Bonjour,
J'ai lu ici et là que le vagin n'est pas une zone érogène. D'où proviendrait alors le plaisir vaginal (pas clitoridien) lors des rapports sexuels ? En particulier lorsqu'il s'agit de stimulation en profondeur (non pas en "épaisseur").
D'autre part, les contractions de plaisir suscitées proviennent-elle du vagin ou de l'utérus ?
En vous remerciant de votre bienveillante participation
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Bonjour Noir_ecaille,
le plaisir vaginal est en partie lié à la stimulation d'une zone érogène appelée communément "point G". Cette célébrité se situerait sur la paroi antérieur du vagin à peu près au 2/3 de profondeur (derrière le pubis disons). Le plaisir vaginal provient aussi de l'excitation provoquée par la dilatation du vagin lors de la pénétration mais cette excitation se dissipe rapidement remplacée par une excitation par la pensée si j'ose dire (fantasmes, grognements du partenaire, etc...). Cependant, si malheureusement, la plupart des femmes n'en font pas l'expérience, le plaisir vaginal peut surtout être obtenu par un jeu de contraction des parois vaginales tout le long du conduit. Inutile de dire que cette stimulation mène aussi à une excitation renforcée chez le partenaire masculin.
Le plaisir clitoridien peut jouer un rôle aussi puisque, je ne vais pas vous faire un dessin, mais il peut être grandement stimulé pendant la pénétration (compulser votre KamaSutra yiiiihaaaa ^^). Je me permets tout de même de rappeler, Mesdames, que le plaisir clitoridien c'est 13 secondes à peu près contre 30 minutes de vagues de plaisir pour les plus vaginales d'entre vous.
Pour ce qui est de la seconde question, je crois avoir répondu en partie. J'ose espérer que tu sais que la pénétration se fait dans le vagin et pas jusqu'à l'utérus (en tout cas la plupart du temps et même si paraît-il le col de l'utérus est extrêmement sensible). Je pense que toute femme qui a connu des contractions utérines prononcées te dira (ou plutôt te hurlera dessus lol) que çà n'a absolument rien à voir. Comment te dire... c'est un peu comme comparer l'enfer et le paradis?
Voilà c'était la bienveillante et humble participation d'une membre de la gente féminine (aaaah ces hommes)!!!
Qu'en pensez-vous? Êtes-vous d'accord?
Dernière modification par Cliolamuse ; 08/10/2013 à 16h23.
" Sans curiosité, on meurt et sans courage, on ne vit pas." Hugo Pratt
Heu... Tu sors ça d'où ??Envoyé par Cliolamuse
C'est à dire que le tout correspond à une stimulation de certaines parties correspondantes aux terminaisons nerveuses.
Des références demandées de manière si gentille...
1) De tout bon livre sur la sexualité féminine, en vrac: Jacqueline Schaeffer in Clés pour le féminin; The new sex therapy d'Helen Singer Kaplan; Les secrets de la sexualité féminine : Un livre de pratique pour les femmes de Piontek; Qui a peur du point G ? d'Odile Buisson avec Pierre Foldès; etc... + les articles de l'équipe de S.Brody dans notamment le Journal of sexual medicine (IF2012= 3,5),
2) De tout bon site mais alors attention!: http://www.masantesexuelle.com/148/a...vaginales.html, et éventuellement le site de Psychologies (pas le forum),
3) D'expériences personnelles.
Les sexologues sont encore divisés sur ces questions: certains pensent que le plaisir vaginal n'existe pas. D'autres affirment que le plaisir vaginal ne peut être atteint qu'après un orgasme clitoridien et donc suffisamment d'excitation. D'autres encore pensent que le point G est le résultat d'un ensemble de stimuli simultanés quand des (crétins) affirment qu'il n'existe pas.
