Accélération relativiste / formalisme newtonien.
Répondre à la discussion
Page 1 sur 4 12 3 DernièreDernière
Affichage des résultats 1 à 30 sur 108

Accélération relativiste / formalisme newtonien.



  1. #1
    Zefram Cochrane

    Accélération relativiste / formalisme newtonien.


    ------

    Bonjour,

    Bonjour si je suis sur une autoroute à v je vois défiler la route à la célérité

    Pourquoi si j'accélère constamment à g (accélération ressentie), je ne puis poser que ?

    incidemment cela donnerait que la distance parcourue sur l'autoroute mesurée sur la route serait :


    Cordialement,
    Zefram

    -----
    je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire

  2. #2
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Rebonjour,

    Si est le temps du sol et g l'accélération subie, la formule donnant la distance s'écrit :



    on suppose que D et sont des unités ou c = 1
    Pour le détail du calcul, nous verrons plus tard si vous ne le retrouvez pas.

    Au revoir.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  3. #3
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Salut Phys.
    est le temps propre pour l'observateur en accélération constante ressentie g. (J'ai rajouté le ')
    je vois bien une logique pour retrouver la formule que tu donnes, je voudrais déjà avoir vos impressions sur celle-ci.
    Cordialement,
    Zefram.

  4. #4
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Veux tu le calcul détaillé, ou préfères tu t'en sortir tout seul ?
    Comprendre c'est être capable de faire.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Je peux déjà proposer un truc puis voir comment ça colle avec la méthode quetu connais?

  7. #6
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Je vais mettre plusieurs choses intéressantes:
    la formule complète sans faire d'hypothèse sur les unités, donc je garde c
    les approximations pour tau petit devant c/g et tau grand devant g/c



    Pour les valeurs faibles de tau le remplacement de la racine par son approximation au premier ordre donne :


    donc la formule usuelle de Galilée

    Pour les valeurs élevées, nous sortons let terme principal de la racine :



    l'approximation au premier ordre de la racine donne :



    La distance tend vers une asymptote qui correspond à un faisceau lumineux décalé de c2/g qui ne rattrape le mobile qu'après son accélération.
    Nom : Acc_Constante.jpg
Affichages : 258
Taille : 51,4 Ko
    Comprendre c'est être capable de faire.

  8. #7
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Bonsoir Phys,
    Dans le référentiel stationnaire O,
    pendant une durée propre il va voir défiler un longueur
    ou est la célérité à l'instant t, et une durée coordonnée du référentiel du voyageur uniformément accéléré O' : .
    le raisonnement s'applique aussi pour le Voyageur,
    et

    on à ->


    ( Je semble te rappeller des évidences mais je t'expose juste tous les calculs pour te montrer sur quoi je me base pour le raisonnement qui suit.)

    Un observateur O situé à une distance x du point de départ de O' à l'instant t va donc voir défiler un morceau de scotch de longueur dx' situé sur O' à la célérité . Seulement du fait de la contraction des longueurs, physiquement, ce n'est pas dx' qu'il mesure mais c'est-à-dire dx.

    A l'instant t la célérité est égale à g.t.
    ce qui donne
    d'où
    c'est ainsi que le Voyageur O' va à l'instant lire dans le référentiel stationnaire

    Et qu'un Sédentaire placé en x lira à cet instant sur son horloge le temps t tel que


    Cordialement,
    Zefram

  9. #8
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Correction
    +1


    c'est ainsi que le Voyageur O' va à l'instant lire dans le référentiel stationnaire

    Et qu'un Sédentaire placé en x lira à cet instant sur son horloge le temps t tel que

  10. #9
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Est ce qu'un modo peut corriger et supprimer les deux derniers messages SVP?
    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Correction
    +1


    c'est ainsi que le Voyageur O' va à l'instant lire dans le référentiel stationnaire

    Et qu'un Sédentaire placé en x lira à cet instant sur son horloge le temps t tel que

