Bonjour
Voilà, dans les film de police et d'action ont entends parfois de brouilleur. Ma question est la suivante:
- Comment agit un brouilleur sur un émetteur? Peut-il marcher sur un récepteur?
En vous remerciant d'avance
XM-134
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Bonjour
Voilà, dans les film de police et d'action ont entends parfois de brouilleur. Ma question est la suivante:
- Comment agit un brouilleur sur un émetteur? Peut-il marcher sur un récepteur?
En vous remerciant d'avance
XM-134
un petit exemple, lors de l'Operation Overload, les alliées ont largués des tonnes de petis bout d'aluminim pour brouiller les com des nazis
en fait on touche plus au message (dans notre cas une onde EM) que l'emmeteur ou le recepteur, sinon c'est du sabotage.
il doit y avoir different moyen on peut le perturber en balancant des perturbations sur la meme frequence, ou comme dans l'exemple utiliser des obstacles car le metal reflechit l'onde et empeche sa propagation.
je pense que des gens plus competent repondront, c'etait juste une petite ebauche de reponse.
ciao
Salut,
Le principe du brouilleur, c'est d'émettre sur la même fréquence, le plus fort possible.
Si deux personnes discutent et que tu rentres dans la pièce en hurlant, tu brouilles leur conversation.
Effectivement, d'ailleurs de tel dispositifs était prévu dans des lieux publics sensibles genres hopitaux, cinémas, prisons... Je ne sais pas où en est la mise en place dans ces lieux (Je parle bien sûr des brouilleurs de portables, d'ailleurs seules les communications radio peuvent être relativement facilement bien brouillé).
Avec un appareil plus gros
Les brouilleurs de l'armée prennent un camion. Ca émet sur toute une gamme de fréquence à haute intensité, d'où l'effet de brouillage joliment illustré par le mec qui crie à côté de celui qui chuchote.
Le brouillage consiste à émettre plus fort que l'émetteur visé, dans le même domaine de fréquence.
C'est facile quand on connaît la fréquence utilisée mais ça se complique quand l'ennemi change de fréquence.
Pour compenser, on émet un "bruit blanc", c'est à dire dans tout le spectre des fréquences.
L'histoire de la fréquence entre en compte en ceci : si les deux personnes qui discutent sont des femmes (voix aigue) et que j'arrive en beuglant, mais avec une voix grave, elles s'entendront quand même. Ca marche aussi dans l'autre sens.d'où l'effet de brouillage joliment illustré par le mec qui crie à côté de celui qui chuchote
remarque : ce sont les alliEs, ce ne sont pas des féminins...les alliées ont largués des tonnes de petis bout d'aluminim pour brouiller les com des nazis
Ils ont largué des paillettes pour faire croire aux radars que les avions étaient plus nombreux qu'en réalité, mais ça n'influe pas sur les communications, ou si peu !
Pour rester dans le domaine militaire, l'ennemi pour cacher ses communications peut utiliser des techniques de modulations à étalement de spectre qui "étale" la puissance du signal transmis. Ce niveau de signal peut même être noyé dans le "bruit" (naturel ou non), le récepteur peut arriver à retrouver le signal d'origine car le bruit n'est pas corrélé au signal "en général". Mais après, c'est du traitement du signal, des maths quoi !!!!!
exemple de modulation numérique à étalement de spectre par code (utilisé par l'UMTS, la 3G mobile):
avant de faire une modulation d'amplitude d'un train de bits, on remplace chaque bit par une séquence(de débit plus élevé donc) d'autre bits appelés "chips".
Par exemple: 1 -> 1000101
0 -> 0111010
Le débit étant plus élevé, la bande passante est plus élevé et la puissance répartie sur cette bande. C'est pas compliqué !!
Pour rester dans le domaine militaire, l'ennemi pour cacher ses communications peut utiliser des techniques de modulations à étalement de spectre qui "étale" la puissance du signal transmis. Ce niveau de signal peut même être noyé dans le "bruit" (naturel ou non), le récepteur peut arriver à retrouver le signal d'origine car le bruit n'est pas corrélé au signal "en général". Mais après, c'est du traitement du signal, des maths quoi !!!!!
exemple de modulation numérique à étalement de spectre par code (utilisé par l'UMTS, la 3G mobile):
avant de faire une modulation d'amplitude d'un train de bits, on remplace chaque bit par une séquence(de débit plus élevé donc) d'autre bits appelés "chips".
Par exemple: 1 -> 1000101
0 -> 0111010
Le débit étant plus élevé, la bande passante est plus élevé et la puissance répartie sur cette bande. C'est pas compliqué !!
Juste quelques pinaillages
- la modulation élémentaire de l'UMTS n'est pas une modulation d'amplitude, mais de phase.
