Ah bah non ! La plupart de ceux qui sont intéressés par votre discussion n'interviennent pas ! Perso je trouvais vos réflexions plutôt "heuristiques" et j'attendais de voir les concepts de continuum selection/dérive et de corrélation se préciser un peu plus...
Pour le coup moi aussi je suis déçu :P
J'en suis vraiment désolé. La réponse en retour est pour moi un grand encouragement à me la fermer. Je m'excuse d'être intervenu dans la discussion, et retiens la leçon pour la prochaine fois. Mon but était de discuter d'idées, pas de décevoir.Ah bah non ! La plupart de ceux qui sont intéressés par votre discussion n'interviennent pas ! Perso je trouvais vos réflexions plutôt "heuristiques" et j'attendais de voir les concepts de continuum selection/dérive et de corrélation se préciser un peu plus...
Pour le coup moi aussi je suis déçu :P
Cordialement,
Bonsoir,
Je suis à la recherche de documents/livres et personnes spécialisés dans l'évolution humaine à venir.
J'aimerai des liens surs (des illuminés sur ce domaine il y en a un peu trop sur le net ^^) traitant de la manière dont l'humain devrait évoluer : augmentation des émotions, développement de l'esprit, vision différente des choses.
Attention à ne pas confondre avec la surdouance (sauf si les surdoués on un lien avec l'évolution humaine mais d'après ce que je sais déjà, non).
Je vous remercie par avance si vous avez des liens ou des personnes que je pourrais contacter .
Bonjour, je réfléchi beaucoup à l'évolution humaine à venir aussi depuis quelques années et il me tien à cœur d'essayer quelque chose même si ca ne mène à rien... Je suis en fait à la recherche de scientifique qui élabore notre société sous un autre angle pour ne pas passer pour un illuminé et pourquoi pas qu'il me donne l'aide ou la base pour créer l'étincelle.
Donc en fait je me demandais si depuis que tu as écrit ce post tu avais trouvé ce que tu cherche et me donner un contact ou un lien ou autre...
Merci
Salut, je prends ce petit train d'idées en route. Le monde humain est un processus auto-organisé (Morin: La Méthode.) Quelque chose me dit que chez l'être humain il y aurait (j'emploie le conditionnel) l'équivalent d'une deuxième forme de mutation (se rajoutant à la mutation naturelle tel que la théorie évolutionniste la prévoit) qui ne concernerait pas le morphisme anatomique de base, comme l'exemple des orteils, mais qui serait relatif aux fonctionalités sociétales et aux comportements. Ces mutations fonctionnelles seraient beaucoup plus fréquentes et rapides et toucheraient les capacités cérébrales. Par exemple, le fait qu'aujourd'hui la société a moins besoin de capacités et d'habilité manuelle, et davantage besoin d'informaticiens ou de chanteurs, entre autre, pourrait déclencher des processus phénotypiques,(restant à déterminer), susceptibles d'engendrer des générations pré-adaptées pour répondre aux nouveaux besoins nombreux et divers. Je pense à des processus tout à fait naturels, bien entendus, qui ne seraient pas engendrés par OGM dans des laboratoires et qui seraient déclenchés par les seules lois auto-organisationnelles et collectives. L'environnement social compris en tant que moule fonctionnel. Cependant cette idée induit un certain déterminisme, au moins sur le court terme, ce qui ne va pas plaider en sa faveur.
salut.
juste comme ça, l'absence de toutes (ou partie) des dents de sagesse chez certaines personnes ne pourrait pas entrer dans les petites evolution dues à notre mode de vie actuel (alliments de plus en plus "premachés")?
ce qui irait dans le sens de la reduction/disparition du petit orteil...
