Bonjour,
je ne comprend pas comment est-ce possible d'utiliser un mélange eau+glycol ayant une température d'ébullition d'à peine plus de 100°C dans un capteur solaire où les température de stagnation atteignent 180°C???
le mélange rentre-t-il en ébullition??
Merci pour vos réponses
Bonjour,
Je pense que votre cas correspond à un chauffe eau solaire.
Le liquide de transfert doit :
- ne pas geler la nuit et en cas de fort gel, donc glycol pour -20° probablement pour l'Europe de l'Ouest.
- permettre le chauffage jusque 80° maximum
Le second impératif n'impose pas au liquide de transfert une température supérieure à 100°, il faut que le circuit prévoit une évacuation de la chaleur excédentaire en plein soleil en été. Le constructeur devrait pouvoir vous renseigner sur ce dispositif.
Comprendre c'est être capable de faire.
oui en effet c'est le cas d'un chauffe eau solaire. La température de stagnation est bien la température max qu'atteint le capteur (souvent supérieure à 130°C), le rendement est alors nul (déperditions max). Comment alors, le fluide primaire de l'absorbeur ne rentre pas en ébullition?
Bjr à toi,Envoyé par totor6789
Effectivement "température de STAGNATION" est un chose. On évite donc d'atteindre la température de stagnation par la CIRCULATION du fluide en question qui va céder
ses calories dans un liquide à rechauffer.
TANT QUE ça circule ça reste NETTEMENT en dessous de telle température (180°)
Bien sur si on laisse en plein soleil SANS rien faire (pas de circulation) ça monte forcément en température !!
J'ai eu qq problémes à ce niveau lors de la mise en place de mon capteur solaire. (Une bulle d'air conséquence faisant
"pédaler" le circulateur ...dans le vide). Ca n'a pas manqué de vaporiser au niveau du capteur.
Mais comme j'avais un sytéme à circuit ouvert (vase d'expansiion ouvert) , ça n'a pas dépassé les 100°.
Mais bon c'est avec de GRANDES précautions quil faut remettre en ordre (eau BOUILLANTE).
NON le capteur n'atteint pas des valeurs si élevées, TANT QUE de l'eau circule en permanence.
Le capteur céde ses calories à l'eau du ballon à rechauffer.
Il se peut que si trop largement dimensionné ,en plein été l'eau, du ballon atteigne le maxi (100°). Il est bon dans ce cas de prévoir un circuit
de décharge (radiateur) qui sera chargé d'évacuer les calories en surnombre.
A+
Dernière modification par f6bes ; 19/01/2012 à 13h17.
Si la pression est assez élevée, il n'y aura pas d’ébullition.
En prenant la formule de Duperray (http://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_de_Duperray), on voit qu'à 130°C, on arrive à moins de 3 bars absolu soit moins de 2 bars relatif, ce qu'une plomberie classique sait encaisser.
Bon à 180°, on frise les 10bars relatif, là ça rigole déjà moins...
Jusqu'ici tout va bien...
Merci de vos réponses.
Cependant, comment savoir à quelle température se trouve le liquide en circulation, connaissant le rendement instantané? Bien sur, cela dépend de la température de l'eau dans le ballon, et de l'efficacité de l'échangeur... Mais pour caractériser ce dernier justement, peut on faire l'hypothèse d'un deltaT de 30°C entre la Tambiante et la Temp du fluide caloporteur?
Remoi,
Hum, suffit de mettre une sonde de température DANS le LIQUIDE au NIVEAU du panneau solaire.
Tu compares cette température à celle de ton ballon d'eau chaude. (caapteur de température aussi)
TANT QUE température panneau supérieure à celle du ballon alors le circulateur fonctionne. L'échange de calorie est effectué. Lorsque les températures sont IDENTIQUES alors le circulateur
s'arréte. Prévoir tout de meme un différentiel de qq degrés.
C'est comme cela que fonctionne mon systéme. Dés que la température pannneau est SUPERIEURE de 4° à celle du cumulus alors le circulateur
est en route.
Pas de raison d'attendre un écart de ...30°!!!
La température ambiance EXTERIEURE ...on s'en fout !
A+
