Je suis en train de relire la série des Odyssées d'Arthur Clarke. Dans 2061 : Odyssée 3 Heywood Floyd se souvient brusquement d'un vers dont il est incapable de retrouver l'origine dans sa mémoire (I too take leave of all I ever had). Il se dit que l'ordinateur de la station spatiale mettrait pas mal de temps (peut-être 10 minutes) pour le retrouver dans l'ensemble de la littérature anglaise et Arthur Clarke devait penser en 1987 (date de l'édition originale) que cette durée émerveillerait le lecteur. Avec Google il m'a fallu 0,25 s ! Il est tiré d'un obscur poème écrit sur les champs de bataille de la première guerre mondiale.
Quand on sait qu'Arthur Clarke a toujours appuyé ses romans sur des données scientifiques remarquablement solides on voit à quelle vitesse les choses ont évolué dans la réalité. Mais nous sommes toujours incapables d'aller nous-mêmes visiter les environs de Jupiter contrairement aux héros de ses livres qui pouvaient le faire dès 2001.
Référence du poème :
http://www.firstworldwar.com/poetsan...a_farewell.htm
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