Procrastination - Page 2
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Procrastination



  1. #31
    invite8dbb5707

    Re : Procrastination


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    Salut tout le monde!

    Je me permets de remonter ce thread.

    J'ai 24 et je souffre de procrastination ("bonjouuuur Mélissaaaaaaa")

    Ma vie est un calvaire. Je suis tombée en dépression à cause de cela, j'ai bousillé pas mal de chance (le dernier en date? un stage fabuleux dans un grand cabinet d'avocat).

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  2. #32
    invite21964698

    Re : Procrastination

    Citation Envoyé par Mélissaaa Voir le message
    J'ai 24 et je souffre de procrastination ("bonjouuuur Mélissaaaaaaa")
    En lisant le fil, tu sauras quoi faire! (aller voir un psychologue psychothérapeute formé à la TCC!)
    Courage,
    Clémentine

  3. #33
    invite8dcbb121

    Re : Procrastination

    Citation Envoyé par jmasclef Voir le message
    Bonjour,

    La psychanalyse peut t'aidier à identifier les causes structurales de ton comportement.
    J.
    C'est curieux ce besoin, chez les marins de faire des phrases ..

  4. #34
    invite11e94a45

    Post Conseil de lecture sur la procrastination

    Bonjour,

    Pour celles et ceux que cela intéresse, une approche de la question de la procrastination pas mal faite et très accessible (d'un point de vue comportementaliste) dans le bouquin suivant :

    Comment ne pas tout remettre au lendemain de Bruno Koeltz

    Broché: 285 pages
    Editeur : Odile Jacob (26 janvier 2006)
    Collection : Guide pour s'aider soi-même
    Langue : Français
    ISBN-10: 2738117104
    ISBN-13: 978-2738117106

    Courage à tou-te-s...

  5. #35
    invite732100b4

    Re : Procrastination

    Bonjour,

    Concernant la procrastination :

    - Il y a une sorte de fascination autour du mot "procrastination". La plupart des gens se reconnaissent dans les tableaux cliniques de procrastination. Pourquoi ? Car elle touche tout le monde a des degrés divers. Pour savoir si une personne est réellement atteinte de procrastination a un degré problématique, il existe des échelles appropriées.

    - En france, la procrastination est très peu connue. En revanche, dans les pays anglo-saxon elle est bcp plus prise en compte, en particulier en milieu universitaire ou les etudiants peuvent etre aidés par des psychologues.

    - Connaissant assez bien les publications scientifiques sur la question, j'aurais tendance à dire que la procrastination est une forme d' "enkystement cognitif" de comportements inadaptés sur le long terme. Il est possible, par un travai en TCC, de désenquister ce problème. Cependant, il convient d'être lucide concernant les causes de la procrastination : elles peuvent avoir des causes psychodynamiques plus profondes. Dans ce cas, la TCC serait assez inoppérante.

  6. #36
    inviteecfa568d

    Re : Procrastination

    Intéressant le rapprochement vec la vignette clinique sur l'Homme au Rats... Je crois que ca s'applique a mon propre cas.

    Par rapport aux troubles de procrastination dans les études ,il est important de diagnostiquer si sa motivation pour étudier est Intrinsèque (de l'intérieur) ou Extrinséque (viens du système scolaire, de la famille, etc).

    En général, les gens avec une motivation Intrinséque élévé étudie pour eux même et leur propre connaissances sans se soucier du système scolaire et des attentes des autres. Ils ne supporte pas très bien les évaluations, les récompenses et les classements puisque pour eux, leur motivation est intérieur , donc toute "récompense" et toute tâche imposée par le système ne fait que rendre l'acquisition de conaissance pénible... Elle transforme ce qui était agréable en une corvée imposée par l'extérieur, bref. Idéalement ,ce type d'individu se retrouve plus épanoui dans des études "libres" et "autodidactes" ôu il gére seul ses conaissances.

