Bonjour,
Étant donné que l'orbite de Mercure ne peut être complètement expliqué qu'avec la RG, je me demandais si la trajectoire de Parker Solar Probe qui passe beaucoup plus près du soleil doit être aussi calculé avec la RG plutôt qu'avec Newton ?
C'est histoire de mieux appréhender les ordres de grandeur des effets relativistes de la masse du soleil.
Merci d'avance.
Je cite cet article : An orbital model for the Parker Solar Probe mission: Classical vs relativistic effectsEnvoyé par Garion
La correction relativiste est déjà mise en oeuvre en routine dans les éphémérides planétaires qui servent à calculer les trajectoires des sondes orbitales, quelle que soit la mission. La correction est obtenue en utilisant les équations du mouvement d'Einstein-Infeld-Hoffmann, c'est-à-dire un système d'équations différentielles du mouvement dont la métrique est proche de celle de la relativité générale (approximation post-newtonienne d'ordre 1).
L'article donne l'ordre de grandeur de la correction relativiste attendue (schéma ci dessous c'est la courbe en pointillé)
Fig. 2. Module de l'accélération transmise à la sonde solaire Parker par les planètes de Mercure à Saturne lors de son approche du périhélie 13 en fonction du temps en jours (ligne continue). La contribution relativiste est également indiquée (ligne pointillée).
Parcours Etranges
Merci pour la réponse. Je n'aurai pas cru qu'on corrigeait systématiquement.
Dès lors que la précision de la mesure sur la position et la vitesse des engins entre dans le domaine des écarts prévus par la théorie, ça devient systématique.
Ca permet à la fois de tester la théorie et d'améliorer la précision des trajectoires.
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