Si on regarde les témoignages de femmes, la majorité décrivent un plaisir différent plus fulgurant avec le clitoris et plus profond, plus long avec le point G (car le retour au repos est plus long en quelque sorte). C'est d'ailleurs un peu le même discours que l'on retrouve quand on compare le plaisir obtenu par masturbation et le plaisir en couple.
Après évidemment, tout est subjectif (je n'aurai pas dû mettre de chiffres) et chaque femme ressentira les choses différemment. Je voulais juste rappeler que pour avoir une sexualité épanouie, il faut expérimenter (dans le respect et avec protection évidemment) et surtout ne pas avoir peur d'explorer son plaisir/désir. Certaines ont peur, certaines pensent qu'elles sont frigides et les hommes sont en général très mal informés mais cela vient, à mon avis, de la difficulté des femmes à maîtriser ce sexe "intérieur" et... au manque de pratique (au sens apprentissage) hihi.
" Sans curiosité, on meurt et sans courage, on ne vit pas." Hugo Pratt
Le fait est que ce n'est ni une formation anatomique, ni une unité physiologique, ni une zone fonctionnelle particulière, alors s'il existe, il faudrait au moins, préciser aux crétins ce que c'est parce que jusqu'à présent, on remarque sans surprise des terminaisons nerveuses sensitives dans cette région (liens précédents).
Effectivement, je trouvais que c'était assez n'importe quoi. ^^Après évidemment, tout est subjectif (je n'aurai pas dû mettre de chiffres
Après, je me méfie très grandement des gens qui prétendent faire des généralités sur le plaisir féminin, quand je vois, par expérience, désolé d’être si peu scientifique sur ce coup, la grande variété de sensibilités au plaisir chez les femmes.
Bref, s'il existait une bonne façon de faire, ça se saurait depuis des générations, chaque femme est différente et par pitié, arrêtons de les complexer si elles ne prennent pas leur plaisir de la même façon que d'autres...
Justement, j'aimerais expliquer de façon scientifique (puisque de façon pratique ça ne "rentre" pas...) au partenaire que je ne suis pas fana du clito mais que ça n'a rien d'un "fantasme".
J'ai même entendu des conneries du style que le plaisir vaginal provenait d'une stimulation de la partie interne du clitoris -- et là je renvoie ces faux initiés aux bases de l'anatomie génitale féminine. Y'a quand même la vessie entre les deux, sans compter qu'on prend plus de plaisir quand le partenaire dirige son membre vers les reins que vers le nombril (ouille ! c***ard !). Mais bon, éduquer ces messieurs demande quelques informations plus "crédible" puisqu'une femme ne saurait apparemment pas ce qui lui fait vraiment de l'effet selon certains...
Il est vrai que "certains" (tous ?) hommes détestent qu'on leur dise qu'ils s'y prennent mal, préférant vous targuer de frigidité... Heureusement que l'expérience est patente avec d'autres ! Donc je suis venue creuser la question ici afin de démontrer par a + b que la persuasion n'y change rien, surtout qu'en effet chaque femme a ses propres sensibilités -- et peut éventuellement déprécier le "plaisir" ou titillage clitoridien à force de lourdeur, surtout quand elle n'est pas satisfaite.
Bref. Pour revenir au vagin... Quelques fois, quand mon partenaire pousse avec un angle particulier même très lentement, on distingue nettement une contraction profonde et involontaire de ma part. Pour ce que j'en sais, le vagin est censé se contracter dans sa partie inférieur à force d'excitation (testé et approuvé). Alors quid de ces contractions particulières qui naissent dans la partie haute ?
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
La seule chose que je puis apporter pour ce moulin est que l'innervation du clitoris et de la partie périnéale ou inférieure du vagin est réalisée par deux branches distinctes du nerf pudendal et que le reste de l'innervation du vagin (en particulier antérieure) est issue du plexus hypogastrique.