    Par contre, les gens avec une forte motivation Extrinsèque sont des èléves modèles, qui étudie presque compulsivement pour avoir des "bons résultats" et classements, principalement pour "rendre des comptes"... Souvent élevés dans des familles ou les résulatats scolaires était capitaux, leur motivation intrinsèque sont souvent peu développées, tandis que leur désir de répondre aux attentes est très développé.

    Je parle bien sûr des deux extrèmes, l'étudiant idéal étant celui juxtaposant les deux types de motivation... Celui capable de se motiver tout seul mais arrivant aussi a prendre en compte la motivation sociale et extérieur pour arriver a mettre le focus sur une tâche a étudier.

    Dans mon cas je suis un pur et dur Intrinséque qui lit plein de bouquins de Psychologie divers la veille d'un partiel plutôt que de réviser les notions sur quoi je vais ètre interrogé...

  7. #37
    invitec950cde9

    Re : Procrastination

    Le problème dans cette analyse c'est qu'il est impossible de séparer aussi catégoriquement l'intériorité de l'extériorité, tout comme il est difficile de distinguer le sujet de l'objet qui lui a permis de se façonner et sans lequel il n'existerait pas... l'un étant dialectiquement 'facteur miroir' de l'autre...

  8. #38
    invite752e4cdf

    Re : Procrastination

    Citation Envoyé par jmasclef Voir le message
    Bonjour,

    La psychanalyse peut t'aidier à identifier les causes structurales de ton comportement. Là aussi, se faire conseiller un bon thérapeute est primordial.

    J.
    La psychanalyse est une entreprise de plusieurs années. C'est hors de propos à priori pour un problème précis comme celui-là. Il ne s'agit peut-être que d'une mauvaise habitude prise depuis l'enfance,...juste à rectifier.

    Une technique déjà : si tu penses à quelque chose, faits-la immédiatement si tu n'a pas quelque chose d'autre de toute évidence plus importance à faire tout de suite. Si tu attends ne serait-ce qu'une minute, peut-être une semaine après, tu ne l'auras pas encore faite.

  9. #39
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Procrastination

    La psychanalyse est une entreprise de plusieurs années. C'est hors de propos à priori pour un problème précis comme celui-là. Il ne s'agit peut-être que d'une mauvaise habitude prise depuis l'enfance,...juste à rectifier.
    Ce n'est pas parceque le problème est précis que les causes le sont aussi. Ce n'est donc pas un argument valable, pas plus que de dire qu'il s'agit sans doute d'une mauvaise habitude, surtout prise durant l'enfance, car alors la psychanalyse va justement permettre d'en faire ressortir les origines !


    Je pense plutôt que le critère de choix est la gène occasionnée par le symptome, si elle est forte au point de devenir handicapante (comme ca a l'air d'être le cas ici), je dirais que la psychanalyse serait plus adaptée.

  10. #40
    invitedaa50f9a

    Re : Procrastination

    Bonjour à tous,

    Je suis journaliste pour l'émission 100% Mag sur M6. Je prépare un reportage sur les personnes qui ont du mal a gérer leur temps et qui par conséquent sont souvent en retard. Si cela intéresse quelqun de nous faire découvrir ses astuces pour remédier à ce problème. Vous pouvez me joindre au 0144098210.

    Je vous remercie par avance

    Bien cordialement

    Julie Cohen

  11. #41
    invitecc5fc435

    Re : Procrastination

    Bonjour,

    Je pense être un as de la procrastination ou pour dire simple l'art et la manière de remettre tout au lendemain!

    Mon expérience en est la suivante: je suis bordélique et je n'arrive pas à me motiver à ranger, pour moi c'est une telle corvée que l'idée même de m'y mettre ne m'enchante guère et il m'arrive par conséquent de n'avoir rien à faire de ma journée et de regarder les dégâts comme un observateur incapable de lever le petit doigt.
    En fait le bordel en lui même ne me dérange pas et ne m'empêche pas de vivre sur le plan individuel. Cependant il m'empêche de recevoir des amis ou ma famille chez moi et me contraint donc dans ma liberté d'action.

