Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinale ?
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Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinale ?



  1. #1
    Born-Oppenheimer

    Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinale ?


    ------

    Bonjour à tous,

    Une question que j'ai posée il y a deux ans déjà sur des forums de méta-physique, restée en suspens, ce pourquoi je la soumets à des spécialistes.

    -On représente généralement la trajectoire du photon par un onde plane (ou plutôt, par une onde-plan).

    Ainsi donc, si la vitesse longitudinale du photon dans le vide est une constante maximale c, la vitesse instantanée locale doit être par moments plus grande, afin que le photon arrive à faire l'ondulation, tout en gardant une vitesse longitudinale de c.

    Du coup, c n'est plus un maximum... N'y a-t-il pas une contradiction conceptuelle quelque part? Comment la scinder ?

    -----

  2. #2
    f6bes

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Bsr à toi,
    Ben il n'y a pas de déplacement de façon " serpent" (ondulation), donc du coup ton concept n'est pas valide.

    Bonne soirée

  3. #3
    LordChoco

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Bonjour,

    Je ne suis pas sur qu'on puisse dire qu'un photon "ondule". Je ne suis pas sur de vraiment vous comprendre, pour vous qu'est ce qui "ondule" ?
    Par contre une onde plane est un modèle mathématique qui facilite beaucoup de choses, mais une onde plane n'existe pas.
    Mais rien n'interdit de dépasser la célérité s'il n'y a pas d'information transmise, c'est le cas pour la vitesse de phase par exemple.

  4. #4
    coussin

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par Born-Oppenheimer Voir le message
    Bonjour à tous,

    Une question que j'ai posée il y a deux ans déjà sur des forums de méta-physique, restée en suspens, ce pourquoi je la soumets à des spécialistes.

    -On représente généralement la trajectoire du photon par un onde plane (ou plutôt, par une onde-plan).

    Ainsi donc, si la vitesse longitudinale du photon dans le vide est une constante maximale c, la vitesse instantanée locale doit être par moments plus grande, afin que le photon arrive à faire l'ondulation, tout en gardant une vitesse longitudinale de c.

    Du coup, c n'est plus un maximum... N'y a-t-il pas une contradiction conceptuelle quelque part? Comment la scinder ?
    Pas si l'onde est transverse, ce qui est le cas.
    Il n'y a pas d'onde électromagnétique longitudinale.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Salut,

    Citation Envoyé par coussin Voir le message
    Pas si l'onde est transverse, ce qui est le cas.
    Il n'y a pas d'onde électromagnétique longitudinale.
    +1

    En outre, sur les représentations des ondes électromagnétiques, on représente habituelement une "ondulation". Mais les axes transversaus ne sont pas la position de l'onde électromagnétique mais l'intensité des champs électriques et magnétiques. C'est ça qui "ondule", c'est-à-dire qui varie périodiquement dans l'espace et dans le temps au fur et à mesure de la progression en ligne droite de l'onde électromagnétique (ou du rayon lumineux, ou du photon, c'est kif kif bouricco).

    Le caractère 'onde plane", "onde sphérique" caractérise lui la forme du front d'onde et pas la trajectoire du rayon lumineux.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  7. #6
    Born-Oppenheimer

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Merci à tous!

    Avouez que c'est une représentation très commune.

    Citation Envoyé par LordChoco Voir le message
    Mais rien n'interdit de dépasser la célérité s'il n'y a pas d'information transmise, c'est le cas pour la vitesse de phase par exemple.
    La vitesse de phase ?

  8. #7
    stefjm

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    En outre, sur les représentations des ondes électromagnétiques, on représente habituelement une "ondulation". Mais les axes transversaus ne sont pas la position de l'onde électromagnétique mais l'intensité des champs électriques et magnétiques. C'est ça qui "ondule", c'est-à-dire qui varie périodiquement dans l'espace et dans le temps au fur et à mesure de la progression en ligne droite de l'onde électromagnétique (ou du rayon lumineux, ou du photon, c'est kif kif bouricco).

