Il me semble que le modèle du Big Bounce (c'est à dire Big Crunch d'un univers antérieur, suivi du Big Bang de celui-ci) a du plomb dans l'aile. Ledit modèle s'appuie sur l'hypothèse de la gravitation quantique à boucles, qui postule que l'espace-temps est discret (c'est à dire constitué de "points" espacées par une longueur de Plank). Or, des observations récentes (du spectre ou de la longueur d'onde des atomes ?) auraient prouvé que l'espace-temps est continu, et non "granulaire".
Votre serviteur a sciemment employé le conditionnel, car ne disposant pas de références précises sur le sujet ; tout ce que vous venez de lire est issu de souvenirs labellisés "lu sur un site sérieux mais chaipulekel". Si quelqu'un qui a eu vent de l'affaire pouvait nous en dire davantage - et avec plus de précision aussi pendant qu'on y est - ce serait formidable.
L'accélération de l'expansion ne garantit pas une fin déchirante (Big Rip) : les chances d'une fin glaciale (Big Chill) sont égales.
[En guise de résumé pour ceux qui ne sont pas familiers des concepts ci-dessus, le Big Rip postule que l'expansion prendra le dessus sur la gravité et ultérieurement sur la force électrofaible. Dans ce cas, les galaxies et les systèmes stellaires se déliteront, puis les molécules et les atomes aussi.
Le Big Chill est moins cruel et nous propose une expansion limitée aux espaces intergalactiques. Dans ce cas, la natalité stellaire déclinera tranquillement (il y aura de moins en moins de matière pour allumer de nouvelles étoiles, et toutes mourront de leur belle mort) et l'univers finira noir et froid comme l'intérieur d'un caveau.]
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