Bonjour.
Fait quelques jours que j'm'intéresse au son.
Ma formation n'a pas grand chose à voir avec ça (Bac S, BTS Info Indus), et mes études sont pas des plus récentes (le bac, c'pas compliqué, j'l'ai eu la 1ère année où il a commencé à exister. Ca vous situe la récenticité du truc et l'âge du brontosaure?)
De fait, j'galère méchamment à trouver des explications à ma portée (c'est-à-dire sans les hiéroglyphes en chinois, déjà, ni les mots que seuls les initiés connaissent: j'ai paumé mon dico scienteux/gens normals).
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C'que j'ai l'impression d'avoir compris (en vrac):
1. Le son est une onde mécanique immatérielle ayant besoin de matière pour se propager (ça, j'm'en souvenais), et Lucas est un idiot (la preuve: Han a toujours shoté feurste).
2. La matière absorbe l'énergie sonore jusqu'à faire disparaître le son, mais ça n'a rien à voir avec le principe du freinage (vu qu'il n'y a pas de frottement entre l'objet qui se déplace et le milieu, vu qu'il n'y a pas d'objet qui se déplace), même si ça y ressemble vachement beaucoup.
3. Lorsqu'il y a changement de nature du milieu ou d'état du milieu, l'énergie sonore est en partie réfléchie (sans transformation), en partie absorbée (avec transformation en énergie calorique... vraiment, ça ressemble vachement au freinage... zêtes bien sûrs qu'il n'existe pas de soniton? Même tout petit? ), en partie transmise (sans transformation).
4. Amplitude = volume sonore; Fréquence = agréablitude à l'oreille (plus elle est élevée, plus le son est désagréablement aigu et moins on f'ra carrière dans le screamo).
5. Plus la fréquence est basse, moins l'onde est sensible aux obstacles.
6. Les échelles dB sont ultra casse-noisettes à manipuler, surtout quand on est une quiche en calcul mental (sérieux, les gars: +3 = x2 ? Zêtes sadiques, c'est ça?)
7. La distance de propagation et la vitesse du son sont corrélés, mais pas liés (v=d/t ne marche pas, vu qu'le son n'est toujours pas matériel... mouais... on dit aussi que l'graviton n'existe pas. Et le licornon, pareil: n'existe pas. Alors qu'il y a plein d'témoignages et de thé au riz... vec des biscuits au seigle, c'est super bon).
8. La température influe sur la vitesse de propagation selon (au moins) 2 explications (que j'ai trouvées, et qui ne m'ont pas semblées farfelues: y avait plein de trucs en chinois. Y en a qui disent que c'est des formules mathématiques. Faut les faire soigner, ceux-là):
-8a. Densité diminuée => plus grande élasticité => la compression/décompression des couches moléculaires du milieu se fait plus facilement/rapidement. Là, j'crois avoir compris correctement.
-8b. Les molécules au sein du milieu étant plus chargées en énergie, celles de la couche éloignée volent moins d'énergie à celles de la couche qui la pousse. Là, j'suis à peu près sûr de rien avoir compris au pourquoi du comment (vraiment, les idées au gramme, j'galère).
9. L'atténuation de l'amplitude du signal dépend de 12 millions (et quelques) de facteurs, dont (dans l'ordre le plus aléatoire envisageable):
-9a. La distance émetteur-récepteur. Jusque-là, ça va, c'est simple.
-9b. L'atténuation est exponentielle du fait de la propagation omnidirectionnelle faisant sans cesse augmenter le volume d'espace affecté par le son alors que l'énergie d'icelui, elle, reste constante, du moins si l'on ne tient pas compte de la perte d'énergie lors du passage d'une couche du milieu à l'autre. N'aimez pas les saucisses Herta, vous.
-9c. Nature de l'émetteur:
--9c1. Point: diminution de 6 dB chaque fois que la distance double;
--9c2. Ligne: diminution de 3 dB chaque fois que la distance double.
--9c3. Selon l'inventeur du graviton, Nyoutone, on a à peu près le même délire dans la diminution de la force des attractions Universal-Disney en fonction de la distance du carré de l'hippoe ténuze. Moi, j'dis ça, j'dis rien...
-9d. Température du milieu:
--9d1. Chaud: le son est dévié vers le bas;
--9d2. Froid: le son est dévié vers le haut.
--9d3. Le soniton n'a rien compris au principe de la migration saisonnière.
-9e. La longueur d'onde du son.
-9f. Bezancenot (j'pouvais pas n'pas la faire, celle-là).