Effectivement, les modes de vies (alimentations et activités spécifiques) influent sur l'organisme. Ainsi que le stress et les contraintes les plus diverses. Le corps est l'outil comoportemental. Cependant ton exemple des dents de sagesse demanderait à être confirmé empiriquement. Il est cetain, en tout cas, que les changements physiques dûs aux activités et fonctions sont extrêment lents. Nous sommes très peu différents de Cro-Magnon...Par contre au niveau des connexions cérébrales et en regard de l'environnement culturel dans lequel nous baignons et auquel nous sommes contraints de nous adapter; en regard des très nombreuses et très diverses informations que le cerveau doit gérer, il ne fait aucun doute que cette solicitation urbaine, médiatique, permanente, ce "bruit" incessant, influe sur nos ressentis et nos comportements. Sexualité, agressivité, modes relationnels, etc. Le corps, et particulièrement le cerveau est aussi outil culturel et ses "morphismes" sont régis par les lois adaptatives et sélectives.
Ce dont tu parles, ce ne sont pas des "mutations", mais plutôt de la sélection (présente elle aussi dans la théorie de l'évolution).Quelque chose me dit que chez l'être humain il y aurait (j'emploie le conditionnel) l'équivalent d'une deuxième forme de mutation (se rajoutant à la mutation naturelle tel que la théorie évolutionniste la prévoit) qui ne concernerait pas le morphisme anatomique de base, comme l'exemple des orteils, mais qui serait relatif aux fonctionalités sociétales et aux comportements.
Les individus les plus aptes à la vie en société étant, a priori, avantagés par rapport aux autres (cela dit, c'est bien plus compliqué puisque les variations de capacités corporelles ne sont pas forcément déterminantes par rapport aux variations dans l'éducation)
Comme expliqué ci-dessus, le choix du mot "mutation" me semble inadapté (et donc voué à l'extinction... désolé ->[] )Ces mutations fonctionnelles seraient beaucoup plus fréquentes et rapides et toucheraient les capacités cérébrales.
[QUOTE=dipediou;2464352]juste comme ça, l'absence de toutes (ou partie) des dents de sagesse chez certaines personnes ne pourrait pas entrer dans les petites evolution dues à notre mode de vie actuel (alliments de plus en plus "premachés")?
ce qui irait dans le sens de la reduction/disparition du petit orteil.../QUOTE]
Est-ce que l'un ou l'autre de ces deux organes ont aujourd'hui la moindre importance (dans nos sociétés occidentales) ? Je ne pense pas. Ils n'influeraient donc pas sur la reproduction et ne sont ni sélectionnés ni contre-sélectionnés. En "régime stabilisé", il me semble que ni dents de sagesse ni 5ème orteil ne disparaitront totalement (sauf effet de mode ou sélection voulue).
donc deux de mes potes sont mutant, ainsi que la mere de l'un....?
Bonjour,Quelque chose me dit que chez l'être humain il y aurait (j'emploie le conditionnel) l'équivalent d'une deuxième forme de mutation (se rajoutant à la mutation naturelle tel que la théorie évolutionniste la prévoit) qui ne concernerait pas le morphisme anatomique de base, comme l'exemple des orteils, mais qui serait relatif aux fonctionalités sociétales et aux comportements. Ces mutations fonctionnelles seraient beaucoup plus fréquentes et rapides et toucheraient les capacités cérébrales.
Pourquoi la plasticité cérébrale en elle-même ne suffirait-elle pas à expliquer les changements comportementaux?
Comment des mutations, phénomène aléatoire par excellence, pourraient elles toucher davantage certaines fonctions (cérébrales...) plutôt que d'autres?
Je pense qu'avant de vous lancer dans de grandes théories plus ou moins farfelues, il vous faudrait quelques preuves expérimentales.
Très juste.Est-ce que l'un ou l'autre de ces deux organes ont aujourd'hui la moindre importance (dans nos sociétés occidentales) ? Je ne pense pas. Ils n'influeraient donc pas sur la reproduction et ne sont ni sélectionnés ni contre-sélectionnés. En "régime stabilisé", il me semble que ni dents de sagesse ni 5ème orteil ne disparaitront totalement (sauf effet de mode ou sélection voulue)
Avoir un petit orteil atrophié ou n'avoir pas de dents de sagesse permet-il d'avoir plus d'enfants que les autres? A priori, je ne vois pas comment
Donc il n'y a pas de raison particulière de penser que ces traits se fixent dans la population : ils sont soumis à un simple régime de dérive génétique.