    Ce syndrome me touche également dans ma réalisation sur le plan professionnel, j'ai fait une formation en arts appliqués et j'ai des aptitudes au dessin, mais l'idée même de devoir mettre en branle mes outils de dessin (peinture, eau, chiffons, pinceaux, papier, table propre, etc...) me rebute. Pourtant j'ai un certain talent qui pourrait plaire à une catégorie de personnes et me permettrait d'avoir des revenus liés à cette activité. Or je ne le fais pas.

    Dire que j'en souffre n'est pas vrai mais je me sent frustré de ne pas faire ce que je devrais ou ce pour quoi je suis fait (ou du moins les choses pour lesquelles j'ai des habiletés).

    Cette tendance se répercute sur beaucoup de domaines de ma vie : les documents administratifs, l'arrosage des plantes, la pratique régulière d'un sport, mon surpoids, l'envie d'arrêter de fumer...
    Ainsi peut-t'on considérer cela comme pathologique du fait même de mon surpoids, et de ma tabagie et aussi j'y pense du manque de confiance en soi qui en découle...

    Je procrastine depuis mon plus jeune âge, avant c'était pour faire
    mes devoirs. Ou encore par extension pour aborder les filles.

    Lorsque je parles de cela à mon psy qui est comportementaliste il ne me donne pas vraiment de solution miracle si ce n'est de faire les choses petit à petit sous forme d'étapes. Dans le cas du rangement il est plus facile d'en faire un petit peu tous les jours au début, plutôt que de faire la tornade blanche pendant 3 ou 4 heures (c'est ce que nécessite l'état de mon appartement, qui malgré tout est plutôt sympa sans boxon!).

    Je ne sais vraiment pas si j'en tire des bénéfices, au contraire cela me pénalise.

    Je pense que c'est un problème de volonté mais là encore je n'ai pas la solution pour me forger plus de ténacité.
    Il me semble qu'en se réalisant positivement notre conscience apprécie cette expérience comme plaisante et libère donc des endorphines qui renforcent le souvenir de cette expérience et que par conséquent notre conscience tendrait à reproduire ce schéma qui a fonctionné et apporté des satisfactions. Bref c'est en forgeant que l'on devient forgeron, mais je pense qu'il existe tout de même des pathologies mentales qui inhibent la volition, notamment la dépression.

  12. #42
    invitebfef5b06

    procrastination

    Bonjour,

    J’ai 55 ans et suis moi-même procrastrinatrice. (Je pense l’avoir été dès l’enfance, même si les conséquences s’en sont fait sentir surtout à partir de l’âge de la vie autonome.)
    J’ai toujours occupé un emploi, j’ai repris des études sur un tard et élevé seule ma fille qui se débrouille bien.

    cela n’a pas été sans combat, j’ai connu, parfois sur plusieurs années, des phases aiguës de procrastination. Celle-ci n’a pas complètement disparu, j’ai seulement appris à la reconnaître et à ruser avec.

    J’espère que mon témoignage pourra aider un peu des personnes dans cette situation effectivement très anxiogène et invalidante.

    Les causes ? Pour ma part, elles sont nombreuses, je pense. Il existe du reste des sites bien faits où sont exposées les causes possibles (et sans doutes multiples !) de ce comportement. C’est intéressant

    Exprimer à des amis ou à des professionnels compétents comment nous pensons que s’est construit peu à peu ce comportement nous aide d’abord à trouver une sorte de confort intérieur. Ça ne suffira peut être pas à résoudre le problème, mais c’est essentiel pour déculpabiliser et se réconcilier avec soi même.

    C’est essentiel car un professionnel formé à l’écoute, c’est avant tout ... une relation. Or, nous sommes pétris de relation, c’est là notre première source d’énergie, notre raison d’être.

