Bonjour à tous,
J'ai un manometre réalisé à l'aide d'un tube de bourdon.
Je me demandais si ces manometres avaient une dérive en température importante le tube ressemble à du cuivre.
Fred
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Bonjour à tous,
J'ai un manometre réalisé à l'aide d'un tube de bourdon.
Je me demandais si ces manometres avaient une dérive en température importante le tube ressemble à du cuivre.
Fred
Bonjour,
Il y a certainement une dérive due à la température.
Il faut cependant relativiser par rapport à la précision de construction de l'appareil et à la précision globale qui comprend les erreurs de lecture, les pulsations, les graduations, l'épaisseur de l'aiguille, l'hystérésis,......
Autre phénomène à prendre en compte est : la température est due à la température ambiante, car la température du " fluide " est insignifiante puisqu'il ne traverse pas l'appareil. Le seul échauffement du au fluide serait celui engendré par les pulsations de pression s'il y en a.
Une approche consisterait à trouver la variation des caractéristiques mécaniques du tube de bourdon en fonction de la température.
Merci pour ta réponse,
Initialement ce sont des manomêtres 0-10bar à poser sur les réducteurs de pression d'eau potable.
J'aimerais m'en servir pour mesurer temporairement une pression d'huile moteur pour vérifier le circuit d'huile.
(pompe, clapet de décharge, anomalie).
Je ne cherche pas une grosse précision 0.5bar c'est déjà pas mal .
A priori au vu des docs que j'ai vu pour d'autre mano on peut espérer +/-1.6% avec une temperature MAX de 60°C ambiante donc ça devrait le faire.
Fred
Si c'est pour faire ce type de mesure, tu as tout intérêt à installer entre ta prise de pression et le manomètre un robinet qui permettra de " lisser " les variations de pression de l'huile. Car la pression d'huile ne doit pas être très stable pour lire une mesure.
Autre point important, il faut impérativement purger l'air entre la prise de pression et le manomètre pour éviter la mise en vibration de l'air.
Eviter également les " syphons " qui emprisonnent l'air dans les points hauts.
peu importe si il reste de l'air dans le circuit , au contraire ça fait une elasticité qui reduit les vibration transmise au manometre
peu importe la temperature de l'huile : elle ne circule pas dans le manometre , donc les quelques goutte d'huile chaude qui arriveront dans le manometre seront vite refroidie
Ok merci pour votre aide!
Sinon diminuer la section de passage pourrait elle réduire les vibrations transmises au mano?
Je dois me faire un adaptateur je peux donc choisir la section de passage entre la rampe de graissage et le manometre.
Fred
Bonjour,
C'est la raison pour laquelle j'ai préconisée de mettre un robinet entre la prise de pression et le manomètre. S'il y a trop de vibrations, tu fermes doucement le robinet jusqu'à ce que l'aiguille ne bouge presque plus. Plus le robinet est petit et plus c'est facile. Le 1/4 de tour est à éviter, mais si tu n'as que cela, en y allant tout doucement, il fera l'affaire. Le mieux, c'est un robinet à pointeau, mais difficile à trouver en dehors de l'industriel.Sinon diminuer la section de passage pourrait elle réduire les vibrations transmises au mano?
De même lorsque tu ouvres le robinet pour mettre la pression, vas-y doucement sur l'ouverture car j'ai vu sur des manomètres de précision avec miroir de parallaxe, aiguille très fine et grand diamètre, les aiguilles pliée à l'équerre, la partie centrale avait suivi l'accélération à la mise sous pression, mais pas le bout de l'aiguille.
Ok merci,
Ça risque d'être un peu chaud de mettre un robinet.. C'est déjà pas mal galère avec ces filetages je vais me résoudre
à faire un tout petit trou pour faire passer la pression je pourrais toujours l'agrandir .
Fred
Bonjour,
Un amortisseur est effectivement une solution pour diminuer les pulsations, il y en a d'autres.
- Un manomètre à bain d'huile a l'avantage d'amortir mécaniquement tout l'appareil, y-compris son horlogerie (en plus de dissiper la température).
- Il existe des appareils à horlogerie amortie, un pot à huile sur l'axe qui le freine, dispositif extrêmement rare il faut bien l'avouer.
- Le plus simple reste un enroulement de capillaire qui refroidit ET amortit, sans réglage, donc sans variation entre deux campagnes de mesures.
Les manomètres sont plutôt tolérants sur le fluide qu'on leur fait mesurer tant que celui-ci ne risque pas de s'y solidifier, auquel cas un séparateur s'impose. L'huile moteur ne pose pas de problème pour les manos standards. Mais comme elle transmet instantanément les variations de pression, l'amortissement est effectivement recommandé pour l'usage prévu. L'amortisseur est en robinet à réglage micrométrique qui lamine le fluide et cause donc un freinage, aussi bien à la montée qu'à la baisse, qui ralentit fortement la lecture.
Le tube de Bourdon réagit bien entendu à la température, comme tous les matériaux, mais la bonne pratique est de limiter celle-ci plutôt que de chercher à la compenser. Le capillaire est à ce point de vue le plus simple et efficace. Il a de plus l'avantage de permettre de placer l'appareil à distance du point de mesure.
enfin, la position de l'appareil est plus importante que la température: la grande majorité des appareils sont prévus pour un fonctionnement à la verticale. Si un tel appareil est utilisé à plat, ses indications peuvent être faussées.
Ce qui nous amène à la précision: tout accessoire rajouté à un appareil d'une classe donnée le fait passer dans la classe inférieure. Soit un appareil de classe 1,6 qui devient un classe 2,5. Sachant que la classe de précision indiquée ne s'applique qu'au tiers central de l'échelle, les portions inférieure et supérieure étant encore une classe en dessous...
Conseil: si vous pensez être amené à utiliser régulièrement cet appareil, équipez-le comme il faut et protégez-le contre les chocs.
Cordialement,
Nicolas.