    Le caractère 'onde plane", "onde sphérique" caractérise lui la forme du front d'onde et pas la trajectoire du rayon lumineux.
    Il n'y a pas de rayon lumineux droit sauf dans l'approximation optique géométrique.
    Entretenir l'illusion fausse que le photon suit le rayon lumineux est une erreur pédagogique.

    Le rayon est un bon terme pour les ondes sphériques car c'est la perpendiculaire au front d'onde sphérique.
    Il n'y a pas un rayon, mais des rayons qui partent autour des sources et qui convergent vers les destinations.

    Rayon comme pour la roue de bicyclette.

    Un rayon tout seul n'a pas grand sens...
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  9. #8
    f6bes

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Il n'y a pas un rayon, mais des rayons qui partent autour des sources et qui convergent vers les destinations.

    .
    Bjr à toi,
    On peut trés bien ne s'intéressait qu'à un seul de l'ensemble des rayons.


    @
    Born-Oppenheimer

    "..Avouez que c'est une représentation très commune...".......de la part de certains , mais pas pour tout le monde .

    Bonne journée
    Dernière modification par f6bes ; 11/06/2015 à 08h14.

  10. #9
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Il n'y a pas de rayon lumineux droit sauf dans l'approximation optique géométrique.
    Ca ne change rien. L'espace étant (considéré) continu, une onde électromagnétique plane, sphérique, ou autre est bien constitué de rayons lumineux tout comme un plan est constitué de droites. Ce qui n'est pas une approximation. L'approximation c'est le traitement géométrique qui suit derrière (l'absence de diffraction par exemple). Pour une propagation sans obstacle, ce n'est pas une approximation.

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Entretenir l'illusion fausse que le photon suit le rayon lumineux est une erreur pédagogique.
    Le photon ne suit pas le rayon lumineux, il est le rayon lumineux (ou plutôt l'onde électromagnétique. Ou une collection de photons est....).

    Pourquoi inventer une faute qui n'existe pas pour la critiquer ? Pour le plaisir ? C'est un procédé malhonnète.

    Si tu veux enseigner aux jeunes étudiants directement l'optique ondulatoire, soit, mais c'est ça l'erreur pédagogique. Il faut :
    - préciser les limites de l'optique géométrique
    - et enseigner l'optique géométrique
    AVANT de
    - enseigner l'optique ondulatoire
    - enseigner l'électrodynamique
    - enseigner la physique quantique

    Il ne faut pas se tromper sur l'ordre : du simple au compliqué.

    Et la comparaison avec la roue de bicyclette est une sotise. Le rayon de bicyclette n'est pas une approximation de la roue.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  11. #10
    nlm.nlm

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Un rayon tout seul n'a pas grand sens
    ah bon ... et le laser ? (N'oublions pas que le rayon lumineux est une modélisation du trajet suivi par la lumière)

  12. #11
    stefjm

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par f6bes Voir le message
    On peut trés bien ne s'intéressait qu'à un seul de l'ensemble des rayons.
    Possible expérimentalement pour une roue de vélo, mais pas possible pour un rayon lumineux.
    Puisque tu fais de la radio, essaie donc de faire passer une onde radio dans un tunnel, même droit...

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Ca ne change rien. L'espace étant (considéré) continu, une onde électromagnétique plane, sphérique, ou autre est bien constitué de rayons lumineux tout comme un plan est constitué de droites. Ce qui n'est pas une approximation. L'approximation c'est le traitement géométrique qui suit derrière (l'absence de diffraction par exemple). Pour une propagation sans obstacle, ce n'est pas une approximation.
    Tu me parle donc d'un truc du genre réalité?
    Je ne parle que des modèles.
    Pas possible de s'entendre.
    Une onde EM a des propriétés (plan d'onde, rayons lumineux perpendiculaire au plan d'onde, etc...)


    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Le photon ne suit pas le rayon lumineux, il est le rayon lumineux (ou plutôt l'onde électromagnétique. Ou une collection de photons est....).
    Être? (moi pas comprendre...)
    Identification de deux propriétés de type différent (géométrie rayon, corpuscule photon)?
    Pas clair du tout comme identification.