Bonne question. Et je suis bien d'accord avec l'idée qu'il faut d'abord regarder cela.
Mais il me semble avoir vu, sur d'autres fils, le raisonnement inverse proposé pour des comportements particuliers .
On pourrait te rétorquer par exemple que
"Et de manière générale, les comportements déterminés entièrement par les facteurs environnementaux, c'est quand même assez rare. Le plus souvent, on a une complexe interaction gènes-environnement."
Et bien d'autres arguments du même genre.
Et réciproquement:Je pense qu'avant de vous lancer dans de grandes théories plus ou moins farfelues, il vous faudrait quelques preuves expérimentales.
"Donc, comment pouvez-vous éliminer l'hypothèse de l'hérédité (même partielle) dans le cas de ces changements comportementaux? J'aimerais bien voir les données et les statistiques qui vont avec."
-----
Et je pourrais continuer. On pourrais développer cet échange d'arguments de manière à peu près parallèle, avec quelques adaptations mineures, et, évidemment, une différence fondamentale
-----
Ceci dit, je ne vais pas le faire.
Parce que je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis dans ce fil, à savoir que la plasticité cérébrale permet, jusqu'à preuve du contraire, d'expliquer des changements comportementaux. Que le rasoir d'Ockham demande de prendre cette hypothèse jusqu'à preuve du contraire. Et qu'il faut, avant de se langer dans une théorie plus ou moins farfelue, quelques preuves expérimentales.
Cordialement,
Oui, sur le fond, tu aurais raison de rétorquer cela.On pourrait te rétorquer par exemple que
"Et de manière générale, les comportements déterminés entièrement par les facteurs environnementaux, c'est quand même assez rare. Le plus souvent, on a une complexe interaction gènes-environnement."
Et bien d'autres arguments du même genre.
Mais comme d'habitude, c'est en fonction des connaissances actuelles (et j'admets bien volontiers que les miennes sont vraisemblablement incomplètes) que je choisis quelles hypothèses nécessitent des preuves particulières pour être intéressantes (je me méfie parfois un peu du Rasoir d'Ockham, j'ai parfois l'impression qu'il pousse à rejeter des pistes qui ne sont pas si stupides qu'elles en ont l'air... Mais j'ai sans doute tort).
En l'occurence, bien sûr que la génétique joue dans le déterminisme des comportements humains. Maintenant, ça ne veut pas dire que la différence culturelle observée entre nous et les hommes de cro-magnon nécessite, pour être expliquée, l'apparition d'une "deuxième forme de mutation".
De ce que j'en sais, vues les différences génétiques entre nous et Cro-magnon, on pourrait, si on avait une machine à remonter le temps, prendre un bébé Cro-magnon, l'élever à notre époque, il n'aurait pas plus de difficulté qu'un autre à devenir ingénieur informaticien. Donc en extrapolant, au taux de mutation près entre nous et Cro-magnon (le taux de mutation que l'on connaît, pas une "deuxième mutation que personne ne connaît"), on peut dire que Cro Magnon et nous sommes génétiquement identiques. Donc la différence de comportement que l'on observe ne peut être dûe qu'à la plasticité phénotypique.
Mais pour dire cela, je me base sur ce qui est courrament admis en biologie générale et neurologie. Le recours à des explications qui n'entrent pas dans ce champ nécessitent des preuves supplémentaires. Et si quelqu'un soutient qu'entre nous en Cro-Magnon, des mutations affectant le cerveau ont été fixées, je ne dis pas que c'est impossible, mais j'avoue que j'aimerais bien aussi voir les papiers qui le disent...
La formulation un peu évasive ("a priori", "particulière") était là pour laisser entendre que si quelqu'un avait des arguments contraires, il était le bienvenu.J'aime bien ce genre de raisonnement...
