quel sport ?

[invite51d17075]

bonjour à tous.
il me semble que très peu de gens font du sport après l'école ( je peux me tromper )
mais beaucoup essayent de s'entretenir un peu.
j'ai posté en psycho pour essayer de comprendre les choix des personnes qui en ont fait après.
car les raisons peuvent être multiples :
- favorisés par leur "morphotype" ?
- initiés jeune à l'école par une discipline particulière.?
- influencés par leur potes brillants dans tel discipline ?
- fascinés par la TV , ou par ce qu'il ont vu ?
- recherche du plaisir du geste "juste" ? ( à l'image d'une réussite pour soi même )
je dois oublier des critères forcement.
mais c'est l'aspect sociologique et psycho qui m'intéresse ici.
très cordialement.

ps : j'ai essayé de ne pas faire une intro trop longue.
-----

[invite0bbe92c0]

Bonjour

bonjour à tous.
il me semble que très peu de gens font du sport après l'école ( je peux me tromper )

Je crois en effet que tu te trompes. Il me semble avoir lu que 40% des français ont un activité sportive plus ou moins régulière; mais encore faut-il que je retrouve les sources.

mais beaucoup essayent de s'entretenir un peu.

Là, il est peut être méthodologiquement délicat de faire un distinguo entre "s'entretenir un peu" et "faire du sport".
D'autant que le questionnement individuel risque d’entraîner une grande dispersion des données. (certains vont dire qu'avec 30 km de vélo par jour ils s'entretiennent un peu alors que d'autres affirmeront qu'ils font du sport en en faisant à peine 50 par semaine )

mais c'est l'aspect sociologique et psycho qui m'intéresse ici.

Moi pas; donc je m'arrêterai là.

[shokin]

Un peu de grain à moudre ici.

Ou peut-être faut-il déjà s'intéresser à l'activité physique durant l'enfance.

Ou là encore.

[invitef08fd5ad]

Sinon tu peux faire un petit questionnaire avec google doc pour avoir + de réponses homogènes

bonjour à tous.
il me semble que très peu de gens font du sport après l'école ( je peux me tromper )
mais beaucoup essayent de s'entretenir un peu.
j'ai posté en psycho pour essayer de comprendre les choix des personnes qui en ont fait après.
car les raisons peuvent être multiples :
- favorisés par leur "morphotype" ?
- initiés jeune à l'école par une discipline particulière.?
- influencés par leur potes brillants dans tel discipline ?
- fascinés par la TV , ou par ce qu'il ont vu ?
- recherche du plaisir du geste "juste" ? ( à l'image d'une réussite pour soi même )
je dois oublier des critères forcement.
mais c'est l'aspect sociologique et psycho qui m'intéresse ici.
très cordialement.

ps : j'ai essayé de ne pas faire une intro trop longue.

[A voir en vidéo sur Futura]

[vep]

Il y a des données intéressantes sur le site de l'inserm, ici

Quelques données qui laissent penser que tu n'es pas dans le vrai quand tu dis que peu de personnes font du sport adultes

Pendant la semaine précédant l’enquête, 46 % des personnes interrogées ont pratiqué une activité physique à un niveau entraînant des bénéfices pour la santé soit plus de 10 minutes, 19 % de personnes ont pratiqué plus de deux heures une activité d’intensité élevée et 42 % se situent en dessous de 10 minutes.

et sur les motivations :