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Pourquoi inventer une faute qui n'existe pas pour la critiquer ? Pour le plaisir ? C'est un procédé malhonnète.
    Je n'ai pas dit que tu commettais cette faute, mais que le discours que tu tiens l'entretient. (l'induit implicitement et inconsciemment chez les lecteurs si tu préfères)
    Je ne crois pas être malhonnête, juste chiant avec les autres. J'attends juste en retour le même traitement.

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Si tu veux enseigner aux jeunes étudiants directement l'optique ondulatoire, soit, mais c'est ça l'erreur pédagogique. Il faut :
    - préciser les limites de l'optique géométrique
    - et enseigner l'optique géométrique
    AVANT de
    - enseigner l'optique ondulatoire
    - enseigner l'électrodynamique
    - enseigner la physique quantique

    Il ne faut pas se tromper sur l'ordre : du simple au compliqué.
    Bof.
    N'importe quel môme de 6 ans a :
    - regardé la lumière d'un lampadaire à travers des rideaux. (jolie figure de diffraction)
    - plissé les yeux en regardant des phares lointains. (ligne verticale)
    - fermé les yeux derrière des lunettes à trous (effet store vénitien)

    Rien que n'explique un "rayon" lumineux.

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Et la comparaison avec la roue de bicyclette est une sotise. Le rayon de bicyclette n'est pas une approximation de la roue.
    Exactement de la même façon que le "rayon" lumineux n'est pas une approximation de la lumière.
    Le seul intérêt du mot "rayon" pour la lumière est justement qu'il n'est pas tout seul pour faire sens et qu'il est en étoile autour du point d'émission ou de réception.

    Citation Envoyé par nlm.nlm Voir le message
    ah bon ... et le laser ? (N'oublions pas que le rayon lumineux est une modélisation du trajet suivi par la lumière)
    Modélisation bien pauvre puisqu'elle ne marche qu'en l'absence d'obstacle et jamais au niveau des interfaces.
    Et un "rayon" laser, même fin, n'est pas modélisable par un seul rayon lumineux. (angle d'ouverture)
    Cela s'en approche mieux mais se heurte aux mêmes limites.

    Cordialement.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  13. #12
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Tu me parle donc d'un truc du genre réalité?
    Où as-tu vu le mot "réalité" dans mon message ?

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Être?
    Deux modélisations de la même chose.

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    (moi pas comprendre...)
    Oui, je sais.

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Je n'ai pas dit que tu commettais cette faute, mais que le discours que tu tiens l'entretient. (l'induit implicitement et inconsciemment chez les lecteurs si tu préfères)
    Uniquement quand on invente des mots dans les discours des autres. De mots comme "suivre", "réalité", par exemple. Et contre ce genre d'attitude, aucune pédagogie ne peut rien.

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Je ne crois pas être malhonnête, juste chiant avec les autres. J'attends juste en retour le même traitement.
    En voulant être chiant tu deviens malhonnête. Et si tu ne t'en rends pas compte, ce n'est pas moins excusable. Exemple final ci-dessous.

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Bof.
    Je ne risque pas de t'inviter pour donner des cours.

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Il n'y a pas de rayon lumineux droit sauf dans l'approximation optique géométrique.
    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Exactement de la même façon que le "rayon" lumineux n'est pas une approximation de la lumière.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  14. #13
    Born-Oppenheimer

    Question Qu'en est-il de de Broglie et du neutron ?

    Merci pour vos réponses.

    Il y en a eu beaucoup depuis 08H43, et je n'ai pas le temps de tout lire ce midi.

    Je vous lirai donc ce soir. Par contre, je crois savoir que de Broglie a introduit l'autre côté relativement aux quanta (photons) d'Einstein, en disant que tout pardicule - même un électron - avait un côté ondulatoire, dans le déplacement.

    Qu'en est-il? La relation de de Broglie est-elle fonction de la masse (ce qui expliquerait que le photon, de masse nulle, va rectilignement) ? Ou s'agit-il de nouveau d'un couplage traversal de champs électrique et magnétique ?