Ah je n'avais pas suivi ce thread depuis 2007, je ne savais pas que j'avais eu autant de réponses par la suite, le développement est intéressant (sauf le créationniste qui n'a rien à faire là, on est pas aux states, ici on se tait !).
Une petite question car je n'ai rien trouvé sur cette idée précise mais, y a t il un lien entre mémoire génétique et évolution ?
A propos de l'atrophie du 5è orteil ; le développement des membres (et donc le nombre de doigts) n'est-il pas dépendant d'un gène Hox?
Auquel cas une mutation survenant sur un de ces gènes n'impacterait pas que le nombre de doigts...et serait sûrement létale.
Voyons ça. Le processus évolutif se déroule dans un certain ordre précis. Dans la nature les êtres vivants existent dans des biotopes composés d'éléments environnementaux géographiques, climatiques,etc. Il y a des végétaux, des insectes, des vertébrés, des mammifères qui co-existent sur une même portion de territoire. Tout ce petit monde constitue un tout en équilibre en relation avec d'autres biotopes. Si une mutation survient par hasard sur une espèce d'insecte donnée, par exemple une patte en plus. C'est juste pour l'exemple. Ou bien cette mutation est avantageuse pour l'espèce en question ou elle est neutre, ou elle n'est pas viable et l'espèce disparaît. C'est un effet selectif soustracteur. Une espèce en moins ça risque d'être lourd de conséquence pour le biotope et donc pour toutes les espèces qui le composent.En outre, si elle est avantageuse ça signifie que cet inecte avec sa patte en plus va augmenter par exemple ses chances d'échapper à certains prédateurs ou de consommer plus de végétaux ou autre. Finalement certains oiseaux auront moins à manger, certaines plantes vont disparaître, etc,etc. Réaction en chaîne. C'est donc l'ensemble du biotope qui là aussi va changer et ces changements, par retour de l'info, vont imposer de nouvelles stratégies adaptatives et sélectives. Ainsi, peut-être, certains gènes de végétaux et d'animaux au paravant non actifs et inutiles, vont pouvoir s'activer pour permettre à ces espèces de s'adapter aux nouvelles normes (si l'on peut dire) du biotope. C'est ainsi qu'une seule mutation chez une seule espèce va changer beaucoup de choses. Imagines qu'une mutation x ou y ait lieu dans ton cerveau et qu'au lieu de t'envoyer à l'hôpital, elle te permette de mettre au point une technologie capable de révolutionner l'agriculture mondiale et de nourrir 10 milliards d'êtres humains avec très peu de dépenses. C'est où que je me plante?
Dernière modification par JPL ; 24/07/2009 à 01h35. Motif: Correction de balise
Euh, à plusieurs endroits.
J'aurais plutôt tendance à dire qu'il part un peu dans tous les sens et est assez difficile à prédireLe processus évolutif se déroule dans un certain ordre précis.
On a plutôt l'habitude de dire que ça forme un tout en déséquilibre permanent.Tout ce petit monde constitue un tout en équilibre en relation avec d'autres biotopes.
Déjà, c'est un choix trop brutal, même pour un exemple. Et surtout ton exemple part très mal:Si une mutation survient par hasard sur une espèce d'insecte donnée, par exemple une patte en plus.
Les mutations impliquent uniquement les individus. La mutation, même si elle est délétère, ne tuera jamais qu'un seul individu, laissant le reste de l'espèce en pleine forme et toujours égale à elle même.C'est un effet selectif soustracteur. Une espèce en moins ça risque d'être lourd de conséquence pour le biotope et donc pour toutes les espèces qui le composent.
Pour la même raison, une mutation ne créera jamais une "nouvelle" espèce. Car cette mutation n'interviendra que sur un seul individu. Si ça le rend incapable de se reproduire avec l'espèce de départ, alors il formera bien une nouvelle espèce mais celle-ci s'éteindra à sa mort (ne pouvant pas avoir de descendants)
Au final, sa nouvelle patte, si elle est utile ou au pire neutre, se propagera tout doucement dans son espèce au fil des générations, et sera soumise à la sélection et c'est celle-ci qui "dira" si la patte sera gardée ou non dans l'espèce.