Diverses enquêtes ont permis de caractériser les personnes pratiquant en France une activité sportive.
Les femmes font plus souvent du sport pour des raisons de santé ou d’apparence, les hommes davantage pour le plaisir et la compétition. Plus on vieillit, plus on fait du sport pour la santé. Le contexte social joue un rôle important : plus on a de proches qui pratiquent une
activité sportive, plus grandes sont les chances de pratiquer soi-même.
La pratique des activités sportives de loisirs varie en fonction de l’âge et du sexe : les enfants, les adolescents et les jeunes adultes pratiquent plus que leurs aînés, les garçons plus que les filles. Interviennent également des variables socioéconomiques :
Le niveau de diplôme. Les personnes qui sont les plus nombreuses à pratiquer des activités sportives sont celles qui ont fait au moins une ou deux années d’études après le baccalauréat (88 % de pratiquants en 2003). Les femmes, lorsqu’elles ont fait des études
supérieures, ont pratiquement le même niveau de pratique sportive que les hommes.
Les revenus des personnes. Les individus les plus aisés ont plus fréquemment une activité sportive dans des structures institutionnelles (clubs, salles…), et de ce fait ont une pratique plus régulière.
Le lieu de résidence et l’accès à un environnement favorable (équipements, mais aussi parcs, voies cyclables…). En milieu rural, les chances de pratiquer une activité sportive sont moins importantes qu’en milieu urbain (villes d’au moins 100 000 habitants), et celles d’avoir
un niveau d’activité physique favorable à la santé sont plus importantes dans les villes de plus de 200 000 habitants.
Une quatrième variable s’établit au croisement des catégories socioprofessionnelles et des cycles de la vie familiale qui définissent le temps disponible pour les loisirs. Avoir des enfants en bas âge, travailler dans une petite entreprise ou être à son compte sont des situations qui
réduisent la probabilité d’un exercice physique régulier.

Enfin dernière chose, il faut savoir qu'il existe des addictions au sport.
C'est rare mais ce sont de vrais troubles avec parfois des conséquences importantes sur la santé, la vie sociale et professionnelle des personnes.

[invite51d17075]

merci pour vos réponses.
j'avais d'ailleurs précisé que je pouvais me tromper ( chose faite )
après , cela reste sur du déclaratif non ?
et ma remarque vient simplement de ce que j'observe autour de moi.
merci beaucoup à vep pour son long lien concernant les motivations.
reste un point qui est le choix du type de sport.
parce que des joggeurs et des cyclistes , j'en vois...
mais pour le reste, je pense qu'il faut revenir à la pratique de certains sports jeune.
donc peut être à une forme d'éducation qui reste ancrée.
mais ma remarque est encore problement trop dichotomique.
Cdt

[vep]

reste un point qui est le choix du type de sport.
parce que des joggeurs et des cyclistes , j'en vois...
mais pour le reste, je pense qu'il faut revenir à la pratique de certains sports jeune.
donc peut être à une forme d'éducation qui reste ancrée.
mais ma remarque est encore problement trop dichotomique.
Cdt

Je ne comprends absolument ce que tu veux dire

Est-ce que c'est "hormis le jogging et le cyclisme, les autres sports ne sont pratiqués par les adultes que s'ils ont commencé à les pratiquer dans l'enfance ?"
Si c'est ça, il y a sûrement un peu de vrai mais c'est à mon avis trop caricatural.

[shokin]

Tu peux lire quelques statistiques sur l'activité sportive en Suisse en 2014 ici (notamment à partir de la page 21 pour les différents sports).

[vep]

car les raisons peuvent être multiples :
[...]
- recherche du plaisir du geste "juste" ? ( à l'image d'une réussite pour soi même )
je dois oublier des critères forcement.
mais c'est l'aspect sociologique et psycho qui m'intéresse ici.
.

Au niveau des motivations, le plaisir en est une importante, mais au delà de la recherche du geste "juste", la libération d'endorphine pendant l'exercice est un "renforcateur" important.
Et c'est quand le circuit de la récompense dysfonctionne qu'arrivent les addictions, comme l'addiction au sport 'bigorexie")

[invite51d17075]

Moi pas; donc je m'arrêterai là.

que veux tu dire ?

@vep:
oui, c'est mon sentiment, d'ailleurs en prolongement de ce qu'a dit shokin plus haut.
mais il y a un point ou je n'ai pas été clair.
"faire du sport" est un terme trop large.
il y a une différence entre "taper dans la baballe" au ping pong sur la plage au club med et faire de la compet de tennis de table.
c'est dans le cadre d'une activité de bon niveau que je reliais cela à la pratique étant enfant.

cordialement

[vep]

mais il y a un point ou je n'ai pas été clair.
"faire du sport" est un terme trop large.
il y a une différence entre "taper dans la baballe" au ping pong sur la plage au club med et faire de la compet de tennis de table.
c'est dans le cadre d'une activité de bon niveau que je reliais cela à la pratique étant enfant.

