Bonjour,
Je travaille dans une industrie où l'on refroidi des moules en y faisant une série de trous (ces trous sont cylindriques de diamètre constant et parallèles entre eux)
D'un côté on envoie de l'air sous une pression de l'ordre de 12 KPa et de l'autre l'air s'échappe à atmosphére.
Le refroidissement est provoqué par l'air qui parcourt les trous: en s'échauffant l'air a refroidi le moule.
Je voudrais me convaincre (ainsi que mon entourage) que des trous dont le diamètre augmenterait (ils ne seraient donc plus cylindriques) résulteraient en un accroissement du débit massique vs des trous cylindriques, et ceci à pression d’entrée constante (12 KPa)
L’idée est que l’air s’échauffant le long du trou, le débit volumique augmente à fur et à mesure et que si l’on n’offre pas plus de place à l’air alors un «phénomène d’obstruction» limite le débit massique. C'est cette idée que j'aimerais étayer avec quelques équations.....
Dans mes souvenirs, Bernoulli avait son rôle à jouer dans ce type de problème.
Je suis donc allé voir chez Wikipédia et j’ai trouvé :
½.ρ.v2 + ρ.g.z + p = constante mais cette formule semble réservée aux incompressibles.
Alors il y a Bernoulli pour les fluides compressibles :
½.ρ.v2 + ρ.g.z + (γ / (γ-1)).p / ρ = constante mais celle-là suppose des transformations adiabatiques ce qui n’est pas mon cas puisque l’air (de refroidissement) reçoit de l’énergie sous forme de chaleur.
Après il y a la formulation thermodynamique de Bernoulli :
½.v2 + g.z + h = constante avec h (enthalpie) = u (énergie interne) + p.v
Je suis OK pour faire l’impasse sur le fait que l’air n’est pas un gaz parfait est prendre p.v = nRT pour faciliter les choses.
Mais après je cale….
J’ai parcouru le net mais à chaque fois la masse volumique ρ finie par être supposée constante….
Est-ce que quelqu’un pourrait m’indiquer le chemin à suivre….
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