  11. #10
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Bon dimanche,
    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    on à ->
    Les notations ne sont pas claires du tout, il faudra sans doute éviter les ' et mettre les notations nettement différentes pour le mobile et l'observateur fixe.
    Je ne comprends pas l'inversion dans cette équation, pour le calcul l'on ne fait aucune approximation.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    c'est ainsi que le Voyageur O' va à l'instant lire dans le référentiel stationnaire
    On ne retrouve pas cette formule simple, seulement comme approximation, je n'est pas mis la formule de la distance vue par le mobile sur l'échelle fixe qui s'écrit :


    T est le temps écoulé pour le mobile.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  12. #11
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Bonsoir,
    Pour les notation
    durée propre du mobile ( O') en accélération constante g.
    durée coordonnée dans le référentiel inertiel de l'observateur O.
    célérité à l'instant , , à la coordonnée
    Le formule que tu donnes Phys

    résulte de l'intégration de la TL


    J'ai volontairement mis au lieu de car c'est sur la pertinence de cette opération que je m'interroge.

    Les TL ont été établies pour déterminer les coordonnées d'un référentiel inertiel à partir de celles d'un autre référentiel inertiel. Ce que dit cet intégrale est que O', en accélérant, passe constemment d'un référentiel inertiel à un autre.
    Ce qui me pose problème est que O' ne peut être considéré comme observateur inertiel.

    Par ailleurs quand je dit que O' accélère à g = 10m/s², on s'imagine aisément que les s vont être celles comptées par l'horloge embarquée de O', mais a quoi correspondent les mètres?

    La célérité devient supraluminique pour une vitesse v supérieure à et correspond à la vitesse à laquelle O' voit défiler dx en une durée .
    Mais cette célérité, correspond également à la vitesse à laquelle voit défiler un morceau de scotch de longueur dx' collé à O' par l'observateur O en une durée dt et situé à la coordonnée x de O' à l'insant t pour O , pour O'.

    Que la célérité puisse être une grandeur supraluminique n'a rien de choquant parce que bien qu'elle soit déterminable à partir de mesures directes, du fait de la contraction des longueurs, elle ne correspond pas à une grandeur physique.
    Néanmoins je ne vois pas ce qui peut invalider la définition de l'accélération g comme suit:
    ???
    Et donc d'aboutir à la relation
    où x est la coordonnée de O, O' passant à son niveau à l'instant .

    Pour la coordonnée t de O:
    Comme et que
    Physiquement:


    d'où

    avec

    Pour O, O' passera au niveau de sa coordonnée x à l'instant t âgé de

    Cordialement,
    Zefram

  13. #12
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    durée propre du mobile ( O') en accélération constante g.
    durée coordonnée dans le référentiel inertiel de l'observateur O.
    célérité à l'instant , , à la coordonnée
    Le formule que tu donnes Phys

    résulte de l'intégration de la TL
    Je préfère beaucoup ces notations, j'avais confondu deux lettres à cause de leur ressemblance.
    C'est d'accord sur les formules précédentes.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Les TL ont été établies pour déterminer les coordonnées d'un référentiel inertiel à partir de celles d'un autre référentiel inertiel. Ce que dit cet intégrale est que O', en accélérant, passe constemment d'un référentiel inertiel à un autre.
    Ce qui me pose problème est que O' ne peut être considéré comme observateur inertiel.
    Il est vrai que O' n'est pas un observateur inertiel, il n'a pas de référentiel fixe, sa trajectoire change constamment de référentiel, on ne peut donc pas utiliser de distance x' propre à cet observateur,
    par contre l'utilisation de la transformation en mode différentiel est légitime :
    (L1)
    et
    (L2)

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Par ailleurs quand je dit que O' accélère à g = 10m/s², on s'imagine aisément que les s vont être celles comptées par l'horloge embarquée de O', mais a quoi correspondent les mètres?
    Les formules ne peuvent qu'utiliser dx' car justement définir une distance non infinitésimale pour O' n'aurait pas de sens. De plus nous prenons les transformations pour dx' = 0

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    La célérité devient supraluminique pour une vitesse v supérieure à et correspond à la vitesse à laquelle O' voit défiler dx en une durée .
    Mais cette célérité, correspond également à la vitesse à laquelle voit défiler un morceau de scotch de longueur dx' collé à O' par l'observateur O en une durée dt et situé à la coordonnée x de O' à l'instant t pour O , pour O'.