- ce qui est compliqué, ce n'est pas l'émission, c'est la réception (la démodulation)
- dans l'UMTS il ne s'agit pas de défense contre du brouillage intentionnel, mais d'accès multiple: d'autres mobiles émettent dans la même bande, avec des séquences différentes. Le récepteur doit être capable de trier tout ça...
- l'exemple donné est fictif (la longueur de séquence n'est pas de 7...)
Cordialement,
Bsr chwebij,
Les "petits bouts de papier d'aluminium" ne pouvez brouiller en tant que "brouilleur d'ondes".
Ils étaient utilisés pour LEURRER les radars des Allemands qui ne pouvaient discerner la quantité d'ennemis (pour eux), ni la direction tellement les échos étaient mutiples (on en était qu'au tout début des radars).
Pour brouiller il n'est pas forcément nécessaire d'avoir une plus forte puissance que l'émetteur que l'on désire brouillé.Meme si la puissance est inférieure la géne est présente.On ne brouille pas l'EMETTEUR, mais le RECEPTEUR correspondant.Donc avec une puissance moindre , mais en étant plus prés du récepteur, l'on sera reçu plus fort que l'émetteur que l'on se propose de géner.
Cordialement
Effectivement, j'ai un peu simplifié l'exemple de l'UMTS, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une modulation principalement d'amplitude puisque dans l'UMTS chaque train de chips filtré par rrc est modulé en amplitude. Ce qui se passe après c'est qu'on utilise les deux voies en quadrature I et Q pour transmettre 2 fois plus d'informations et c'est là effectivement que l'on peut parler de modulation d'amplitude et de phase. Enfin je sais que la longueur des codes peut-être variable pour s'adapter aux débits utilisés par les communications (et à leur nombre) et réalisé pseudo aléatoirement...leur nom, j'ai oublié...Envoyé par mmyJuste quelques pinaillages
- la modulation élémentaire de l'UMTS n'est pas une modulation d'amplitude, mais de phase.
- ce qui est compliqué, ce n'est pas l'émission, c'est la réception (la démodulation)
- dans l'UMTS il ne s'agit pas de défense contre du brouillage intentionnel, mais d'accès multiple: d'autres mobiles émettent dans la même bande, avec des séquences différentes. Le récepteur doit être capable de trier tout ça...
- l'exemple donné est fictif (la longueur de séquence n'est pas de 7...)
Cordialement,
Dernière modification par b@z66 ; 17/09/2006 à 16h47.
Il y a pas mal de confusions, là-dedans.il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une modulation principalement d'amplitude puisque dans l'UMTS chaque train de chips filtré par rrc est modulé en amplitude. Ce qui se passe après c'est qu'on utilise les deux voies en quadrature I et Q pour transmettre 2 fois plus d'informations et c'est là effectivement que l'on peut parler de modulation d'amplitude et de phase.
On parle de modulation d'amplitude ou de fréquence (de phase) à propos du signal final (le signal transmis), pas de signaux intermédiaires dans l'algo de modulation. Le train de chips (suite de dirac) est mis en forme par rrc, certes, et le résultat est un signal intermédiaire que l'on peut voir comme modulé en amplitude. Mais ce signal intérmédiaire est utilisé pour moduler le signal radio en QPSK, qui est une modulation de phase, comme son nom l'indique.
La QPSK est la modulation principalement employée dans l'UMTS. Une extension utilise la 16-QAM, qui elle, combine modulation d'amplitude et de phase. Mais si c'est de ça cont tu voulais parler, ta description est pour le moins confuse...
Cordialement,
m'expliquer si on dit qu'un brouilleur emet sur la même fréquence mais plus fort alors dans un hopital cela reviendrait au même que de d'utiliser la fréquence des mobiles et donc de pertuber le fonctionement des appareils médical ?Effectivement, d'ailleurs de tel dispositifs était prévu dans des lieux publics sensibles genres hopitaux, cinémas, prisons... Je ne sais pas où en est la mise en place dans ces lieux (Je parle bien sûr des brouilleurs de portables, d'ailleurs seules les communications radio peuvent être relativement facilement bien brouillé).
Il me semble que les principaux signaux indépendants transmis sur les différents canaux de l'umts le sont sur les deux voies en quadrature (je ne me souviens plus exactement du role de chaque canal, mais je pourrais essayer de retrouver ça). Ensuite je parlais du cas "basique" de l'umts (et donc de QPSK) et non de son extension aux plus hauts débits (qui a une autre abrévation). Enfin, je ne vois pas ce qu'il y a de confus à indiquer que la modulation n'est pas uniquement de phase puisque comme tu le fais remarquer, on a bien affaire à une suite de chip filtré qui module une porteuse.Il y a pas mal de confusions, là-dedans.
