Bonjour,
Comment explique-t-on la diminution de l'intensité de photoluminescence d'un semi-conducteur quand la température augmente svp?
J'ai regardé sur internet des articles traitant du "thermal quenching" mais ils ne donnent pas d'explications physiques.
Merci d'avance,
bbele
Je ne suis pas un expert, mais j'imagine que c'est parce que l'agitation thermique ouvre d'autres possibilités de désexcitation (phonons par exemple), ou à l'inverse de "surexcitation" (éjection de l'électron avant qu'il ait le temps de retomber)?
Salut,Envoyé par bbele
tu penses à quel exemple de composant?
Merci Resartus d'avoir partager votre point de vue.
Je n'avais pas pensé au premier point, en gros si on ajoute l'énergie d'excitation optique à l'énergie thermique, on pourrais atteindre le travail de sortie suffisant pour perdre une partie de nos électrons ne contribuant donc plus au signal. Dans ce cas là on charge notre semi-conducteur ?
Pour les phonons, je ne suis pas sur de comprendre, plus on est chaud plus on a de phonons se baladant dans le matériau. Du coup plus la population de phonons est grande plus on a de chance d'en créer (cela me parait contre intuitif)?
Bonjour Passioneelectr,
Je ne pensais pas à un composant électronique mais cela part d'une étude de l'évolution de la bande d'énergie interdite des semi-conducteur (Varshni) par photoluminescence.
ok , à mon avis, pour comprendre faut te baser sur un composant électronique particulier ....car l'application des semi conducteurs se trouve (notamment) en électronique: LED (Del) notamment....
A+
Bonjour.
Curieusement, il semblerait que la diminution du rendement avec la température soit due à la recombinaison Auger.
Voir Wikipedia :
https://en.wikipedia.org/wiki/Light-...ficiency_droop
https://en.wikipedia.org/wiki/Carrie..._recombination
Au revoir.
Bonsoir,
Merci pour la référence, pour les températures considérées le matériau est je pense complètement dominé par sa concentration de porteurs libres intrinsèque (la recombinaison Auger étant à peu près proportionnelle au cube de celle-ci, cela se tient).
Quand telle n'est pas le cas, je pensais que d'autre mécanismes dominaient se phénomène d’atténuation de l'intensité sans savoir lesquels...
Bbele
Bonjour.
Je ne pense pas que vous trouverez votre réponse sur le web.
C’est beaucoup trop une problème de recherche et, pire encore, de recherche industrielle.
Je n’ai trouvé aucune mention dans une « bible » un peu vieille (le Sze) sur la dépendance du rendement en température.
Il faudrait chercher dans des revues spécialisées dans une bibliothèque universitaire.
Au revoir.
Bonsoir,
Okay merci à tous du temps passé sur la question.