    Est-ce que le neutron (assez instable) se déplacerait aussi en présentant un tel couplage ?

  15. #14
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Qu'en est-il de de Broglie et du neutron ?

    Dans le cas de de Broglie c'est.... compliqué (c'est de la mécanique quantique).

    Ce qui varie périodiquement (et cela dépend de l'impulsion, donc de la masse et la vitesse) est la phase de l'amplitude.
    (et le carré de la grandeur de l'amplitude c'est la probabilité de présence).
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  16. #15
    stefjm

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    En voulant être chiant tu deviens malhonnête. Et si tu ne t'en rends pas compte, ce n'est pas moins excusable. Exemple final ci-dessous.
    On ne peut pas généraliser l'approximation "rayon lumineux" de l'optique géométrique à tous les cas.
    La vérification de la présence de ce rayon est difficile, voir impossible. (fentes Young)
    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Je ne risque pas de t'inviter pour donner des cours.
    Je ne suis pas demandeur.

    Je me demande juste ce que tu réponds à un gamin de 6 ans qui a :
    - regardé la lumière d'un lampadaire à travers des rideaux. (jolie figure de diffraction)
    - plissé les yeux en regardant des phares lointains. (ligne verticale)
    - fermé les yeux derrière des lunettes à trous (effet store vénitien)

    Rien que n'explique un "rayon" lumineux.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  17. #16
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Je ne suis pas demandeur.
    Oufffffff

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Je me demande juste ce que tu réponds à un gamin de 6 ans qui a :
    - regardé la lumière d'un lampadaire à travers des rideaux. (jolie figure de diffraction)
    - plissé les yeux en regardant des phares lointains. (ligne verticale)
    - fermé les yeux derrière des lunettes à trous (effet store vénitien)
    Rien que n'explique un "rayon" lumineux.
    Répondre quoi ? Où est la question ?

    P.S. je donne habituellement cours à des ados (secondaire ou universitaire), pas en primaire. Mais bon, je peux m'adapter
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  18. #17
    nlm.nlm

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    fermé les yeux derrière des lunettes à trous (effet store vénitien)
    ça sert à quoi des lunettes à trous stefjm ?

  19. #18
    stefjm

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Répondre quoi ? Où est la question ?
    P.S. je donne habituellement cours à des ados (secondaire ou universitaire), pas en primaire. Mais bon, je peux m'adapter
    A 6 ans, la question est "pourquoi?".
    Citation Envoyé par nlm.nlm Voir le message
    ça sert à quoi des lunettes à trous stefjm ?
    A voir net. Equivalent à des lunettes de vue.
    Cela focalise les images à travers les trous.
    L'oeil vibre et la persistance rétinienne et le cerveau reconstruit l'image sans les trous.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  20. #19
    coussin

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Et à 6 ans, la réponse est "parce que". Non mais…

  21. #20
    nlm.nlm

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    merci stefjm, je vais essayer de m'en procurer

  22. #21
    LordChoco

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    La vitesse de phase ?
    La vitesse de phase est définie comme le rapport en la pulsation w et le vecteur d'onde k. Un exemple assez simple ou la vitesse de phase peut dépasser la célérité est le cas de la modulation : la porteuse (haute fréquence) va porter l'enveloppe (basse fréquence) qui contient l'information. La vitesse de la porteuse peut être aussi grande qu'elle veut, ce n'est pas possible de la mesurer, elle ne transporte donc pas d'information.
    Une autre façon d'avoir une vitesse de phase supérieur à la célérité est d'obtenir un indice de réfraction inférieur à 1.

