salut , d’après le rasoir d’Ockham la chimie est suffisante pour expliquer les réactions chimique ,
mais moi j'aimerai voir comment le quantique peut expliquer une réaction chimique par des fonctions d'ondes et intrications etc
par exemple :
2 H2 + 1 O2 donne 2 H2O
je suis curieux de voir une démonstration quantique , merci .
salut , je vous invite à chercher des liens qui parlent de chimie-quantique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chimie_quantique
http://www.sciences.ch/htmlfr/chimie...uantique01.php
http://www.chm.ulaval.ca/~chm13212/Notes05/Notes.pdf
c'est très compliqué tout ça ,
je pense que ces phénomènes quantiques apparaissent seulement en basse température avec la supra-conductivité .
est ce que cela veut dire qu'à température ambiante le rôle du quantique est négligeable dans les réactions chimiques ? merci .
Bonjour,
Ce bien parque ce n'est pas plus compliqué qu'un atome que l'on a pu se passer du quantique en chimie
La raison c'est l'émergence qui évite la complexité croissante.
Heureusement que pour connaitre la pression d'un gaz on a pas besoin de calculer le mouvement de toute ses molécules ou de tout ses atomes
Bien sur quand on s’intéresse à la structure des molécules on est à la frontière entre la chimie et la physique et là la MQ opère.
ça me fait penser XXXX inutile XXXX que la décohérence peut être vue plus positivement comme une émergence donnant des propriété locale et temporelle bien utile pour nous
Dernière modification par obi76 ; 23/04/2012 à 17h03.
salut , au 19eme siècle la chimie ne connaissait pas le quantique ,Envoyé par DomiM
mais au 20eme siècle , le quantique a apporté beaucoup de choses à la chimie , comme les cases quantiques , les orbital , E = h.mu .classification périodique ..etc
je cherche d'autres exemples d'influence du quantique sur la chimie , merci .
Salut,
Un exemple classique est la stabilité (l'énergie) des cycles aromatiques (le benzène et consort). Et aussi le fait qu'il n'existe qu'une seule sorte de molécule de (par exemple) diméthyl ortho benzène (selon la chimie classique, il devrait y avoir deux molécules différentes).
Ceci est dû au fait que les électrons sont délocalisés autour du cycle des 6 carbones, expliquant que les doubles liaisons n'ont pas une place précise mais diminuant aussi l'énergie totale. C'est bien expliqué dans Feynman (livre mécanique quantique) qui aborde justement ces aspects de l'influence du quantique à chimie. Y compris la couleur des colorants
http://fr.wikipedia.org/wiki/Benz%C3...A9som.C3.A9rie
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
Mais cela a il un intérêt dans les réactions chimiques entres de très nombreuses molécules ?
peut être que dans les molécules complexe , les atomes utilisent la délocalisation quantique pour communiquer entre eux .
Attention, vous parlez de deux choses différentes.
Dans les molécules très complexes (des milliers d'atomes), effectivement, noureddine a raison. La délocalisation et le transport des électrons dans la structure moléculaire peut jouer un rôle. En tout cas pour les colorants, la chlorophylle,... La MQ peut être nécessaire pour décrypter ces effets.
DomiM tu parlais de nombreuses molécules. Là on ne peut plus seulement parler de chimie !!!! Il peut encore y avoir des réactions chimiques. Mais celles-ci se font deux molécules par deux molécules (je crois qu'il existe des réactions très rares à trois molécules). Eventuellement par chaines de réactions(parfois très longues, comme dans la polymérisation). Pour ces réactions individuelles, les réponses précédentes s'appliquent. Avec une complication (non discutée précédemment), la présence des molécules voisines modifie l'environnement (par exemple en modifiant la constante diélectrique du milieu comme avec les solvants, ou en entrainant une solvatation, en déformant les molécules, etc...).
Par contre, avec ou indépendamment de ces réactions chimiques, on a les effets liés aux grands nombres de molécules. C'est alors un effet statistique. Cela est bien décrit par la physique statistique. La physique statistique utilise un ensemble d'outils (fonctions de partition, fonctions thermodynamiques, calculs statistiques,...) et une description individuelle des molécules. Pour cette description individuelle on peut avoir une description classique ou quantique (par exemple, pour le caractère indiscernable, pour les niveaux d'énergie d'excitation : rotations, vibrations,...). Cela conduit alors à différents comportement statistiques y compris des statistiques dites quantiques : Fermi-Dirac (impliqué par exemple dans les propriétés des isolants, conducteurs et semi-conducteurs), Bose-Einstein (corps noir, laser, superfluidité, supraconductivité, condensats,...)
Mêler tout ça ensemble peut être très très compliqué. Tout l'art du spécialiste du domaine va consister à établir des modèles réalistes, à placer les approximations nécessaires (aux calculs) là où c'est acceptable, etc.... Exemple, le ferromagnétisme ne peut se comprendre qu'avec la MQ, mais des calculs exacts sont impossibles. Il existe donc différents modèles, plus ou moins sophistiqués, avec des domaines d'utilisation parfois différents. Modèles mêlant chimie, MQ, physique classique, statistique, données expérimentales, paramètres arbitraires à ajuster, etc...
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Bonjour,
Merci Deedee81
Ces simulations permettent elles de tester des réactions virtuelles ?
J'en ai trouvé une : H2 + Br2 = 2 HBr et c'est rapide mais ça n'utilise pas la MQ
Les gaz H2 (dihydrogène) et Br2 (dibrome) cohabitent sans réagir dans le noir, mais la lumière (les UV) casse les molécules de Br2 en deux atomes excités de brome, notés Br°. C'est la réaction d'initiation. Ces atomes trés réactifs sont des intermédiaires réactionnels.
Ils réagissent ensuite avec le H2
Br° + H2 = HBr + H°
On peut voir qu'un autre intermédiaire réactionnel est créé, qui lui aussi réagira avec le Br2. Cette réaction est la réaction de propagation, car c'est elle qui créé le HBr, produit final de la réaction chimique.
Comme les intermédiaires réactionnels sont très réactifs, si deux se rencontrent, ils s'assemblent immédiatement (réaction de rupture)
