Ce jour un article de futura-science argue qu'il ne faudrait pas utiliser la chloroquine au titre que "le rythme de la science n'est pas celui des médias".
Certainement avons nous à faire ici à un excellent journaliste expert en recherche fondamentale.
Cependant, le temps de l'action n'est pas celui de la contemplation. Il serait fort négligent de bacler une étude si il n'y pas d'urgence. Mais il serait inapte de rester passif à contempler si une action urgente est requise.
Le temps de l'action, n'est pas celui de la contemplation.
C'est ce qui fait la différence entre le patricien et le théoricien, entre l'homme d'action et l'homme de réflexion, entre l'homme sur le terrain et le bureaucrate.
Quand il faut agir, il faut savoir faire des choix, y compris parfois lorsque l'on n'a pas toutes les données du problème en main.
C'est ainsi : souvent l'homme d'action agit au pifomètre, chose impensable pour le bureaucrate calculateur. Les chefs d'opérations ont "du nez". Ils ont à tâtonner dans la pénombre.
Nul doute que les praticiens vont utiliser la chloroquine, puisqu'il savent comment administrer la molécule, qu'elle semble avoir quelqu'effet, et qu'elle est disponible.
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