    L'espace étant (considéré) continu, une onde électromagnétique plane, sphérique, ou autre est bien constitué de rayons lumineux tout comme un plan est constitué de droites. Ce qui n'est pas une approximation.
    Bon je prend mon courage à deux mains et je fonce : je ne suis pas convaincu qu'un rayon lumineux existe. Ouf c'est dit.... Bon alors maintenant, voila ma justification : un rayon laisse penser (c'est peut être là qu'il faudrait préciser) que la lumière reste inchangée au cours de sa propagation, cela voudrait dire qu'on pourrait le modélisation par un cos(wt), et ce donc, de moins l'infini à plus l'infini dans le temps et l'espace.
    (Sur ce "débat" précis je ne sais pas, mais je soutiens stefjm sur la précision des mots, cela peut complétement changer la représentation des choses et amener de lourdes erreurs : je pense par exemple au "principe d'incertitude" qui devrait être pour toujours remplacé par son vrai nom "principe d'indétermination")

  23. #22
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Salut,

    Citation Envoyé par coussin Voir le message
    Et à 6 ans, la réponse est "parce que". Non mais…
    Mer..... Pris de vitesse Voilà ce qui se passe quand on ne se connecte qu'en journée.

    Ce n'est pas pour rien que je ne donne pas cours en-dessous de 12 ans. Et c'est aussi pour ça que j'ai beaucoup d'admiration pour ceux qui le font. J'en suis totalement incapable.

    Je me rappelle avoir tenté d'expliquer pourquoi 1+1=2 (à quelqu'un qui m'est proche, qui avait six ans et qui en a maintenant 31). Lorsque l'explication avec les pommes ou les billes ne marche pas.... qu'est-ce qu'on doit faire ????

    Bon, on a vachement dévié là. J'arrête là. La question était sur la vitesse de la lumière et les "ondulations", ce qui a été répondu (termes précis ou pas et on ne vas pas réécrire ici les manuels scolaires sur la lumière). Il n'y a pas d'ondulation (notons qu'historiquement il a fallu du temps pour le comprendre, l'histoire des ébranlements de l'éher c'est pas si ancien aux regards de l'histoire).
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  24. #23
    LPFR

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Bonjour.
    Citation Envoyé par LordChoco Voir le message
    La vitesse de phase est définie comme le rapport en la pulsation w et le vecteur d'onde k. Un exemple assez simple ou la vitesse de phase peut dépasser la célérité est le cas de la modulation : la porteuse (haute fréquence) va porter l'enveloppe (basse fréquence) qui contient l'information. La vitesse de la porteuse peut être aussi grande qu'elle veut, ce n'est pas possible de la mesurer, elle ne transporte donc pas d'information.
    La vitesse de phase est « la vitesse des crêtes des vagues ».
    Mais, dans un milieu non dispersif (vitesse de phase indépendante de la fréquence), la porteuse dans une émission modulée en amplitude ne se déplace pas plus vite que la lumière.
    Je donnais comme exemple une course de vélo par équipe. La vitesse de phase est celle des coureurs individuels (en imaginant que celui de tête disparaît et remplacé instantanément par un nouveau en queue) et la vitesse de groupe est celle de l’équipe.
    Un exemple simple de vitesse de phase :
    Prenez une lampe de poche ou un pointeur laser. Visez le ciel et tournez à 1 tour/s. La vitesse d’intersection du faisceau avec l’orbite de la Lune se déplace bien plus vite que la lumière.
    Ceci est un exemple plus ou moins inutile. Mais dans un guide d’ondes, la vitesse de propagation (phase) de l’onde est plus grande que celle de la lumière. Alors que la vitesse de propagation de l’information (vitesse de groupe) est plus petite que celle de la lumière.
    Un autre exemple est celui de la propagation des ondes radio dans l’espace intergalactique. Du fait des électrons résiduels, le milieu est légèrement dispersif et la vitesse de phase est très légèrement plus grande que celle de la lumière (dans le vide) et la vitesse de groupe légèrement plus faible que la vitesse de la lumière (dans le vide). Ceci permet de calculer la distance des pulsars.