C'est effectivement une possibilité, mais ne perd pas de vue que ça se déroules sur de très nombreuses générations.C'est donc l'ensemble du biotope qui là aussi va changer et ces changements, par retour de l'info, vont imposer de nouvelles stratégies adaptatives et sélectives.
Un peu trop simple. Car pendant tout ce temps, toutes les espèces mutent et surtout (car les mutations brutales sur des espèces comme les insectes/mammifère/oiseaux/... sont le plus souvent discrètes car si elles sont spectaculaires, elles sont en général délétères) subissent la sélection.C'est ainsi qu'une seule mutation chez une seule espèce va changer beaucoup de choses.
Ca n'existe que dans les livres. C'est trop brutal. Au mieux tu auras une petite mutation améliorant légèrement les capacités cognitives.Imagines qu'une mutation x ou y ait lieu dans ton cerveau et qu'au lieu de t'envoyer à l'hôpital, elle te permette de mettre au point une technologie capable de révolutionner l'agriculture mondiale et de nourrir 10 milliards d'êtres humains avec très peu de dépenses.
Et ce minuscule effet sera ridiculement faible par rapport à l'influence de l'éducation.
Je pense que tu as un biais dans ta vision des mutations et de la théorie de l'évolution. Je vais essayé de te donner quelques précisions concernant les animaux/plantes macroscopiques sexués (concernant les unicellulaires, c'est beaucoup moins simple)
- une mutation ayant beaucoup d'effet sera quasiment à 100% délétère car l'organisme est complexe a construire et il est peu probable qu'une mutation forte n'ait que des effets positifs sur l'organisme
- les mutations sont en général invisibles ou extrêmement discrètes sur le fonctionnement de l'être sauf si elles agissent sur quelque chose de vraiment très peu important (genre couleur de peau/pelage pour un animal ne se cachant pas)
- les mutations légères s'accumulent tout doucement et se diffusent dans la population de l'espèce.
- il peut arriver que plusieurs mutations se rejoignent dans un même être, en général par brassage génétique (donc reproduction), et produise un effet notable.
- c'est cet effet qui sera soumis à la sélection. Et c'est seulement par cette étape qu'il pourra se propager rapidement dans l'espèce ou disparaitre.
- En règle générale, il ne se créera pas de nouvelle espèce sans séparation de deux populations d'une même espèce, chacune évoluant différemment.
Bon, ça reste du grosso modo, mais ça devrait t'aider à y voir plus clair sur les mécanisme entrant en jeu.
Eh bien merci pour ces quelques explications. Il va me falloir un peu de temps pour prendre toute la mesure des processus tels que tu les décrits.
[QUOTE=herman;2465013] le développement est intéressant (sauf le créationniste qui n'a rien à faire là, on est pas aux states, ici on se tait !).QUOTE]
Bonjour Herman, je ne veux pas rentrer dans la polémique mais je pense que je chacun a le droit d'exprimer ses idées. Il est vrai que dans la Charte, article 6 aucune référence à la religion n'est tolérée mais de là à faire cette référence aux "states"...je pense que cela était inutile. Parenthèse fermée.
Pour revenir au sujet "nouvelle génération":
Je pense qu'il ne faut pas oublier que l'Evolution est une procédure très très lente. Elle s'étale non pas sur des centaines mais sur des millions d'années. Ce qui pour nous, n'est a priori pas dans notre interêt sur l'echelle de notre histoire.
Mais interessons-nous à ce sujet.
Il est sûrement vrai que la selection naturelle va prendre une autre route dans les années à venir. Tout d'abord, la plupart de la population mondiale vit assez longtemps pour pouvoir se reproduire. Ce qui peut laisser deux choix: cette reproduction va améliorer les conditions de survie face aux "risques" biologiques futurs. Ou au contraire "retarder" l'Evolution, telle une limite. Mais les cultures sont là (sujet évoqué au tout début de ce post) et peuvent être en effet les premices d'une nouvelle génération.