    Le professionnel, mais aussi l’ami bienveillant aident à comprendre vraiment que l'on n’est pas seul, que ce n’est pas de la paresse, qu’on n’est pas méprisable etc...

    je me souviens comme de l'un des moments les plus importants de ma vie de cette réponse d’un homme bienveillant, de l’âge de mon père. J’étais littéralement épuisée mentalement, après des années de désarroi, d’incompréhension de moi-même, d’auto dévalorisation . J’ai osé prononcer « Moi, la volonté, je n’y crois plus ! » Et l'ami m’a répondu avec un sourire très rassurant : « Moi non plus ! ».

    Je vous souhaite donc aussi cette merveilleuse bienveillance de la part d’un être de cœur, surtout si vous en êtes encore au stade de vous attribuer à vous-même toute la responsabilité de votre comportement, ce qui n'est absolument pas justifié. Personne n’a voulu être procrastinateur, vous non plus. Vous êtes le premier à en pâtir, même si parfois les comportements ont des retombées sur les autres.

    C’est face à l’autre que nous nous reconnaissons nous-mêmes et donc que nous maîtrisons mieux notre propre vie. De cela, il faudra toujours se souvenir sur le long chemin pour sortir de la procrastination : N’avez –vous jamais fait l’expérience de n’avoir eu aucun courage pour démarrer une tâche, puis d’avoir appelé un ami dix minutes pour parler de tout autre chose, puis ensuite, une fois raccroché le téléphone, d’avoir su vous y mettre, presque allégrement ?

    Procrastiner c’est tourner en rond à l’intérieur de soi même, c’est une prison où l’on cherche l’issue (le sens de sa vie, l’énergie, les gratifications) à l’intérieur de soi, grâce à ses seuls actes, sa seule intelligence. Or, personne ne trouve sens durablement à sa vie, ni énergie, ni gratification s'il le recherche en lui-même uniquement.

    Pour rompre avec ce cercle vicieux, il faut absolument accepter d’ouvrir une fenêtre, se décentrer de soi même, s’aérer le mental, sortir ou passer un coup de fil. l’échange, la relation, une conversation peuvent déjà suffire à commencer à s’en sortir.

    très progressivement, je me suis de plus en plus réconciliée avec moi-même. Par exemple, j’acceptais l’idée que , même si je n’avais pas travaillé pendant des mois, tout en souffrant de ne pouvoir « m’y mettre », j’avais comme tout le monde droit à des vacances , à me dépayser. Car je dois préciser que pendant des années je m’interdisais cela, je restais enfermée sur le campus, ou chez moi, tout l’été etc... Comme pour me punir ?. Bien entendu, c’était un cercle vicieux. Moins je m'aérais le corps et l'esprit, moins j’avais d’énergie pour faire ce que j’avais à faire.

    Maintenant, 35 ans après, je pratique encore cette «auto-réconciliation », sous la forme de discours intérieur (on appelle ça « l’élaboration psychique » !). ça va de la simple petite phrase mentale « allez va, fais-toi plaisir, mets les gants et fais la vaisselle et dans une demi heure, tu verras une cuisine nickel et là, tu te prépareras quelque chose de bon ». Au début, se faire à soi-même ces petits discours intérieurs semble artificiel, mais cela devient de plus en plus efficace et convaincant. Attention ! il ne s’agit pas de cogiter longuement, ce n’est pas de l’auto-analyse, non, il s’agit là de petits encouragements tendres et pleins d’humour pour soi même, un peu comme une petite tape affectueuse et énergique avec laquelle un papa ou une maman encouragerait son enfant : "Allez ! c’est tout ! Fais-le !"

    Le discours intérieur prendra aussi parfois la forme d’une réflexion plus longue et approfondie, avec remémoration , comme par exemple se rappeler la dernière fois qu’on a beaucoup appréhendé et retardé telle ou telle démarche, avant de s’y mettre. Et, se rappeler que finalement ça n’a pris qu’une heure, voire moins, que ça n’avait rien de très ennuyeux ni de terrible. Et inventorier dans la tête les bienfaits qu’on en a eus. Mesurer aussi le contraste entre l’angoisse qui nous étreignait avant de démarrer, et le soulagement après l’avoir fait.