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Les questions (en vrac aussi, y a pas d'raison):
0. Parmi les trucs de la liste ci-dessus en ai-je des valables? Juste un, je s'rai d'jà assez fier de mapomme.
1. Les infrasons, ils sont où sur les échelles dB ?
2. Supposons qu'on ait 5 sources sonores différentes: 4 émettent un son à 50 dB => total 56 dB (je crois... j'sais pas... ça s'pourrait bien, on va dire).
Si la 5è émet un son à 60 dB, le total, de ce que j'ai lu, est à 60 dB.
J'ai beaucoup de mal, là.
J'me suis déjà retrouvé dans des regroupements de motards. Quand les Harleys s'pointent, on entend toujours les japonaises. Moins bien, mais quand même. De cette expérience, j'arrive pas à conceptualiser que le son des Harleys rende inaudible les japonaises, vu qu'elles sont toujours audibles.
L'explication doit tenir aux différences de fréquences (les Harleys émettent un son légèrement plus grave que les japonaises, mais faut vraiment avoir l'oreille habituée pour s'en rendre compte: c'est à peine de l'ordre du milliard d'octaves), mais j'suis pas sûr de bien flairer comment c'est possible de considérer qu'une somme reste inchangée avec ou sans la présence de certains éléments non nuls de l'addition.
D'autant que si les 5 sont des japonaises, le total est quand même différent de la plus bruyante toute seule.
J'ai vraiment rien bité ou c'que j'ai lu n'est qu'un abécédaire?
3. Concernant la perte d'intensité, dans le cas d'un son émis par une source linéaire:
3a. La source linéaire ne serait-elle pas en réalité une ligne de sources ponctuelles?
3b. La perte de 3 dB / distx2, c'est valable quand le récepteur est sur l'axe perpendiculaire à la ligne d'émission, si j'ai bien compris le p'tit dessin. Mais s'il est dans l'alignement de la ligne? L'atténuation du fait de la distance est-elle la même? Doppler (ou Ganger, ou n'importe quel autre écriteur d'écritures asiatiques) vient pas mettre son grain d'sel sur ce coup-là?
4. Autant j'peux concevoir que l'son pousse les couches gazeuses, liquides, fluides les unes contre les autres, autant j'ai du mal à concevoir qu'il puisse en faire autant avec les solides. Or, non seulement y a plein de scientifiques qui le disent, mais en plus ils ont pas l'air de pouffer en douce. Et en plus, ils vont jusqu'à dire que plus le matériau est résistant, plus le son lui secoue les couches facilement (air: 350m/s; eau: 1500 m/s; roche homogène: 4000 m/s, métal: 6000 m/s; diamant: 18000 m/s (wiki, j'ai pas du tout approximé les données: y a des limitations strictes, et l'son n'est pas un délinquant)).
Tout ça m'fait bien bugger (ce pourquoi l'humour à deux balles: c'est pour pas sombrer dans les abysses de la folie... même si j'crois bien qu'il est trop tard depuis très longtemps). Le son traverse vraiment plus facilement les solides super solides (le diamant, quand même... j'sais pas vous, mais j'casse plus facilement une noix qu'un d'ces trucs) que les gaz? Ou bien ne fait-il que glisser sur leur surface (comme les ondes radio, si j'dis pas d'ânerie (ça m'changerait)), plus ou moins en suivant des trajectoires similaires à celles des gaz autour d'un solide en mouvement?
(Mmmm... idée en relisant. J'sais pas c'qu'elle vaut. Dans les solides les couches moléculaires sont plus proches les unes des autres. La compression/décompression est beaucoup plus difficile du fait du manque d'espace, mais bien plus rapide du fait de la proximité des molécules au sein du milieu. Donc le son va plus vite, mais s'arrête plus vite aussi. L'impression qu'ça colle... mais commence à s'faire bien tard, et j'suis vanné, du coup c'est p'têt complèt'ment con, ça. Par contre... le diamant... la structure en feuilles du fait d'la gueule de la molécule? Mmmm... J'arrête avant d'partir en cahuète ou d'm'empioncer sur mon clavecin.)
5. Concernant les changements de milieu et/ou d'état du milieu:
5a. J'ai lu que l'on pouvait avoir des phénomènes de réflexion du son lorsqu'il rencontre un simple changement de densité du gaz dans lequel il évolue. De c'que j'ai compris d'la théorie, j'veux ben admettre que ce soit envisageable, mais dans l'réel, c'est vérifié? Fréquent? La différence de densité n'est-elle pas, dans la nature, trop faible (ou trop spatialement diffuse) pour générer un tel effet?
5b. J'ai essayé d'comprendre le lien entre angle de frappe de l'onde sonore sur une surface solide et ratio réflexion/absorption/transmission.