    Que la célérité puisse être une grandeur supraluminique n'a rien de choquant parce que bien qu'elle soit déterminable à partir de mesures directes, du fait de la contraction des longueurs, elle ne correspond pas à une grandeur physique.
    La célérité dans notre cas c'est (gt'/c) vitesse intégrale du mobile telle qu'elle serait mesurée par un accéléromètre dans le mobile (pour moi c'est une grandeur physique car mesurable), la quantité c'est sinh(gt'/c) et c'est bien la valeur dx vu par le mobile dans un temps dt' comme le montre l'équation de Lorentz différentielle (L2) ci-dessus.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Néanmoins je ne vois pas ce qui peut invalider la définition de l'accélération g comme suit:
    ???
    Et donc d'aboutir à la relation
    Je ne sais pas non plus ce qui l'invalide, car je ne me suis pas amusé à calculer les dérivées secondes, mais comme la seconde relation est fausse, la première devrait l'être aussi. Il suffit d'intégrer la relation L2 pour voir que ce n'est pas possible.

    D'ailleurs pourquoi essayer de calculer une dérivée seconde, alors que tu connais une dérivée première donnée par ton texte ci-dessus.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  14. #13
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonnien.

    J'ai essayé de faire le calcul des dérivées seconde de x :

    par rapport a , j'obtiens

    c'est une accélération qui vaut g au début et qui tend vers zéro ensuite, donc très logique et je pense qu'en l'intégrant deux fois nous retrouverons facilement l'expression de x ?

    par rapport a t', j'obtiens deux résultats différents et je ne suis pas sur du sens physique de cette dérivée. Celle qui parait la plus plausible est :

    obtenue en dérivant la vitesse du sol vue par le mobile. Cette "accélération" commence également à g et augmente indéfiniment.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  15. #14
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Bonsoir Phys,
    Je voudrais savoir si on s'entend bien au niveau des termes .
    quand tu écris

    c'est comme si moi j'écris


    et quand tu écris
    et t' correspond bien à la durée propre écoulé pour l'observateur mobile O'.

    Pour la célérité , c'est une grandeur observables, c'est la vitesse à laquelle un paysage défile, mais à mon sens elle ne correspond pas à une grandeur physique.
    Pour l'observateur mobile O', mais du fait de la contraction des longueur, physiquement, une longueur dx correspond au produit

    Pour moi dx' est parfaitement défini
    Dans les TL, pour le cas d'un MRU à V. Si tu définis le rférentiel de O stationnaire et celui de O'mobile, tu as les relations :



    dt' étant une durée coordonnée dans le référentiel de O'.

    On a ->
    ->
    donc
    soit m la masse de O',
    qui ne correspond pas à un travail physique du fait de la contraction des longueur dans la mesure de x. (*)
    On reconnait la forme newtonnienne du Théorème de l'Energie Cinétique mais au lieu d'avoir la vitesse v on a la célérité .

    Lorsque v<<c , et pour v supérieur à ,
    .

    Je ne vois pas ce qui interdirait à O' de procéder à la mesure suivante:


    Dans la formule
    c'est g qui donne les m/s². Quand je dis que O' accélère constamment de 10m/s², c'est par rapport à quoi ? Je pense que là est le noeud du problème.

    Qu'elle est l'autre expression de l'accélération ( propre) que tu avais trouvé?

    Cordialement,
    Zefram.

    P.S, je voudrais bien que tu donne plus de détails sur ton schéma.

