Poussée d'Archimède et fluide ferromagnétique

[invitedd85e8be]

Bonjour,
Dans le cadre d'un projet en école d'ingé deux questions me posent problème.
Est-il possible à l'aide d'un aimant permanant de mettre un fluide ferromanétique collé à l'aimant (une couche de 3 à 5 centimètre...) avec du vide à gauche du fluide.
La partie jaune est 'laimant, le bleu le fluide, les deux étant sur un support, et le tout étant contenu entre deux plaque, il reste donc pour le fluide seulement la partie de gauche et le dessus qui sont au contact de l'air


Ensuite la poussée d'archimède s'appliquerait-elle toujours de la même manière dans une telle disposition ?

Merci pour vos réponses
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[invite6dffde4c]

Bonjour.
Le fluide ferromagnétique ne sera pas à l'équilibre comme dans le dessin. Sans une plaque au dessus, il se métra en tas autour de l'aimant.
Chaque morceau de liquide sera en équilibre avec les forces magnétiques (qui, grosso modo, augmentent vers la droite), la force de gravité qui est constante et les forces hydrostatiques. Donc les isobares seront perpendiculaires à l'addition de la force magnétique et la gravité.
La poussée d'Archimède n'est autre chose que la somme des forces dues à la pression sur toutes les surfaces immergées du solide.
Il ne vous reste qu'à calculer les isobares (avec ses pressions), puis faire la somme des forces sur la surface de l'objet.
Au revoir

[invitedd85e8be]

Merci pour cette réponse,
Donc puisque le rajout d'une plaque sur le dessus ne me pose pas de problème il n'y a pas de raison que ça ne marche pas.
Pour le calcul des forces j'en fait mon affaire en espérant qu'il n'y ait pas besoin d'un aimant trop puissant pour obtenir des isobares quasi perpendiculaires au sol.

Un champ magnétique trop fort aurait surement tendance à précipiter les particules de fer du fluide, et donc séparer le ferrofluide en plusieurs phases.
D'après vous vais-je rencontrer ce problème, et si oui dois-je nécessairement avoir recours au mercure ?

[invite6dffde4c]

Re.
À priori, un fluide ferromagnétique n'est pas que des particules mouillées, mais une suspension de particules maintenues séparées par des charges électriques.
Peut-être qu'avec un champ assez important on peut vaincre la répulsion entre particules. Dans ce cas ce ne sera plus un ferrofluide.
A+

[A voir en vidéo sur Futura]

[phuphus]

Bonjour,

Un champ magnétique trop fort aurait surement tendance à précipiter les particules de fer du fluide, et donc séparer le ferrofluide en plusieurs phases.
D'après vous vais-je rencontrer ce problème, et si oui dois-je nécessairement avoir recours au mercure ?

La stabilité colloïdale est normalement donnée par le constructeur, et dépend principalement du fluide utilisé. Chez Ferrotec par exemple, les esters sont censés être plus stables que les hydrocarbures.

Avec un aimant seul au contact, aucune chance d'agglomérer les particules du ferro, les champs sont trop faibles. Dans un entrefer, c'est une autre histoire.

Sur ton schéma, je ne pense pas qu'il soit possible d'avoir des "isobares" verticales.

Au fait, quelle est la direction d'aimantation de ton aimant ?