    Mais attention, il ne s’agit pas, là encore, de partir dans la rêverie, ou les regrets stériles, ou la culpabilisation. Non c’est une pensée intérieure construite et maîtrisée, qui est limitée dans le temps et doit être suivie d’un petit acte, si petit qu’il soit (comme de jeter les canettes, que sais-je...).

    Oui, la « conscientisation » des expériences passées réussies aide à en faire d’autres, à recommencer.

    Recommencer, cela ne veut pas dire recommencer par des grandes choses. Le procrastinateur est paradoxalement souvent très ambitieux, exigeant avec lui-même. Encore un cercle vicieux. Il met la barre si haut qu’il est inconsciemment découragé. Plutôt que ne pas réussir à être excellent, parfait, complet, il préfère ne rien faire du tout... (et ainsi,il peut se dire que s'il l'avait fait, cela aurait été très bien !)

    La guérison passe par accepter de commencer par de petites choses car, sortir de la procrastination, c’est apprendre à être modeste, persévérant, c’est apprendre que, de toute façon, il n’y a PAS et qu’il n’y aura jamais de remède unique et radical.

    Vous ne comprenez pas pourquoi vous êtes comme ça ? Mais même si vous compreniez, ça ne servirait à rien ! même si un super thérapeute pouvait tout vous expliquer, il ne pourrait pas tout changer d’un coup de baguette ! vous êtes devenu comme cela de manière complexe, progressivement, vous allez changer, certes, mais en reconstruisant progressivement, petit à petit.

    On sort de la procrastination en conjuguant plusieurs remèdes, dont certains sont très personnels (des petits trucs qui « marchent » pour nous) et d’autres plus « professionnels » (aides thérapeutiques, par exemple).

    Donc, on avance « petitement, modestement, partiellement » ? C’est décourageant ? eh bien non, au contraire ! Parce que dans la vie, ce sont les choses qui se font petit à petit qui sont les plus durables et qui ont le moins d’effets nocifs. Les procrastinateurs sont souvent prudents, réfléchis, perfectionnistes.

    Faire un petit pas, c’est en réalité faire un grand pas. Pourquoi ? parce que c’est nous qui le faisons. Et aussi parce que la vie, l’énergie du monde n’est que dynamisme et changement. Tout est appelé à bouger, changer, évoluer, C’est une loi de la vie, de toute vie. Cela a un avantage : si on bouge un peu, si peu que ce soit, si on fait un pas, le pas suivant sera plus facile, plus naturel, plus gratifiant, la vie elle-même se chargera de nous aider.

    Parfois, le fait d’avoir bougé génère encore de l’angoisse. Mais un des remèdes durables à l’angoisse, c’est l’action. Si vraiment c’est trop dur, si même l’action vous angoisse ou vous décourage encore plus , c’est que vraiment vous avez besoin de l’aide d’un professionnel, un psychologue ou un professionnel formé à l’écoute et à la relation d’aide.

    Donc, en résumé :

    - la relation , le recours à l’écoute professionnelle et bienveillante, et aussi aux amis,
    - la réconciliation avec soi-même,
    - comprendre que les petites actions, les petits changements sont en réalité des pas de géants.

    Mais ce n’est pas tout. Je sais maintenant, avec le temps, que ma « procrastination » peut à tout moment revenir si je ne prends pas soin de ma santé. Moi, c’est le café ! je sais qu’à partir de 6 à 8 tasses par jour, je suis plus nerveuse, je vais d’un truc à l’autre, je commence tout, sans rien terminer et je finis par me décourager.

    Je sais aussi que ça se passe dans le cerveau, et que celui-ci a besoin pour bien fonctionner (et pour accepter le changement qu'on lui insuffle!) de nutriments, d’oxygène et de repos, donc d’une alimentation avec assez de protéines et de produits frais, d’air (une petite marche aide vraiment à voir les choses autrement), de sommeil (soigner les conditions d'un bon sommeil). Quand on procrastine, on a souvent tendance à s’enfermer, à ne plus cuisiner, à manger n’importe quoi, ce qui nous « bouffe » un peu plus d’énergie. On ne sort plus, par honte, ou pour inconsciemment se punir. On dort mal, donc.