    (*) <=> qui lui correspond bien à un travail physique.
    Sinon je suis d'accord avec l'accélération coordonnée :

  16. #15
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Bonjour et merci d'avoir repris ce calcul,
    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Bonsoir Phys,
    Je voudrais savoir si on s'entend bien au niveau des termes .
    quand tu écris

    c'est comme si moi j'écris


    et quand tu écris
    et t' correspond bien à la durée propre écoulé pour l'observateur mobile O'.
    J'ai essayé d'être au plus proche avec les notations du premier message, c'est cela. J'utilise t' au lieu de

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Pour la célérité , c'est une grandeur observables, c'est la vitesse à laquelle un paysage défile, mais à mon sens elle ne correspond pas à une grandeur physique.
    Cette grandeur n'est pas la célérité, c'est la densité d'impulsion, et c'est bien la vitesse à laquelle le paysage défile pour le mobile, la confusion part sans doute de là.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Pour l'observateur mobile O', mais du fait de la contraction des longueur, physiquement, une longueur dx correspond au produit

    Pour moi dx' est parfaitement défini
    Dans les TL, pour le cas d'un MRU à V. Si tu définis le référentiel de O stationnaire et celui de O'mobile, tu as les relations :



    dt' étant une durée coordonnée dans le référentiel de O'.
    La quantité dx' est définie mais x' ne l'est pas car O' est un point d'un référentiel changeant et l'on ne peut rien faire avec x. Il faut bien comprendre que O' a une trajectoire qui est tangente à une suite de référentiel sans faire partie d'aucun.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    On a ->
    ->
    A partir d'ici ce n'est plus correct : qu'est ce qui permet d'écrire ???, ce n'est pas la composition des vitesses.
    Pour écrire l'augmentation de vitesse, il faut partir de

    ce qui donne au final
    l'intégration de nous donne une ligne hyperbolique

    v/c = tanh(gt'/c)

    donc à partir de ce moment les conclusions sont inexactes.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    donc
    soit m la masse de O',
    qui ne correspond pas à un travail physique du fait de la contraction des longueur dans la mesure de x. (*)
    On reconnait la forme newtonnienne du Théorème de l'Energie Cinétique mais au lieu d'avoir la vitesse v on a la célérité .
    C'est du Newton à partie d'équation valable seulement à petite vitesse

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Je ne vois pas ce qui interdirait à O' de procéder à la mesure suivante:


    Dans la formule
    c'est g qui donne les m/s². Quand je dis que O' accélère constamment de 10m/s², c'est par rapport à quoi ? Je pense que là est le noeud du problème.
    Je ne sais pas comment tu fais à partir d'une formule fausse pour retomber sur une formule exacte, peut être deux erreurs successives ?
    La seconde est correcte, elle montre que pour le mobile, le sol accélère de plus en plus vite.
    Le noeud du problème c'est d'écrire correctement l'accélération constante : je l'ai montré à l'aide de la composition des vitesses, qui est une loi vraie pour tout observateur. Il est clair que O' accélère par rapport à sa vitesse actuelle (référentiel local instantané) et qu'il faut ajouter un incrément gt' à cette vitesse.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Qu'elle est l'autre expression de l'accélération ( propre) que tu avais trouvé?
    Elle n'avait aucun intérêt, c'était un remplacement de variable non permis, le résultat inverse de la formule correcte conduisait à un sol accélérant de moins en moins vite, donc absurde.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    P.S, je voudrais bien que tu donne plus de détails sur ton schéma.
    J'aurais du mettre les échelles : en abscisse le temps, il est en années si g = 9,5 donc l'unité est c/g
    en ordonnée les distances en unités c2/g soit années lumière pour cette valeur de g.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    (*) <=> qui lui correspond bien à un travail physique.
    Sinon je suis d'accord avec l'accélération coordonnée :
    sauf que c'est gamma-3 : vu du sol l'accélération du mobile tend vers zéro, c'est normal il tend vers la vitesse de la lumière et donc semble ne plus accélérer.

    Au revoir.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  17. #16
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Salut,

    Je reprends la loi de composition des vitesse


    je trouve que:

    (1)

    Je comprend que pour , il y ai un coté pratique à faire une approximation

    d’où la formule,

    donc

    on a
    l’accélération coordonnée



    Mais dit comme cela n’est qu’une approximation. Et si ce n’en est pas une, je me demande si l’utilisation des TL est pertinente pour trouver la relation entre x et .

    Si moi ( observateur O’) suis à la borne origine (référentiel le sol) et que j’accélère par rapport à cette borne avec accélération ressentie constante de 10m/s², comment le vérifier? En prenant la distance x lue sur la borne de l’observateur au sol O et je vérifie que c’est en adéquation avc l’heure que je lis sur mon horloge embarquée .

