Le moteur anti-gravitationnel
Cette idée m'est venue en observant deux phénomènes ;
- Je me suis servi d'une pièce d'un vieux réveil mécanique : Il s'agit d'un axe avec une roue dentée extraite d'un engrenage . Je l'ai utilisée comme une toupie . En mouvement , l'axe reste droit , en équilibre , stable . Quand la vitesse de rotation diminue , on constate des oscillations dont l'amplitude croît quand la vitesse décroît . Il s'ensuit un déséquilibre franc et l'arrêt de la toupie .
Question : Pourquoi la toupie est-elle stable à grande vitesse ?
On pourrait répondre qu'il s'agit d'un effet gyroscopique ... ce qui ne fait que déplacer la question : Pourquoi un gyroscope est il stable à grande vitesse ?
- J'ai pris ensuite une roue de bicyclette en la tenant par le moyeu . A l'arrêt , on peut la faire pencher à droite ou à gauche sans problème . Faisons tourner la roue ... Il est alors impossible de la faire pencher !
Question : Pourquoi ?
J'ai l'intuition qu'il s'agit du même phénomène .
J'ai enfin observé un moteur à hélice . En principe , l'hélice entraine l'avion en se vissant dans l'air ambiant ... Je prétends que s'il en était ainsi , un avion quadrimoteur ne pourrait décoller et ferait tout au plus office de quadri-ventilateur . D'ailleurs , après avoir consulté des documents techniques , j'ai pu me rendre compte que le phénomène de la propulsion par l'hélice échappe quelque peu aux calculs et que les concepteurs de moteurs à hélices se servent de tables expérimentales .
En fait , voici mon explication .
Nous allons admettre dans un premier temps que la pale de l'hélice , en se "vissant" produit une force que l'on peut représenter par une flèche vectorielle perpendiculaire au plan de rotation .
Disons qu'à un moment T correspond un vecteur V . La force représentée par ce vecteur est insuffisante pour provoquer une traction .
En tournant , ce vecteur parcourt un arc de cercle proportionnel au temps et à la vitesse de rotation .
La force matérialisée par ce vecteur décroit selon un phénomène de rémanence .
Si la vitesse de rotation est suffisante , la force générée par l'hélice est assez importante pour provoquer un déplacement d'un appareil car les forces instantanées et rémanentes s'ajoutent .
Reprenons le cas de la toupie ; au repos , elle va tomber si on la lâche . Tout se passe comme si une force due à la gravitation ( que l'on peut représenter par un vecteur ) la tirait vers le bas .
Si la vitesse angulaire de la toupie est suffisante , le point A se retrouvera rapidement en A' et les vecteurs s'annuleront . La toupie sera en équilibre et tournera librement .
Cela m'a donné une idée ...
Le rôle de l'hélice , comme je le disais plus haut , est de générer une force ( représentée par un vecteur ) propre à déplacer un appareil .
Le but n'est pas de brasser de l'air mais de générer un vecteur . Tout système capable de générer un tel vecteur est " a priori " acceptable . J'ai donc imaginé de remplacer une hélice par un disque métallique ferreux soumis à un flux magnétique .
Un disque est emprisonné dans un carter fixe ( stator ) . Ce disque est mû par un moteur M fixé au stator . Un ( ou plusieurs ) électro-aimant ( E.A ) est fixé au stator , juste au dessus du disque .
moteur.jpg
A l'arrêt , si l'électro-aimant fonctionne , il sera attiré par le disque et le disque sera attiré par l'électro-aimant . Ces deux forces , représentées par les vecteurs A et B , s'annulent .( sans disparaître pour autant )
moteur 2.jpg
Si le disque est en rotation , le vecteur B ( qui correspond à une déformation du disque métallique,) poursuit sa course tout en diminuant . ( l'activité du vecteur est fonction de la rémanence du disque )
moteur 4.jpg
Normalement , si le nombre d'électro-aimants est suffisant et si la vitesse angulaire du disque est assez grande , le disque devrait acquérir une force ascensionnelle efficace .
Si le système fonctionne , je souhaiterais qu'on lui associe le nom de Toulouse qui est ma ville natale .
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