Bonjour à tous
Qui pourrait nous parler de la Force Contre-Electromotrice dans un alternateur ?
C'est un phénomène dont on ne parle presque pas dans le domaine de l'éolien.
Et pourtant, quiconque a expérimenté les générateurs s'est rapidement aperçu de cette "force en retour" lors de la
connexion à une charge (batteries, ampoules, etc.) ; "force en retour" qui freine considérablement la rotation de l'aternateur
(& qui donne un mal fou à ma perceuse sur le banc d'essai !)
Les questions sont basiques mais ô combien déterminantes...
Approximativement, quelle proportion de la puissance mécanique (de la source de rotation : l'hélice) est "consommée" par cette FCEM ?
La FCEM est-elle moins importante si le stator est sans noyaux de fer (les alternateurs discoïdes type H.Piggott)
(je ne parle, ici, pas du "cogging", l'accrochage des aimants sur le fer stator)
Dans son manuel "Autoconstruire son éolienne", Hugh Piggott cite cet exemple concernant les pertes de puissance d'un aternateur de 200W ; 24V ; 8,3A ; 2,6ohms
Perte puiss. = résistance(2,6) x (courant(8,3) x courant(8,3)) =180W de perte stator
L'alternateur devra donc recevoir au moins 380W (200W + 180W) de force mécanique pour générer 200W.
(je passe volontairement outre les perte dues aux ponts de diodes, aux roulements, frottements divers, qui sont sans rapport au problème).
C'est là que je me heurte à mon ignorance.... : à ces 180W de perte stator, combien de plus seront perdus à cause de la résistance mécanique de la FCEM (& donc à fournir en plus des 380W) ?
A moins que.... ces 180W de perte stator et la FCEM soient une seule & même chose ?
Mais est-ce vraiment le cas alors que la perte stator semble etre purement électrique (perte par échauffement des bobines) et la FCEM plutôt eletromagnétique (perte de puissance mécanique par effet de frein) ?
Qui pourrait développer ?
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