On parle de modulation d'amplitude ou de fréquence (de phase) à propos du signal final (le signal transmis), pas de signaux intermédiaires dans l'algo de modulation. Le train de chips (suite de dirac) est mis en forme par rrc, certes, et le résultat est un signal intermédiaire que l'on peut voir comme modulé en amplitude. Mais ce signal intérmédiaire est utilisé pour moduler le signal radio en QPSK, qui est une modulation de phase, comme son nom l'indique.
La QPSK est la modulation principalement employée dans l'UMTS. Une extension utilise la 16-QAM, qui elle, combine modulation d'amplitude et de phase. Mais si c'est de ça cont tu voulais parler, ta description est pour le moins confuse...
Cordialement,
Dernier détail: on ne parle pas de modulation de fréquence pour les modulations numériques utilisant les voies I et Q car elle n'est pas linéaire.
Je rectifie mon dernier post:
Ok avec toi, en gros même si on peut voir la QPSK comme la somme de deux modulations d'amplitude réalisées en quadrature, tu as sans doute raison sur le fait que l'implémentation pratique utilise une technique de modulations de phase.
Par contre, j'ai toujours le même avis sur la modulation de fréquence
Ce n'est pas une question d'implant! Un signal non modulé en amplitude est caractérisé par une amplitude ... constante. Le champ hertzien émis est de la forme , et l'information est portée par la phase
ll n'y a pas vraiment de différence entre modulation de phase et modulation de fréquence. C'est une "vieille" distinction, et j'emploie sans distinction les deux termes (l'âge...). En effet, on aPar contre, j'ai toujours le même avis sur la modulation de fréquence
On peut aussi bien considérer le signal comme modulé en phase (par ) ou en fréquence (par ). Dans toutes les modulations de phase, il existe des suites de bits qui vont donner une fréquence "pure" (avance de phase continuelle) et une autre suite donnant une autre fréquence pure (retard de phase continuel).
Ce que tu indiques sur I et Q est juste de l'implant, et est indépendant de la manière de présenter la modulation (en phase ou en fréquence). C'est simplement dû à ce qu'on construit le signal final à partir de deux générateurs en phase et quadrature, c'est adapté à toute modulation, numérique ou pas, phase, fréquence, amplitude ou mixte.
Cordialement,
Petite précision encore, le signal UMTS ne peut pas être défini complètement et uniquement comme un signal modulé en phase car il ne s'agit pas d'un signal à enveloppe constante (même si aux instants d'échantillonnages doivent correspondre des amplitudes égales du train de chips). C'est d'ailleurs pour cette raison que l'amplification de ce signal est plus problématique en raison d'effet d'étalement spectral sur les canaux adjacents que pour celui utilisé par le GSM (problème mesuré par l'aclr et acpr).
Tu parles de la base, du mobile ou des deux? Les problème d'amplifications sont assez différents dans les deux cas.Petite précision encore, le signal UMTS ne peut pas être défini complètement et uniquement comme un signal modulé en phase car il ne s'agit pas d'un signal à enveloppe constante (même si aux instants d'échantillonnages doivent correspondre des amplitudes égales du train de chips). C'est d'ailleurs pour cette raison que l'amplification de ce signal est plus problématique en raison d'effet d'étalement spectral sur les canaux adjacents que pour celui utilisé par le GSM (problème mesuré par l'aclr et acpr).
Du côté de la base, le CDM fait que le signal à amplifier est effectivement très loin de l'enveloppe constante, et pose un problème bien plus difficile qu'en TDM/FDM comme le GSM. Mais c'est compensé par une simplification du côté des coupleurs nécessités par la FDM du GSM. Côté mobile, il n'y a pas vraiment de problème, l'information est dans la phase, pas dans l'amplitude en QPSK.
Cordialement,
La constellation des points utilisé en QPSK correspond aux instants d'échantillonages et effectivement leur amplitudes est sensé resté la même mais entre ces instants d'échantillonnage (donc d'un point de vue analogique), cette amplitude varie énormément à cause du filtrage rrc et cela, il me semble ne dépend pas du sens de la communication. Toutefois je suis d'accord sur le fait que l'information est bien contenu dans la phase mais cela ne correspond effectivement alors qu'aux instants d'échantillonage et pas à la forme continue du signal.Tu parles de la base, du mobile ou des deux? Les problème d'amplifications sont assez différents dans les deux cas.
Du côté de la base, le CDM fait que le signal à amplifier est effectivement très loin de l'enveloppe constante, et pose un problème bien plus difficile qu'en TDM/FDM comme le GSM. Mais c'est compensé par une simplification du côté des coupleurs nécessités par la FDM du GSM. Côté mobile, il n'y a pas vraiment de problème, l'information est dans la phase, pas dans l'amplitude en QPSK.
Cordialement,