    Encore un cercle vicieux.

    Enfin, ce qui m’a vraiment aidée, aussi, c’est

    - le recours à un bon homéopathe, car cette médecine a vraiment des ressources pour certains troubles du comportement, ceux-ci étant liés aussi à la constitution de la personne, « son terrain »,

    - les fleurs de Bach , oui, (« Hornbeam », par exemple, pour ceux qui ont du mal à « démarrer », mais il y en a d’autres, c’est intéressant de lire un ouvrage sur les fleurs de Bach, on y reconnaît plein de comportements)

    - des disques d’enregistrements de musiques étudiées pour aider à la concentration, certains sont sérieux, personnellement, quand je mets ce disque au moment d’étudier ou même de lire, ou de faire un travail durable, je me rends compte que je ne me suis pas interrompue : xxxxxxxxxx hors sujet et lien commercial

    Sur un site, j’ai aussi lu ces quelques conseils qui m’ont aidée :
    - quand on fait un travail (comme par exemple nettoyer la salle de bain), avant que ce soit fini, imaginer ce qu’on fera après (ça permet d’enchaîner mieux),
    - ne pas se dire qu’on va faire tout le ménage en retard depuis un mois, mais se dire « pendant une demi-heure, je fais déjà un peu de ménage » (les procrastinateurs sont trop perfectionnistes, ou alors ils mettent la barre trop haut, ce qui les décourage),
    - accepter que ce ne soit pas parfait (il vaut mieux faire un peu et que ce que ce soit un peu moins mal, même si ce n’est pas parfait du tout, plutôt que de rester à rêver pendant des heures à la perfection qu’on pourrait atteindre si on en avait le courage)

    Et pour moi, j’ajoute : je vais beaucoup mieux depuis que je me simplifie la vie, que je « jette » ou donne tout ce dont je ne me suis pas servi depuis quelques années,par exemple.

    Je voudrais ajouter, pour vous encourager : cette procrastination a pourri une partie de ma vie :diable, mais il est tout aussi vrai que d’avoir dû la dépasser, avec persévérance et modestie m’a apporté je pense des qualités relationnelles qui me servent maintenant dans ma vie professionnelle et personnelle.

    Martine
    Dernière modification par Zozo_MP ; 21/04/2011 à 21h54. Motif: Lien commercial supprimé par la modération

  13. #43
    Zozo_MP

    Re : procrastination

    Bonsoir chouette59120

    Merci pour vos informations mais sachez que notre Forum n'a pas vocation à recueillir ce type de témoignage car il existe des sites spécialisés pour cela.

    Nous vous demandons de tenir compte de cette remarque, si d'aventure vous postiez à nouveau sur un des forums de Futura-Sciences ?

    Cordialement
    Pour la modération.
    .

  14. #44
    invitebfef5b06

    Re : procrastination

    Madame, Monsieur,
    je tiendrai compte de votre remarque bien que j'avoue ne pas comprendre.
    Les précédents messages sur le sujet me paraissaient autant sinon davantage exprimer une souffrance qu'apporter une précision scientifique, ce que je reconnais volontiers n'être pas en mesure de faire.
    Avec toute ma considération.
    Martine

  15. #45
    invite0d9b69c3

    Re : Procrastination

    Ceci n'est que mon avis, mais attention ! On colle souvent le grand mot "Procrastination" à la fainéantise, les gens commencent alors à lui attribuer les caractéristiques d'une maladie, et deviennent défaitiste (=il faut absolument un médecin pour soigner cela). Ce qui importe, c'est d'avoir de l'ambition et de la motivation, beaucoup de monde s'en sort sans personne, juste avec quelques efforts supplémentaire (accrocher une liste des choses à faire sur un mur, se faire une liste de nos objectifs pour les jours qui arrivent, ou l'année qui suit, et s'y tenir).