    SI



    et

    D’où la question: si g ne peut être défini ainsi , comment le définir?

    Pour
    qui doit être la relation juste que tu ne sais pas comment je la retrouve.



    O est sur la borne situé à x du point de départ de O’ et il le voit passer à son niveau à l’instant t à la célérité ( auquel je donne le même sens que célérity en anglais)
    ( http://en.wikipedia.org/wiki/Proper_velocity)
    on a

    doù


    Cordialement,
    Zefram
    je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire

  18. #17
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Bonjour,
    Je vois que suis allé trop vite

    L'accélération g est mesurée par le mobile, il a donc un incrément de vitesse g*d ' à ajouter par la loi de composition des vitesses :
    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Je reprends la loi de composition des vitesse


    je trouve que:

    (1)

    Je comprend que pour , il y ai un coté pratique à faire une approximation
    Il n' y a pas d'approximation, car dans

    Il faut multiplier par le dénominateur pour avoir :

    le v s'élimine et l'on ne garde pas les double produit différentiel, et il reste

    en repassant les coefficients en g dans le membre de droite cela donne :

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    d’où la formule,

    donc
    Il faut séparer dans chaque membre les termes en v à gauche et les termes en ' à droite , car il faut intégrer les deux membres pour avoir la relation entre v et '

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Si moi ( observateur O’) suis à la borne origine (référentiel le sol) et que j’accélère par rapport à cette borne avec accélération ressentie constante de 10m/s², comment le vérifier? En prenant la distance x lue sur la borne de l’observateur au sol O et je vérifie que c’est en adéquation avec l’heure que je lis sur mon horloge embarquée .
    Ce n'est surement pas la bonne méthode car il n'y a aucune raison pour que la mesure de la longueur au sol donne une accélération ressentie par le mobile. Il faut simplement que l'accéléromètre du mobile indique g, donc dans son référentiel local il voit un incrément de vitesse g * d ' avec son heure propre. Je ne vois pas d'autre moyen d'exprimer une accélération propre.

    Nous avons le droit d'utiliser la TL comme nous le faisons avec des particules accélérées, à condition de tenir compte du fait que ce référentiel est momentané, donc pas d'intégration permise sur x', et la TL ne peut s'exprimer qu'en éléments différentiels.

    La loi de l'accélération coordonnée provient de l'incrément de vitesse vue par le temps de l'observateur fixe. Je ne l'ai pas utilisé par la calcul de la distance totale.
    La formule de distance provient directement de l'intégration de la relation L2 donnée dans un message précédent :


    Attention il y a des ' qui ont sauté dans un précédent message.
    Ensuite on remplace le cosh obtenu par sa valeur en fonction de en utilisant cosh2 = 1 + sinh2


    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    O est sur la borne situé à x du point de départ de O’ et il le voit passer à son niveau à l’instant t à la célérité ( auquel je donne le même sens que célérity en anglais)
    ( http://en.wikipedia.org/wiki/Proper_velocity)
    on a

    doù
    La rapidité est une quantité définie en relativité, je crois que j'avais confondu célérité et rapidité :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Relativit%C3%A9_restreinte
    voir au chapitre , transformation de Lorentz.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  19. #18
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Salut,
    Je suis parti de

    Ce qui me donne directement:
    (1)

    Je voudrais bien avoir quelques précisions sur ce point:
    l'on ne garde pas les double produit différentiel,et il reste
    Qu’est ce qui impose que je doive faire passer le dénominateur à gauche dans (1) pour pouvoir supprimer les double différentiel?