Ok, dans ce cas, les chiffres des pratiquants doivent être très nettement en deçà des chiffres de l'Inserm qui parlent simplement d"activité physique" , terme derrière lequel on peut ranger la ballade du dimanche avec Médor et les enfants, le jardinage, le lavage des vitres ...

[invite51d17075]

Au niveau des motivations, le plaisir en est une importante, mais au delà de la recherche du geste "juste", la libération d'endorphine pendant l'exercice est un "renforcateur" important.
Et c'est quand le circuit de la récompense dysfonctionne qu'arrivent les addictions, comme l'addiction au sport 'bigorexie")

je pense pas avoir été addict, mais jusqu'à la fin de mes études , j'en ai fait beaucoup en compétition.( sur plusieurs sports en même temps )
j'en avais besoin pour évacuer je ne sais quoi.
il se peut qu'il y ait un lien avec ce que tu dis.
mais soit , c'est purement personnel, donc sans objet ici, soit il y a un lien avec certaines endorphines ou autres...
Cdt

[invite0bbe92c0]

que veux tu dire ?

Après avoir soulevé brièvement qu'il y avait quelques difficultés sur l'interprétation quantitative de "s'entretenir un peu" et "faire du sport", je répondais à ta phrase :

mais c'est l'aspect sociologique et psycho qui m'intéresse ici.

Je m'arrêtais là car pour ma part les aspect sociologiques et psycho ne m'intéressent pas vraiment; rien de plus.

[vep]

j
il se peut qu'il y ait un lien avec ce que tu dis.

Cdt

Intéresse toi au circuit de la récompense et à son lien avec les addictions .

Et il existe des addictions sans "produit"

Il existe des addictions sans drogue, entretenues par la dépendance du cerveau à ses propres sécrétions produites par certaines activités.
On peut devenir accroc au travail ou au sport à cause des endorphines, les opiacés endogènes produites par notre cerveau. À cause du stress dû au travail ou à l’effort physique, les neurones à noradrénaline sont suractivés. Pour contenir cet excès, la production d’endorphines augmente, amenant la disparition de l'inconfort et même une impression d'euphorie. Mais lorsque le stress cesse (ou la pratique du sport, ou des activités excitantes), il n’y a plus assez d’endorphines pour contrôler la sécrétion de noradrénaline. L’individu ressent à la fois un manque (d’endorphines) et un malaise dû à l’hypersécrétion de noradrénaline. Il va donc chercher à retrouver ces situations où son cerveau est inondé par ses morphines endogènes.

[invite51d17075]

@Bleudeep
je pense avoir préciser le premier point
quand au second, si cela ne t'intéresse pas, pourquoi intervenir ?

[invite51d17075]

@vep:
merci pour ton mess #14
mais je ne sais y répondre sans évoquer mon cas personnel, ce qui serait déplacé ici.
je précise qu'à l'époque, je ne ressentais aucun stress, tout allait bien.
Amicalement.

[invite51d17075]

je peux en revanche en parler par MP.
sans casser le sens du fil !

[invite0bbe92c0]

@Bleudeep
je pense avoir préciser le premier point
quand au second, si cela ne t'intéresse pas, pourquoi intervenir ?

Mais je n'intervenais plus : je m'étais contenté de quelques remarques que j'estimais utiles car certaines notions me paraissaient (et me paraissent) floues (du moins sur leur aspect quantitatif).

C'est toi qui a relancé. Fini.

[invite51d17075]

pour info je suis tombé sur ce site ( pour répondre à l'aspect quantitatif )
http://www.educnaute-infos.com/artic...122056293.html
ce qui m'impressionne c'est à la fois le nombre, mais surtout les augmentations.
le classement n'est pas inintéressant non plus.
ainsi que le % de femmes qui a probablement explosé en une décennie.
je ne sais pas comment se situe la france par rapport à nos voisins. ( enfin pour la pétanque devant le foot , ça ne m'étonne pas )
reste le point psychologique des motivations qui est probablement divers en fonctiion des sports.