    Et oui. On peut mesurer la vitesse de phase. Il suffit que la bande passante de la modulation soit faible pour que la vitesse de groupe puisse être considérée gale à la vitesse de phase.
    Citation Envoyé par LordChoco Voir le message
    Une autre façon d'avoir une vitesse de phase supérieur à la célérité est d'obtenir un indice de réfraction inférieur à 1.
    Oui. C’est le cas des métaux à des fréquences élevées (rayons X)

    Citation Envoyé par LordChoco Voir le message
    Bon je prend mon courage à deux mains et je fonce : je ne suis pas convaincu qu'un rayon lumineux existe. Ouf c'est dit.... Bon alors maintenant, voila ma justification : un rayon laisse penser (c'est peut être là qu'il faudrait préciser) que la lumière reste inchangée au cours de sa propagation, cela voudrait dire qu'on pourrait le modélisation par un cos(wt), et ce donc, de moins l'infini à plus l'infini dans le temps et l'espace.
    (Sur ce "débat" précis je ne sais pas, mais je soutiens stefjm sur la précision des mots, cela peut complétement changer la représentation des choses et amener de lourdes erreurs : je pense par exemple au "principe d'incertitude" qui devrait être pour toujours remplacé par son vrai nom "principe d'indétermination")
    Les rayons de lumière sont une abstraction mathématique valide en optique géométrique, dans laquelle on ignore le caractère ondulatoire de la lumière ainsi que les phénomènes de diffraction. La validité du modèle s’arrête là où ces phénomènes ne peuvent plus être ignorés. Par exemple, vous pouvez calculer un objectif d’appareil photo complètement, avec toutes se aberrations d’origine géométrique et la limite de résolution géométrique. Mais non, bien sur, la limite de résolution due à la diffraction.
    Au revoir.

  25. #24
    stefjm

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Ce n'est pas pour rien que je ne donne pas cours en-dessous de 12 ans. Et c'est aussi pour ça que j'ai beaucoup d'admiration pour ceux qui le font. J'en suis totalement incapable.
    Je me demande juste ce que tu réponds à un gamin de 12 ans qui a :
    - regardé la lumière d'un lampadaire à travers des rideaux. (jolie figure de diffraction)
    - plissé les yeux en regardant des phares lointains. (ligne verticale)
    - fermé les yeux derrière des lunettes à trous (effet store vénitien)

    et qui demande comment cela se fait...
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  26. #25
    stefjm

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par LordChoco Voir le message
    Bon je prend mon courage à deux mains et je fonce : je ne suis pas convaincu qu'un rayon lumineux existe. Ouf c'est dit.... Bon alors maintenant, voila ma justification : un rayon laisse penser (c'est peut être là qu'il faudrait préciser) que la lumière reste inchangée au cours de sa propagation, cela voudrait dire qu'on pourrait le modélisation par un cos(wt), et ce donc, de moins l'infini à plus l'infini dans le temps et l'espace.
    (Sur ce "débat" précis je ne sais pas, mais je soutiens stefjm sur la précision des mots, cela peut complétement changer la représentation des choses et amener de lourdes erreurs : je pense par exemple au "principe d'incertitude" qui devrait être pour toujours remplacé par son vrai nom "principe d'indétermination")
    On peut rectifier le cos par un signal à la fois causal et à support fini du genre paquet : ici.
    Du coup, il y a forcément apparition de discontinuité à l'émission et à la réception, soit du signal lui même, soit de sa dérivée, ce qui est enquiquinant pour la fonction d'onde.
    D'où les distributions de Dirac.

    Par contre, je ne sais pas encore le faire proprement pour une onde.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  27. #26
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Je me demande juste ce que tu réponds à un gamin de 12 ans qui a :
    - regardé la lumière d'un lampadaire à travers des rideaux. (jolie figure de diffraction)
    - plissé les yeux en regardant des phares lointains. (ligne verticale)
    - fermé les yeux derrière des lunettes à trous (effet store vénitien)
    et qui demande comment cela se fait...
    Etant donné que c'est une propagation avec obstacle et que des effets ondulatoires se produisent, l'approximation géométrique n'est plus valide. Je lui expliquerais avec les ondes et les vagues. C'est déjà ce que j'avais dis plus haut : la notion de rayon est exacte et l'approximation géométrique (qui elle n'est pas exacte, les rayons ne suivent pas les lois de l'approximation géométrique) qui l'utilise n'est pas valide dans certains cas (ce qui rend ardu l'usage des rayons, vaut mieux utiliser une formulation plus appropriée). Il ne faut pas confondre les deux.