    Ce n'est surement pas la bonne méthode car il n'y a aucune raison pour que la mesure de la longueur au sol donne une accélération ressentie par le mobile. Il faut simplement que l'accéléromètre du mobile indique g, donc dans son référentiel local il voit un incrément de vitesse g * d ' avec son heure propre. Je ne vois pas d'autre moyen d'exprimer une accélération propre.
    Si tu imagines que O’ soit au milieu d’un vaisseau comme celui-ci, les propulseurs sont répartis sur l’anneau central. l’accélération ne se transmet pas instantanément du centre du vaisseau à ses extrémités, mais, au mieux à la vitesse de la lumière.
    Je pense que c’est ce décallage temporelle, et donc, une vitesse différentielle ( a discuter )le long de l’axe du navire par rapport au sol, qui génère l’effet ressenti de l’accélération à bord du vaisseau.
    Il y a donc un lien entre l’accélération ressenti et la vitesse sol (et donc la célérité).

    Cordialement,
    Zefram
    Images attachées Images attachées  
    je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire

  20. #19
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Bon mercredi,
    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Je suis parti de

    Ce qui me donne directement:
    (1)

    Je voudrais bien avoir quelques précisions sur ce point:

    Qu’est ce qui impose que je doive faire passer le dénominateur à gauche dans (1) pour pouvoir supprimer les double différentiel?
    En fait, rien du tout, en effet nous pouvons faire passer le dénominateur en numérateur en changeant le signe, ce n'est pas une approximation car c'est un infiniment petit.
    En puriste je faisais une opération que je croyais plus rigoureuse, mais qui donne un résultat identique.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Si tu imagines que O’ soit au milieu d’un vaisseau comme celui-ci, les propulseurs sont répartis sur l’anneau central. l’accélération ne se transmet pas instantanément du centre du vaisseau à ses extrémités, mais, au mieux à la vitesse de la lumière.
    Je pense que c’est ce décalage temporelle, et donc, une vitesse différentielle ( a discuter )le long de l’axe du navire par rapport au sol, qui génère l’effet ressenti de l’accélération à bord du vaisseau.
    Il y a donc un lien entre l’accélération ressenti et la vitesse sol (et donc la célérité).
    Dans un vaisseau, même s'il est de science fiction, la cause de l'accélération sont les propulseurs, il y a une propagation élastique à travers le corps du vaisseau de la poussée, et cette propagation est surement beaucoup plus lente que la lumière (celle du son dans le métal, par exemple)
    Le décalage temporel entre les extrémités sera une conséquence de l'accélération est pas une cause, l'accélération sera ressentie parce que les parois du vaisseau poussent les passagers vers l'avant.

    C'est un bon exemple pour voir que loin de tout astre, l'accélération sera ressentie dès que les propulseurs sont en marche, indépendamment de toute mesure extérieure.
    Le changement de vitesse se fait par rapport au référentiel local qui a la vitesse actuelle du vaisseau. Que le vaisseau le quitte instantanément n’empêche pas ce référentiel d'exister.

    Prenons l'exemple d'un trajet le long d'une courbe dans un plan : en chaque point de la courbe, il existe une tangente dont la pente est mesurable. Je peux dire que la pente de la courbe au point de tangence est aussi la pente de tangente.
    C'est identique avec le référentiel tangent, je peux appliquer la TL différentielle au point de tangence. Les longueurs sur la tangente n'ont pas de lien avec la courbe, mais cela permet de définir une pente et un changement de pente par rapport à la tangente suivante.
    Quant à la vitesse sol, ce sol peut être n'importe lequel, il n'existe pas de référentiel privilégié (j'enfonce une porte ouverte), donc pas de raison de choisir le référentiel de départ pour mettre en équation l'accélération.

    J'en profite pour remettre le graphique plus complet :
    distance fonction du temps observateur fixe courbe en noir gras
    asymptote du rayon lumineux en tirets rouge
    parabole de Galilée (accélération uniforme classique) en pointillé vert
    distance fonction du temps du mobile violet fin


    La courbe vue du sol tend vers une pente fixe égale à c donc accélération mesurée au sol décroissante et tendant vers 0
    La courbe vue du mobile et mesurée avec des repères sol (bornes kilométriques) montre une accélération fictive croissante.
    Exemple d'échelles: pour un vaisseau de fiction d'accélération g = 9,5 m/s2 l'unité de temps vaut une année et de distance une année lumière.
    Pour un paquet d'électrons dans un champ de 17 KV/cm l'unité de temps vaut 1 ns, et de distance 30 cm.
    Images attachées Images attachées  
    Comprendre c'est être capable de faire.

