Bonjour,
L'article portant sur la relecture de la psychiatrie par Jean-Pierre Olié me me semble frappant d'intérêt. Le constat de la régression depuis une trentaine d'année sur la confusion des traitements des délinquants schizophrènes est en effet déplorable. Remplacer pour diverses raisons la psychiatrie par la prison c'est en effet scandaleux. Mais ce raccourci de commodité entre notre société et et les différents secteurs de "traitement" des personnes n'est pas le seul. La psychiatrie est-elle la seule institution devant s'interroger sur ses responsabilités ?
Les "maladies mentales" ne couvent-elles plus ou moins selon les histoires personnelles et générationnelles ? Les réussites et les échecs des uns et des autres dans cette société de toutes les contradictions ne conditionnent-elles pas l'émergence ou non de ces maladies? Le contexte économique, social, mais surtout le système éducatif (et non pas les enseignants) n'ont-ils pas leur part de responsabilité dans cette préparation de chacun au monde ?
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