Bonjour à tous.
J'aurai besoin d'être éclairé sur une interprétation physique d'une grandeur :
Je cadre d'abord la discussion en rappelant les outils :
Soit : la ""probabilité"" de présence d'avoir une particule en et une autre particule en dans mon fluide (peut importe les particules).
Concrètement :
Où :
représente la proba canonique d'avoir la particule 1 en r et la 2 en r'.
Bon alors je comprends bien d'où vient le terme N*(N-1) : il permet de dire qu'on s'intéresse à la présence de "n'importe quelle particule" en r et "n'importe laquelle" en r'.
En revanche ce n'est pas vraiment une proba, il faudrait diviser le tout par N*(N-1) pour avoir une proba de présence.
Soit.
Alors ensuite, voici ce qu'on fait :
On suppose le fluide Homogène et Isotrope :
On a donc pour tout t : [TEX]\rho^{(2)}( \overrightarrow{ r } , \overrightarrow{ r' })=\rho^{(2)}( \overrightarrow{ r+t } , \overrightarrow{ r'+t })[\TEX]
En prenant t=-r', on a :
[TEX]\rho^{(2)}( \overrightarrow{ r } , \overrightarrow{ r' })=\rho^{(2)}( \overrightarrow{ r-r' })[\TEX]
Mais on arrive ensuite au fait que :
(ne dépend plus que du module).
Propriété d'isotropie du fluide : toutes les grandeurs vectorielles le traduisant ne dépendent plus que de leur module.
Mais là j'ai du mal à interpréter physiquement: il s'agit de la probabilité d'avoir deux particules espacées de r0 en prenant pour origine n'importe quelle particule du fluide grace à la fonction "Rho" ???
Autrement dit, on a montré en utilisant rho que la probabilité d'avoir deux particules espacées de r0 ne dépend pas de ces particules (ça fait en fait parti des hypothèses amont qui nous ont amenées le N*(N-1) ), et la probabilité ne dépend que de la variable scalaire r0 grâce à l'homogénéité et à l'isotropie.
C'est bien ça ???
Merci bien !
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