  21. #20
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Bonjour,
    J’ai fait quelques calculs de mon coté et je ne pense plus que
    Je m’explique:
    La distance et durée coordonnée sont donné pour le référentiel de départ par*:


    Soit trois observateurs
    O dans une station,
    O’ dans une navette
    O’’ dans un vaisseau.

    À t=t’=t’’=0 ; x =x’=0
    O’’ à une vitesse relative par rapport à la station de u=+0,6c
    O’ accélère à g = 1,14658337656397 m/s²

    On à la célérité

    donc O' atteindra la vitesse v à la durée coordonnée t ( pour O )


    Donc pour v=u=0,6c
    t = 196 099 427,303581s soit t = 6,214 ans
    ->
    x = 19596376441244300 m soit x = 2,071 a.l

    ->

    en AN : soit

    Les TL donne pour O'



    O' continue d'accélérer à g et on cherche les coordonnées des uns et des autres quand il atteindra la vitesse w = 0,8c.

    Pour v =w = 0,8c on obtient ;
    t = 348621204,095256s soit t = 11,047ans
    x = 52257003843318200 m soit x = 5,524 a.l

    ->
    soit

    on vérifie qu'avec
    on retombe sur nos pattes et avec une formule similaire pour O'' que
    t'' = 305043553,583349s soit t'' = 9,666 ans


    conformément à ce que donnent les TL
    t'' = 9,666 ans
    x'' = -1,381 a.l


    Par contre je pense toujours que la relation
    à un sens physique

    j'ai fixé g pour avoir x' = 5 a.l

    Cordialement,
    Zefram
    je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire

  22. #21
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    quelques petites vérifications sur les formules, le laisse les calculs pour qui en a envie.
    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Soit trois observateurs
    O dans une station,
    O’ dans une navette
    O’’ dans un vaisseau.

    À t=t’=t’’=0 ; x =x’=0
    C'est OK pour cette formule

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    ->
    Ici il y a une racine carrée en trop

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    C'est OK aussi pour cette formule

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Par contre je pense toujours que la relation
    à un sens physique
    Il faut d'abord donner un sens physique à x'.
    A ce sujet j'ai retrouvé un Wiki qui donne une métrique pour un mobile accéléré :
    http://en.wikipedia.org/wiki/Rindler_coordinates
    Comprendre c'est être capable de faire.

  23. #22
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Bonsoir,
    J'ai du me via der sur la recopie de la formule. Mais sur mon tableur les formules de calcul sont exactes sinon je n'aurais pas retrouvé mes petits.

    Pour x':
    Si g t est l'expression d'une célérité, j'imagine que g.t' aussi?
    Donc x' peut être une distance de référence?
    Peut être en relation avec les coordonnées de Rindler (que je ne maitrise pas).
    Cordialement,
    Zefram.

  24. #23
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Pour x':
    Si g t est l'expression d'une célérité
    Il y une relation remarquable qui m'a un peu surpris , c'est celle entre t et v.
    Je l'avais écrite sous la forme inverse dans le calcul, et après l'avoir inversé, je me suis aperçu qu'elle avait une signification remarquable.

    On écrit donc

    sous cette forme simple nous reconnaissons un terme d'impulsion, il suffit de multiplier par la masse pour avoir

    qui veut dire que l'impulsion vue par l'observateur fixe est égale à la force vue par le mobile par le temps de l'observateur fixe. Et ceci est vrai pour toute valeur de t depuis le départ.
    Comme la variation temporelle de l'impulsion est une force, cette relation illustre le fait que la composante longitudinale de la force est invariante.
    Un bon moyen pour retrouver la formule de distance rapidement.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    j'imagine que g.t' aussi?
    Oui


    cette variable est appelée rapidité, le vocable anglo-saxon n'est pas stabilisé sur ce point.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  25. #24
    Amanuensis

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Citation Envoyé par phys4 Voir le message
    Comme la variation temporelle de l'impulsion est une force, cette relation illustre le fait que la composante longitudinale de la force est invariante.
    Argh........
    Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.

