TCAs et études supérieures

[invite96aa84d8]

Bonjour à tous.
"J'ose" enfin poster ce sujet, j'espère que vous serrez compréhensif car je serais très franche.

Voilà, je suis boulimique "restrictive" (caloriquement après crises), vomitive, hyperphagique avec des tendances dépressives et anorexiques.
Je n'ai jamais été diagnostiquée, je l'ai fait moi même grace à internet. Je n'en ai jamais parler à un professionel. Etant mineure et vivant chez mes parents dans une petite ville, je ne le ferais pas de mon temps dans ma ville en tout cas.
Aussi mes vieux ne sont au courant de rien. Ils sont assez aveugles et ne croient pas trop en la psychologie.

Le problème est que l'année prochaine je pars faire mes études en france. Je me retrouverais donc seule. Car biensur je ne veux pas d'internat où l'on pourrait me controler, et ou je serai contrainte aux habitudes alimentaires générales, et n'aurait pas de libre "champs d'action" (pour les crises par exemple).

Alors donc, j'ai assez peur. Car je ne me complait pas dans mon état, je voudrait m'en sortir (de la boulimie et la dépression juste). Je ne veux pas me retrouver dans un appart ou un studio pour criser et me faire vomir à mon bon vouloir.

Que devrais je faire ?

Je précise que j'irai en prépa bcpst. Je suis une travailleuse, et niveau travail, j'ai de l'ambition mais c'est tout.

J'ai beaucoup d'appréhension vous voyez.

Et s'il vous plait ne me dites pas de le dire à mes parents où d'en parler. Car là ou j'en suis, en terminal S, je n'ai pas envie qu'il m'empêche de partir ou qu'ils m'envoient me faire soigner ou je ne sais quoi, ce serait vraiment la mort.

Merci s'il vous plait d'être assez compréhensif.
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[Cendres]

Bonjour,

A priori, si tu ne veux pas en parler à ton entourage, pas te faire soigner, pas voir un professionnel, je ne vois pas trop ce que l'on peut faire, ni comment cela peut s'améliorer. Cela risque fort de t'handicaper dans tes études...si tu te mets à criser lors d'un examen, par exemple...

Ce genre de symptômes, à ma connaissance, part rarement tout seul sans intervention extérieure.

[invite96aa84d8]

J'ai du mal me faire comprendre, j'en suis désolée... Je veux progresser dans la vie, et arrêter de vivre pour les TCAs... J'aimerais vivre pour moi tout cours et non pour ne pas peiner mes proches. Cela ne m'empeche pas d'avoir des rêves d'avenir professionnel. Néanmoins j'habite dans une petite ville ou tout le monde se connait et ayant déjà eu vent d'une situation similaire, les choses se sachent toujours. Je ne peux me risquer d'aller voir l'infermière de mon lycée ou autre pour parler de mes problèmes, cela metterait mes parents au courant. Ils ne comprendraient pas. Mon dieu, ce serait trop affreux...
Depuis petite j'ai toujours du gérer mes états émotionnels toute seule (ayant une mère aimante pour sur, mais assez froide et sèche)...
Quand la déprime était trop importante, mais parents interprétaient toujours tout touts seuls sans me laisser m'exprimer en mettant cela sur le fait que je faisais mon ado malheureuse comme toute les ados... Que le gens s'ils ont de vrais problèmes c'est parce qu'ils le font exprès et que moi je ne suis pas comme cela, je n'ai pas de problèmes, je prétend juste en avoir pour faire comme les autres...
Bref vous voyez le genre.

Je voulais juste savoir si quelqu'un a déjà vécu ma situation, comment se sont passées ses études dans son cas, quelles ont été ses astuces, les pièges dans lesquels il ne faut pas tomber, etc...

Quand on a tout garder pour soi depuis toute petite, plus de 17 ans après, il est quasi impossible d'avouer ou de confier quoique soit...

[Cendres]

Dans ce cas, il faudra voir s'il vaut mieux laisser ce fil ici ou le transférer dans la rubrique "Santé et médecine générale"...les forumeurs compétents en médecine ou les "raguliers" de cette rubrique passant rarement dans celle de psychologie...en même temps, c'est sûr qu'il est à sa place ici...

Pour ton cas, sera-t-il vraiment impossible d'aller voir un psychologue et/ou un médecin de l'Université pour en parler, une fois en métropole, SANS que tes parents soient au courant?

A savoir que si cela nécessite une réelle psychothérapie, il va être difficile de garder le tout secret, à moins de te couper de tes proches, ou de ruser en permanence.

[A voir en vidéo sur Futura]

[mh34]

Bonsoir.
A partir du moment où vous serez majeure, vous n'avez aucune obligation de mettre vos parents au courant et d'une, et de deux les médecins et/ou psy qui vous soigneront ont, par contre, celle du secret médical ; nul ne peut être mis au courant de votre état, NUL, sans votre assentiment ( sauf quelques exceptions mais qui ne vous concernent pas).
Et l'aide dont vous avez besoin, il est impossible de vous l'apporter sur ce forum ( qui n'est pas non plus fait pour des échanges de témoignages, désolée...)

Quand on a tout garder pour soi depuis toute petite, plus de 17 ans après, il est quasi impossible d'avouer ou de confier quoique soit...

Justement, il est grand temps d'apprendre à le faire, vous ne croyez pas? Il serait très étonnant que vous arriviez à gérer cette situation sans une aide professionnelle, et je ne suis pas sûre que ce soit souhaitable, en plus.
Vous devriez profiter de l'opportunité que représente l'éloignement de votre milieu familial pour vous faire aider correctement.
Bon courage.

[JPL]

L'objectif de ce forum n'est pas de répondre à des cas personnels (ce qui est impossible à travers un forum, car cela demande des entretiens avec des spécialistes) mais de discuter de sujets divers concernant la neuropsychologie et la psychologie. Ces quelques pistes étant données il n'est plus possible de t'aider davantage.

La discussion est donc fermée.