    J'ignore quel plaisir tu retires à me faire répéter mais c'est la dernière fois. Tu n'as même pas tenté de répondre à l'auteur de ce fil qui est gentiment venu poser une question. Tu t'es contenté de chercher des poux inutilement et à dévier du sujet. Alors ma prochaine intervention sera en vert. Merci,
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  28. #27
    LordChoco

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Et oui. On peut mesurer la vitesse de phase. Il suffit que la bande passante de la modulation soit faible pour que la vitesse de groupe puisse être considérée gale à la vitesse de phase.
    Oui une vitesse de phase inférieure à la célérité est mesurable, mais pas si elle la dépasse. Je disais cela car l'auteur du post voyait une incohérence physique à ce que quelque chose dépasse la vitesse de la lumière, je voulais juste lui indiquer que ça existait.

    Les rayons de lumière sont une abstraction mathématique valide en optique géométrique, dans laquelle on ignore le caractère ondulatoire de la lumière ainsi que les phénomènes de diffraction.
    Oui je suis pleinement d'accord avec cela, j'ai juste saisi la remarque de stefjm pour ajouter que certains mots avaient un sens implicite et que leurs utilisations pouvaient être contre productif car engendraient une vision erronée dans l'inconscient collectif (en ajoutant les conditions de validité tout est ok, mais souvent on n'énonce pas tout, on ne retient pas tout et à force de l'entendre, beaucoup de personnes font inconsciemment le raccourci lumière = rayon lumineux = droite géométrique).
    Enfin voila, c'était juste une critique, je l'espère constructive, pour améliorer la transmission des savoirs

  29. #28
    stefjm

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Etant donné que c'est une propagation avec obstacle et que des effets ondulatoires se produisent, l'approximation géométrique n'est plus valide. Je lui expliquerais avec les ondes et les vagues. C'est déjà ce que j'avais dis plus haut : la notion de rayon est exacte et l'approximation géométrique (qui elle n'est pas exacte, les rayons ne suivent pas les lois de l'approximation géométrique) qui l'utilise n'est pas valide dans certains cas (ce qui rend ardu l'usage des rayons, vaut mieux utiliser une formulation plus appropriée). Il ne faut pas confondre les deux.
    Tu parles donc de rayon en disant qu'on ne peut rien en faire...
    Ce que je dis autrement depuis le début et que tu contredis.

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    J'ignore quel plaisir tu retires à me faire répéter mais c'est la dernière fois. Tu n'as même pas tenté de répondre à l'auteur de ce fil qui est gentiment venu poser une question. Tu t'es contenté de chercher des poux inutilement et à dévier du sujet. Alors ma prochaine intervention sera en vert. Merci,
    Ma réponse à l'auteur serait hors main stream. Je sais aussi me censurer.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  30. #29
    jacquolintégrateur

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Rien que n'explique un "rayon" lumineux.
    Bonjour
    Le terme "rayon lumineux" est purement littéraire et ne signifie pas grand chose. En pratique, on désigne ainsi un prisme de poussières en suspension, dont les grains diffusent la lumière d'une source quelconque, pénétrant dans une pièce relativement sombre par un orifice étroit. Si le ménage était bien fait, il n'y aurait pas de "rayon lumineux". il n'y en a jamais dans le vide.
    Cordialement.
    Ne jetez pas l’anathème : il peut servir !

  31. #30
    coussin

    Re : Les ondulation du photon n'impliquent-elles supracélérité locale pour une célérité longitudinal

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    J'ignore quel plaisir tu retires à me faire répéter mais c'est la dernière fois. Tu n'as même pas tenté de répondre à l'auteur de ce fil qui est gentiment venu poser une question. Tu t'es contenté de chercher des poux inutilement et à dévier du sujet. Alors ma prochaine intervention sera en vert. Merci,
    Tu veux dire que stefjm aurait des comportements trollesques ?! Nan, sérieux…

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