A l'aube de ce XXIème siècle, ne pensez-vous pas que l'on puisse définir l'Evolution comme étant un moyen de "survie"? En effet, beaucoup de personnes sont malades et mourrantes sur Terre, et de nombreux médecins sont là pour aider et voire même sauver de la mort. Serait-ce là en quelque sorte une forme de sauvegarde de gènes qui pourraient (et auraient pu) avoir disparu? Peut-être que cela est un peu fort...peut-être pas.
Ceci dit, (par rapport aux problèmes environnementaux) je pense que si l'on veut espèrer une Evolution de H.sapiens, il faudrait s'attarder sur les problèmes actuels. Pour ne pas avoir de problèmes futurs.
Cela est interessant Aquilegia...
Ce qui signifie que la culture joue un grand rôle dans l'Evolution.si on avait une machine à remonter le temps, prendre un bébé Cro-magnon, l'élever à notre époque, il n'aurait pas plus de difficulté qu'un autre à devenir ingénieur informaticien.
Bonne nuit à tous!
david
Je ne suis pas d'une nature scientifique mais plutot philosophique et j'aimerais bien savoir si les scientifiques pensent vraiment qu'il est impossible que l'humain évolu vraiment biologiquement et globalement et passe à autre chose que l'humain (je parle ici de milliards d'années futures ).
Vu que sur quelques milliards d'années on est passé de la bactérie à l'homme ...
Pourrait -il y avoir un changement aussi radical ?
La phrase "on est passé de la bactérie à l'homme quelques milliards d'années" est aussi porteuse de biais d'interprétation que la phrase "on est passé de l'homme à la bactérie en quelques milliards d'années"
Aucune population vivante n'échappe à l'évolution à tel point que la NASA définit la vie comme étant ce qui est capable d'évolution darwinienne.j'aimerais bien savoir si les scientifiques pensent vraiment qu'il est impossible que l'humain évolu vraiment biologiquement
Du point de vue des chiffres de l'espérance de vie moyenne d'une espèce il est très très probable que l'espèce humaine disparaisse bien avant "quelques milliards d'années". C'est un changement aussi radical à mon avis !Pourrait -il y avoir un changement aussi radical ?
Tu n'a pas peur de faire double emploi avec tes interventions dans cette discussion?Je ne suis pas d'une nature scientifique mais plutot philosophique et j'aimerais bien savoir si les scientifiques pensent vraiment qu'il est impossible que l'humain évolu vraiment biologiquement et globalement et passe à autre chose que l'humain (je parle ici de milliards d'années futures ).
Vu que sur quelques milliards d'années on est passé de la bactérie à l'homme ...
Pourrait -il y avoir un changement aussi radical ?
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
A cendres :
oui vous avez raison , je devrais enlever mes posts sur l'autre topic ,c'est possible ?
A cendres :
oui vous avez raison , je devrais enlever mes posts sur l'autre topic ,c'est possible ?
A N1C0LAS :
En fait justement si on passe progressivement de l'humain à des êtres de plus en plus autres que les humains , la disparition ne pourrai donc pas être celle de l'espèce comme vous dites mais celle du processus évolutif lui-même . Car à vrai dire on ne sait pas si dans 100 millions d'années par ex les humains ne seront pas déja assez autres et peut-être tellement qu'on pourrait déja penser que ce sera une espèce nouvelle (par exemple même écart qu'entre un australopithéque -ou même des ancêtres bien avant- et un humain actuel ).