    Par exemple, un amis ne travaillait pas alors qu'il le devait, pour les cours. Il me disait à chaque fois comment il n'arrivait pas à se mettre au travail, comment il pouvait passer une journée entière devant la télé à regarder des choses qui ne l'intéressaient même pas. Alors tout simplement, je lui ai proposé de l'appeler toutes les heures, pour voir si il travail, et on s'est mis d'accord qu'il m'écouterait. Et ça a marché du tonnerre, il s'est mis à travailler, je devais appeler de moins en moins, et maintenant il travail sans que je l'appelle.
    On pourrait même améliorer le système avec des récompenses lorsque les choses sont faites, et des punitions lorsque elles ne le sont pas.

    Un autre petit conseil, ça peut grandement aider, je ne sais pas de quel type de procrastination vous souffrez, est ce continuer un projet sur le long terme, ou toutes les actions qui demandent d'être faite sur le court terme et qui sont remises au lendemain ?

    En tous cas, une bonne manière, si vous devez payer vos factures par exemple, au lieu de vous dire "oh, je vais devoir aller payer mes factures, me lever, prendre mon porte feuille, les factures...", décomposez le mouvement : d'abord, se lever de son canapé, faites le, sans aucun autre but a coté, vous verrez c'est facile tout d'un coup. Ensuite, prendre les factures, dites vous que vous les prenez juste pour toucher la texture du papier, vous y arriverez sans soucis, maintenant, mettre vos chaussures et aller sur le paillasson...

    La chose à retenir est que tout est dans la tête, et que par un effort conscient vous pouvez tout faire.

    Je vais citer le cardinal de Retz : "Il se trouve assez de personnes qui ont du mérite, du courage et de l'ambition et qui roulent dans leur esprit des pensées générales de s'élever et de rendre leur condition meilleure; mais il s'en rencontre rarement qui, après les avoir formées, sachent faire le choix des moyens qui sont propres à l'exécution, et qui ne se relâchent pas du soin continuel qu'il faut pour les faire réussir, ou, quand ils s'en donnent la peine, c'est presque toujours à contretemps, et avec trop d'impatience d'en voir le succès."

    Que ce soit payer ses factures ou devenir un musicien accomplit, une fois qu'on a envi de faire quelque chose, il faut se booster dans sa tête pour faire cette chose. Pour certains c'est naturel, pour d'autre il va falloir faire plus d'effort avant que ça devienne une habitude.

    La procrastination en fin de compte, ce n'est qu'un trait de caractère, qui peut être changé avec de bonnes habitudes.

  16. #46
    invite5e279b10

    Re : Procrastination

    Citation Envoyé par SkyLy Voir le message
    Que ce soit payer ses factures ou devenir un musicien accompli, une fois qu'on a envie de faire quelque chose, il faut se booster dans sa tête pour faire cette chose.
    oui, c'est ça! c'est juste une question de volonté: si on veut on peut; fastoche!

  17. #47
    invitebfef5b06

    Re : Procrastination

    Ce que vous écrivez me paraît pertinent (voir ci après), la procrastination est vraiment quelque chose avec quoi il faut ruser. Il faut la combattre, certes, mais pas de front, et de manière subtile, cool...
    votre mail témoigne d'une bonne connaissance du problème et a l'avantage aussi de prendre en compte à la fois la réalité de cette grosse difficulté, et la nécessité de réagir, de se responsabiliser.


    "par exemple, au lieu de vous dire "oh, je vais devoir aller payer mes factures, me lever, prendre mon porte feuille, les factures...", décomposez le mouvement : d'abord, se lever de son canapé, faites le, sans aucun autre but a coté, vous verrez c'est facile tout d'un coup. Ensuite, prendre les factures, dites vous que vous les prenez juste pour toucher la texture du papier, vous y arriverez sans soucis, maintenant, mettre vos chaussures et aller sur le paillasson... [/I][/I]

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