Conditionner l'air

[Estain]

Bonjour à tous,

Dans le cadre d'une étude je cherche à générer de l'air qui aurait les même caractéristiques que l'air expiré à savoir une température de 33°C et une humidité relative de 100% (tout du moins le plus proche possible).
Je cherche pour cela à avoir un système exploitable en labo (c'est-à-dire pas trop imposant). Le problème c'est qu'humidifier de l'air le refroidit beaucoup et que je ne peux pas le re-réchauffer après puisque l'humidité absolue est plus grande quand la température s'élève. J'ai essayé avec de la vapeur d'eau, le problème étant qu'elle est générée par bouffées et donc un débit pas très stable (ce que je cherche également à obtenir...). Je cherche donc à établir un système relativement petit pour satisfaire ces conditions et je voudrais savoir si pouviez me proposer des pistes, éventuellement un moyen de canaliser le débit de vapeur ou autre.

Merci d'avance !
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[LPFR]

Bonjour.
Ce n'est pas l'air qui se refroidit mais l'eau en s'évaporant qui à son tour refroidit l'air.
Il suffit que la masse d'eau à 35°C soit beaucoup plus grande que celle de l'air.
Donc, un caisson avec l'eau à 35°C et un volume d'air plus grand que celui de chaque "expiration" avec un ventilateur pour brasser l'air sur la surface de l'eau.
Pour réduire le volume il faut augmenter la surface d'échange, tout en s'assurant que l'eau en contact avec l'air reste à 35°. Par exemple avec des plaques de cuivre avec le bas dans l'eau et le haut recouvertes de tissu mince (trempé par capillarité).
Au revoir

[Estain]

Tout d'abord merci pour ces indications.
Pour le moment j'humidifiais l'air avec un humidificateur ultrasonique parce qu'avec ça, l'air se sature très facilement. C'est rudimentaire et seulement pour se donner une idée et c'est vrai que la température reste un problème...
En humidifiant par des plaques de cuivre, j'ai peur de 2 choses : que le cuivre n'ait pas une assez grande conductivité pour rester assez chaud pendant l'évaporation (ça représente quand même beaucoup d'énergie) et qu'il faille donc de très grandes surfaces de contacts avec l'air tout en sachant que le dispositif doit être relativement petit avec un débit sortant de 3 000l/min
Alors est-ce que je m'inquiète pour rien et qu'il faut que je me lance ou est-ce que d'avoir un aussi gros débit pose vraiment problème ?

Ps : ah et, pour le moment ma sonde hygrométrique fait un peu la tête...

[LPFR]

Re.
Vous auriez pu commencer par les 50 l/s ! Ça change tout. Ce n'est plus une simulation de la respiration humaine. Ce que vos indications laissaient supposer.
On change d'échelle. On peut prendre de l'air à 35° et pulvériser de l'eau à une température plus élevée (à calculer), de sorte que l'eau, en saturant l'air, se refroidisse à 35°.
A+

[A voir en vidéo sur Futura]

[Estain]

C'est à dire qu'on cherche à reproduire de l'air expiré en termes de caractéristiques mais à très fort débit oui ! Merci pour ces indications, je vais voir ce que j'ai comme possibilité dans cette optique pour pulvériser de l'eau de manière stable !