Bonjour,
Je suis en train de faire l'étude d'un concept via un dispositif expérimental qui vise à produire un effet de "choc" sur une surface de type membrane métallique, à partir d'une source d'air comprimé. Je mets des guillemets à "choc" pour les raisons qui suivent.
Jusqu'à présent j'ai mis en place une solution basée sur des vannes solénoïdes qui alimentent une cavité située sous la membrane. La membrane est typiquement une feuille de métal d'environ 0.5mm d'épaisseur, en carré de 10cm de côté et encastrée sur ses bords. La cavité est en fait formée par un léger usinage du support situé sous la membrane (par exemple 0.2mm de profondeur). L'alimentation de la cavité se fait par un court tuyau (pour limiter les pertes), de diamètre assez faible (environ 2mm interne), et une vanne solenoïde (rapide), avec une alimentation par un compresseur régulé en amont.
Les pressions utilisées sont pour l'instant de 2 bars à 6 bars.
L'idée est donc d'ouvrir puis fermer très rapidement la vanne pour envoyer une impulsion d'air comprimé dans la cavité. Petite optimisation: une prise d'air a été ajoutée à la cavité pour tirer au vide (via une prise de vide) et ainsi permettre le dégonflage de la cavité. Ceci a eu également pour avantage d'abaisser la pression intiale dans la cavité et favoriser le "choc".
Théoriquement, avec un simple rapport de 2 entre les pressions "amont" et "aval" (cavité), on devrait avoir un écoulement sonique en entrée de la cavité. Avec les pertes de charge singulières on peut majorer un peu le rapport. Le tirage au vide aide ici puisque la pression en aval est abaissée.
En réalité, on obtient bien un effet d'impulsion (ça secoue bien en surface) mais je n'ai pas l'impression d'être parvenu aux conditions soniques avec les surpressions qu'on imagine.
Avez-vous des idées pour améliorer le dispositif ?
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