A N1COLAS :
Je ne comprends pas votre phrase :
La phrase "on est passé de la bactérie à l'homme quelques milliards d'années" est aussi porteuse de biais d'interprétation que la phrase "on est passé de l'homme à la bactérie en quelques milliards d'années"
Effectivement, je ne pense pas que l'on puisse exclure ce que vous dîtes.En fait justement si on passe progressivement de l'humain à des êtres de plus en plus autres que les humains
1 : les bactéries sont un emsemble d'espèces alors que les hommes n'en sont qu'une, espèce.La phrase "on est passé de la bactérie à l'homme en quelques milliards d'années"
2 : bactéries et humains ont une origine commune mais aucun des deux ne dérive de l'autre. C'est comme dire que l'homme descend du singe, cela est aussi faux que de dire que le singe descend de l'homme.
3 : cette phrase témoigne d'une manière de penser de type scaliste en plaçant les humains au sommet d'une échelle évolutive dont la base est occupée par les bactéries.
4 : Qui est "on" dans cette phrase ? Quelqu'un qui existait déjà avant même d'être apparu ?. Pour moi ce "on" témoigne d'un essentialisme.
Je suis conscient que le point 4 est discutable.
Ok N1COLAS donc l'erreur ne vient pas de moi mais de ce qu'on nous enseigne et de ce qui se dit . Il faut donc remplacer dans ma phrase le mot bactérie par l'ancêtre commun à l'homme et à la bactérie .De plus j'ai fait vite pour m'exprimer car d'habitude ce n'est pas mon style d'employer le "on".
Je veux dire il y a eu passage d'une espèce trés primaire (genre unicellulaire) à l'homme en quelques milliards d'années.Mais je ne place pas l'homme au sommet puisque je suppose son dépassement justement.De plus il serait possible que l'homme se fasse dépasser par d'autres espèces se plaçants progressivement au dessus de lui (le terme au dessus signifie pour moi percevant mieux le réel comme on peut le dire d'un chien par rapport à une mouche ).
Par contre comment s'appelle cette origine commune à la bactérie et à l'homme ?
Ok N1COLAS donc l'erreur ne vient pas de moi mais de ce qu'on nous enseigne et de ce qui se dit . Il faut donc remplacer dans ma phrase le mot bactérie par l'ancêtre commun à l'homme et à la bactérie .De plus j'ai fait vite pour m'exprimer car d'habitude ce n'est pas mon style d'employer le "on".
Je veux dire il y a eu passage d'une espèce trés primaire (genre unicellulaire) à l'homme en quelques milliards d'années.Mais je ne place pas l'homme au sommet puisque je suppose son dépassement justement.De plus il serait possible que l'homme se fasse dépasser par d'autres espèces se plaçants progressivement au dessus de lui (le terme au dessus signifie pour moi percevant mieux le réel comme on peut le dire d'un chien par rapport à une mouche ).Si vous me demandez ce que j'entends par percevoir mieux le réel je dirai ressentir mieux le réel ceci même voulant dire pour faire vite lus spirituel .Tout ceci n'ayant rien à voir avec de l'anthropocentrisme.
Par contre comment s'appelle cette origine commune à la bactérie et à l'homme ?
Ok N1COLAS donc l'erreur ne vient pas de moi mais de ce qu'on nous enseigne et de ce qui se dit . Il faut donc remplacer dans ma phrase le mot bactérie par l'ancêtre commun à l'homme et à la bactérie .De plus j'ai fait vite pour m'exprimer car d'habitude ce n'est pas mon style d'employer le "on".
Je veux dire il y a eu passage d'une espèce trés primaire (genre unicellulaire) à l'homme en quelques milliards d'années.Mais je ne place pas l'homme au sommet puisque je suppose son dépassement justement.De plus il serait possible que l'homme se fasse dépasser par d'autres espèces se plaçants progressivement au dessus de lui (le terme au dessus signifie pour moi percevant mieux le réel comme on peut le dire d'un chien par rapport à une mouche ).Si vous me demandez ce que j'entends par percevoir mieux le réel je dirai ressentir mieux le réel ceci même voulant dire pour faire vite lus spirituel.Tout ceci n'ayant rien à voir avec de l'anthropocentrisme.
Par contre comment s'appelle cette origine commune à la bactérie et à l'homme ?
Je ne vois comment s'est mis un motif avant le mot spirituel je ne sais comment l'enlever!