  26. #25
    Zefram Cochrane

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Bonjour,
    Je cherche des renseignement à propos de la rapidité ( appelée ausi paramètre de vitesse).
    Si un observateur en accélération uniforme g atteint au bout d'une durée la rapidité
    , à quoi va correpondre la distance

    J'ai une autre question: Soit v la vitesse de O'' par rapport à O,

    O' accélère continuement depuis le référentiel de O ; lorsque la vitesse u de O' tend vers c,

    avec la durée coordonnée de O'' et [TEX) \Delta t [/TEX] celle de O.
    Une idée du pourquoi?

    Cordialement,
    Zefram

  27. #26
    azizovsky

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    à quoi va correpondre la distance
    c'est la distance dans le référentiel .

  28. #27
    azizovsky

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    il faut savoir que depuis plus d'un siècle, les physiciens considèrent que le seul pachyderme sur terre est l'éléphant.

  29. #28
    phys4

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Bonsoir,
    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Bonjour,
    Je cherche des renseignement à propos de la rapidité ( appelée ausi paramètre de vitesse).
    Si un observateur en accélération uniforme g atteint au bout d'une durée la rapidité
    , à quoi va correpondre la distance
    Je ferais d'abord une réponse courte, que je compléterais demain, pas le temps d'en faire plus ce soir.
    La réponse brute pour

    Ce n'est rien,
    parce que la distance x' dans le repère accéléré peut être définie, en prenant chaque fois le repère tangent, il est possible de construire un repère accéléré.
    Dans ce repère l'un des mobiles accéléré se trouve en x'1 à distance constante d'un autre mobile x'2
    nous pouvons définir une chaine de mobile x'i immobiles l'un par rapport à l'autre car les distances sont conservées. Dans ce repère chaque mobile a une abscisse fixe x'i
    L'accélération n'est pas constante dans le repère, chaque mobile à une accélération différente gi = 1/ x'i en prenant la bonne origine et le temps propre de chacun évolue comme x'i c'est à dire que
    La vitesse de chaque mobile augmente donc comme ce qui fait qu'ils ont la même vitesse selon l'axe x'

    L'horloge des mobiles les plus hauts avance plus vite, ce qui est compensé par une accélération plus faible.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  30. #29
    azizovsky

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Bonjour, il y'a ceci : http://www.sciences.ch/htmlfr/cosmol...visteres01.php au chapitre,
    2.7.1: PARADOXE DES JUMEAUX:
    relation 49.170


    Donc comparé à la personne restée sur Terre, celle qui était dans la fusée à vieilli environ deux fois moins!!! Il s'agit d'un paradoxe (plutôt un "sophisme" en réalité) car on ne peut appliquer avec exactitude la relativité restreinte à des référentiels non inertiels. Il n'empêche que même avec la Relativité Générale, il y a une différence de temps!

  31. #30
    azizovsky

    Re : Accélération relativiste / formalisme newtonien.

    Bonjour, il y'a ta relation et celle du chapitre citer ci-dessus (49.170) et une autre qu'on peut déduire à partir des données d'un interféromètre de Michelson en chute libre (on considère que l'accélération est localement constante: l'expérience de MM avec accélération), laquelle est physiquement vraie?
    Dernière modification par azizovsky ; 03/06/2015 à 11h22.

Page 1 sur 4 12 3 DernièreDernière

Discussions similaires

  1. Mouvement relativiste ou non-relativiste ?
    Par invite4dfe1840 dans le forum Physique
    Réponses: 5
    Dernier message: 17/02/2013, 12h39
  2. Fluide non newtonien
    Par invite2a93ddbf dans le forum Physique
    Réponses: 2
    Dernier message: 17/11/2010, 16h57
  3. Réponses: 2
    Dernier message: 30/03/2010, 18h39
  4. Précision relativiste/non relativiste
    Par invitefb40011d dans le forum Physique
    Réponses: 4
    Dernier message: 15/06/2006, 21h11
  5. MQ relativiste et non relativiste, histoire
    Par glevesque dans le forum Physique
    Réponses: 30
    Dernier message: 07/10/2004, 20h15