Bonjour,
Dans le cadre d'un projet, je cherche à mesurer le rythme respiratoire d'un chien, et plus précisément l'arrêt de la respiration de l'animal.
J'ai pensé à utiliser un capteur de pression ou de force qui permettrait de détecter si le thorax de l'animal n'est plus en mouvement.
Pensez-vous qu'avec ces types de capteurs cela est possible?
Merci d'avance.
J'aime pas le Grec
Non pas doublons puisque l'autre sujet consiste à savoir COMMENT mesurer la respiration animale en générale. Là; la question est plus ciblée.
réfléchis un peu....
il y a de multiples façons d' extraire un signal depuis la respiration d' un être doté de poumons....
Qui dit respiration dit:
entrée-sortie d' air depuis les poumons
variation du volume pulmonaire
modification des dimensions de la cage thoracique -et du diaphragme (difficiles à mesurer, celles-là)-
contractions des muscles respiratoires etc...
Un clebard, c' est relativement gros, et ça acceptera mes mêmes méthodes que celles utilisées sur les hommes.
Puisque tu es en biomédical; cherche ce qui se fait chez les bêtes à 2 pattes, soi-disant dotées d' intelligence....
Chaque méthode d' extraction de signal a ses avantages.. et ses inconvénients; dont la facilité de mise en oeuvre, la facilité et la stabilité de l' appareillage (le chien n' est pas forcément coopérant, il va gigoter, se gratter et finalement arracher l' appareillage... (ou le manger!))
Pour ce qui est des 'mouvements' de la cage thoracique, il y a:
la distance entre 2 points distants (diamètre thoracique).
le contenu thoracique se comporte comme une résistance (ou plutôt une impédance) qui varie de façon en principe comme une fonction monotone de la distance entre les électrodes de mesure. Tu colles 1 electrode de type ECG de chaque côté du thorax, tu branches sur un système de mesure d' impédance basse fréquence et le tour est joué . C' est utilisé sur les moniteurs ECG/respi du commerce.
Ou alors tu constates que la longueur d' une ficelle qui fait le toue de la cage thoracique change légèrement quant Médor respire. Il y a plein d' implémentations pratiques de ça:
la jauge de mesure pléthysmographique à mercure (ou à n' importe quelle sauce conductrice): tuyau qui fait le tour du volume, fermé aux deux bouts, qui sont accrochés ensemble; ici aussi tu piques 1 electrode dans chaque bout, et tu mesures les variations de la résistance. Tu peux aussi mesurer les variations de la pression dans le tuyau.
Dans tous les cas l' amplitude de variation est faible, mais les ampli suivis de filtre pour arrêter la composante continue et les fréquences parasites (> 1 Hz par exemple) ça existe...
Tu envisages la mesure de pression. Je te souhaite du plaisir si tu prends cette solution: tu vas avoir de la peine à trouver un capteur très sensible, et acceptant une plage de pressions très vaste quand même ... sinon le moindre mouvement parasite ... et les changements de pression atmosphérique, ainsi que la dilatation du gaz/liquide sous l' effet de la chaleur- vont te faire dépasser la plage de mesure du capteur... et tu auras un signal constant car écrêté...
Tu parles peut-etre de mesure de 'pression' en pensant aux appareils d' exploratioin fonctionnelle respiratoire (la boîte où on enferme le bonhomme pour mesurer les volumes et les résistances thoraciques par pléthysmographique
Les très légères variations de pression dans la boîte sont enregistrées et sont une image du volume pulmonaire....auquel s' ajoute l' air déjà sorti des voies aériennes en expi (qui se -re déduit en inspi... si les voies aériennes sont libres...) mais regarde bien le sujet: le bonhomme porte un masque respiratoire ( qui mesure les débits instantanés)
http://www.agora.crosemont.qc.ca/din...r/fpmsl017.pdf
Sur ton autre post il y en a l' implémentation chez la souris (sans le masque respi!)
çette méthode me paraît un peu scabreuse dans le cas de Médor...
Donc: IMPEDANCE transthoracique, c' est la solution standard .
Il y a 1 alternative utilisée anciennement (moniteurs Siemens d'il y a 30 ans): thermistance en face du trou de nez: l' air expiré est à 37 °C environ, et celui inspiré est nettement plus froid
SI le capteur est bien fixé (pas si facile) tu n' auras aucun artefact..
Décide-toi; ensuite l' implémentation, c' est de l' électronique classique....
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Ah, cela a déjà été dit, mais pour la mesure d' impédance transthoracique, rase bien la peau de Médor en regard des électrodes.... et largement autour, pour que le sparadrap de fixation colle tienne bien!!!
rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant.... (Pierre Dac...)
Bonjour
Le plus fiable (et le plus simple et moins couteux à mettre en œuvre) reste le petit micro placé devant la gueule du chien.