J'ai quasi rien trouvé. L'seul machin vaguement fiable sur la question, c'était wiki. Mais c'que j'ai lu me laisse perplexe: 99% de l'onde serait réfléchie par les matériaux très denses.
La sono de Jacques (mon voisin) et le mur entre son appart et l'mien contredisent wiki. Soit le parpaing n'est pas considéré comme dense (d'accord, y a plein d'trous, mais c'est quand même du béton autour des trous), soit Jacques meurt à chaque fois qu'il écoute sa zic (oui, c'est à cause de lui que j'fais des recherches sur le son: j'aimerais résoudre son problème de mortalité ultra répétitive... et accessoirement pouvoir écouter DevilDriver dans le calme dans ma piaule sans être pollué par sa musique de sauvage, le tout sans refaire la baraque du proprio à nos frais, vu que lui n'est tenu à rien côté légal (bâtiment antérieur à 1970: aucune norme sur l'iso acoustique), et en passant, j'aime bien comprendre les choses plutôt que de bêtement faire c'qu'on m'dit d'faire sans rien biter au pourquoi du comment se fesse-t-il que donc).
Du coup, la question se décompose ainsi:
-5b1: si la source est ponctuelle, quels sont les proportions de réflexion, d'absorption et de transmission, lorsque l'onde rencontre un obstacle solide plat? (avec des mesures ultra précises avec 12 millions de chiffres après la virgule, off course, histoire d'avoir une idée générale).
-5b2: dans quelle mesure la densité du solide influe sur ces proportions?
-5b3: dans quelle mesure la position de la source par rapport à l'obstacle (l'angle de frappe de l'onde, quoi) influe sur ces proportions?
-5b4, 5, 6: les mêmes, mais avec une source linéaire (son système son est composé d'une ligne twitters/médiums et d'un caisson de basse... et ce pigeon a pris un modèle de marque, mais bas de gamme: pas d'équaliseur intégré, pas même un simple potard de réglage des basses. Pour le même prix, avec du noname, il aurait eu un tableau d'bord digne d'un 747. Et il branche ça direct sur sa tévé, qui n'en a pas non plus. Et l'OS de son fournisseur de tévé n'en propose pas non plus. Et mettre ce gars d'vant un PC r'viendrait à mettre une poule devant un mégot (talaref, mec?). C't'une coalition des grandes entreprises pour me nuire. J'en suis convaincu: j'vois pas d'autre explication).
J'ai sûrement plein d'autres questions, mais là, elles me viennent pas.
Pis vous avez d'jà pas mal de boulot à dépatouiller mon charabia incompréhensible (c'pour vous donner une idée de c'que les clampins comme moi ressentent quand ils lisent vos discussions: on r'connait 1 mot sur 4... dans 1 phrase sur 7. Le reste du temps, on admire la beauté des calligraphies asiatiques), et à m'expliquer tout c'que j'ai compris d'travers (tout, donc... quoique: sur "Bonjour", j'suis presque sûr que j'ai bon).
Ah si, une qui m'tracasse bien comme il faut.
6. Comment se fesse-t-il que les grandes longueurs d'ondes traversent plus facilement la matière solide? J'y crois volontiers (Jacques me le démontre régulièrement), mais j'ai pas trouvé la moindre explication. Et si ça tombe, ça pourrait aider à solutionner not blème.
Ah, et une autre mais qui n'aura certain'ment aucune utilité:
7. Dans la mesure où la propagation du son est plus facile dans les zones moins denses d'un même milieu, j'comprend qu'en hiver le son soit dévié vers le haut (chaud, moins dense, plus léger, plus haut). Mais comment se fesse-t-il qu'en été, le son soit dévié vers le bas? En été les lois de la physique s'inversent? Les quelques réponses que j'ai lues sur la question sont soit en japonais, soit en licornien. J'comprend pas l'premier. Et l'second... j'comprend les mots, mais les raisonnements, par contre...
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Dernier point: Jacques et moi sommes tous deux en AAH. Les bouquins scientifiques coûtant environ un an d'salaire d'un PDG de multinationale, pas trop utile de nous orienter là-d'sus. Et côté bibliothèques publiques... y en a. Mais vu qu'elles essaient de lutter contre internet, elles appliquent les mêmes recettes: fournir au public ce que les gens qui n'en font pas partie croient que le public veut. Du coup, y a beaucoup de Musso, et pas grand chose d'intéressant. Et rien de scientifique, à part parfois un numéro de Science et homéopathie. Et pas un rat dans la bibli.
Merci de votre attention (l'en a fallu, pour décrypter, j'imagine).
Et surtout d'vos réponses (surtout si j'arrive à les comprendre).
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