asymétrie temporelle apparaissant à l'échelle macroscopique. Cette asymétrie pourrait être à son tour du au fait que l'énergie nécessaire pour faire bouger une masse dans le temps soit une fonction exponentielle de sa masse.
Du coup, il n'y aurait qu'un nombre fini de particules dans l'univers, une quantité astronomique mais finie, bougeant dans l'espace ET dans le temps. Donc, une particule donnée pourrait être présente une infinité de fois à un instance T, donc il pourrait y avoir en fait un très très petite nombre de particules dans l'univers, ayant malgré tout les conséquences physiques d'un nombre phénoménal de particules, etc.
Les fluctuations des paramètres spatiaux (et plus généralement non temporels) d'une particules pourraient n'être qu'une illusion, conséquence des fluctuations de "position temporelle" des particules. Par exemple, le fait qu'on ne puisse attribuer qu'une probabilité de présence à un endroit donné à un électron autour d'un atome pourrait ne pas être du à une propriété intrinsèque de "diffusion" de la position de l'électron mais juste une conséquence des variations de "position temporelle" de cette électron, voyageant dans l'espace selon une équation bien fixée (mais éventuellement complexe), mais dans le temps de façon aléatoire ou selon une équation qui nous est trop inaccessible aujourd'hui.
Si je n'ai pas dit trop de bêtises dans ce qui précèdent et que je n'enfonce pas trop de portes ouvertes, est-ce que des travaux/expériences ont été menés, par Feynman ou par d'autre sur les conséquences de cette solution de Feynman ? Est-ce que certains des points dont j'ai parlé font débat ? Est-ce que des théories actuellement à l'étude utilisent cette possibilité ? Est-ce que des ouvrages de vulgarisation sont disponibles traitant partiellement du sujet ?
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