Le nerf pudendal ayant une sémiologie qui lui est bien particulière, elle pourrait expliquer tout ce qu'on veut à ce niveau mais, amha, rien ne vaut l'argument d'autorité: j'aime/j'aimepa et qu'une gréve bien menée doit pouvoir amener n'importe qui à ces considérations () !
Ce sont alors des hommes qui sont peu à l'écoute de leur partenaire, et il faut donc en changer, désolé pour la brutalité de la réponse.
Tu n'as pas de bonnes ou de mauvaises façons d'avoir du plaisir, tu as TA façon, à toi de la demander à ton partenaire afin de trouver comment faire pour que les 2 passent un bon moment.
Et garder en tête qu'il y a des combinaisons de partenaires qui marchent moins bien, ainsi va la vie.
Pas DU TOUT la bonne méthode ( ce que j'ai mis en gras).
Tu peux libérer de la place dans ta boite MP?
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
Dépend de l'interlocuteur ou du partenaire même...
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Hallelujah!!! Enfin j'entends ce que je ne cesse de répéter à savoir que chaque femme est différente dans sa perception du plaisir et même dans son anatomie quant à certains détails (taille des "grandes lèvres" par exemple, etc...) puisque c'est UN ETRE HUMAIN avant tout et que chaque être humain est UNIQUE (n'en déplaise à Daniel Craig et Cie). +1 particulier au dernier message de Benji_star.
Je reprécise que ce que je vais dire maintenant est MON opinion et n'engage que moi:
1) Si on situe le point G sur la paroi antérieur, cela ne veut pas dire qu'il se situe chez toutes les femmes environ à 2/3 de profondeur. Certaines l'auront quasiment à l'entrée de la vulve et d'autres plus profonds. Je rappelle que contrairement à un homme qui a une connaissance visuelle et manuelle (lol) de son sexe, la femme a un sexe majoritairement en dedans et a donc historiquement, psychologiquement, culturellement et traditionnellement plus de mal à apprivoiser son plaisir et ses envies. Mais bon sang, noir_ecaille si ton partenaire ne comprend pas ou pire ne crois pas(!!!) ce que tu lui exprimes...
2) Pour moi, (tout ceci est au conditionnel, je le rappelle) le point G peut se distinguer par palpation. Il fait référence à ce que les peuples orientaux appelaient "la perle noire". Il s'agirait d'une zone fripée qui une fois excitée, se tend, se lisse et aurait la taille d'une pièce de 2 euros. Cela pourrait expliquer cette "contraction" profonde que décrit noir_ecaille. Cela expliquerait aussi la durée plus longue de l'orgasme (voir les multi-orgasmes) puisque la phase post-orgasmique de retour à un point G "au repos" est plus longue que le retour au repos pour un pénis ou un clitoris, si j'ose m'exprimer ainsi.
3) Je pense que pour ressentir ce plaisir vaginal, il faut de bons préliminaires (pour avoir déjà un minimum d'excitation voire avoir déjà atteint un premier orgasme clitoridien et être détendue *), de la douceur, une connaissance de soi acquise seule ou avec son patient amant (ah les plaisirs de l'exploration et de la spéléo lol) et tout sauf du stress et de la peur (donc de la confiance mutuelle). Autrement dit, comme déjà énoncé par mes camarades précédemment, le BON (ou la bonne) PARTENAIRE.
* car la proximité (voir le contact direct) de la paroi vaginale antérieure et de cette zone G avec la vessie, qui crée d'ailleurs parfois l'envie de faire pipi lors de la stimulation, peut créer une sensation agaçante voire désagréable si on est pas comment dire dans "le mood".
Petit aparté (loin d'un quelconque reproche ou jugement, il s'agit plus d'une constatation à mon humble échelle): C'est quand même dingue, (vous ne trouvez pas?) qu'au XXIème siècle, avec le passage du féminisme et tout et tout, les femmes aient encore une telle méconnaissance de leur corps et les hommes encore de tels à priori. Je suis souvent sidérée par des questions que me posent des jeunes filles en terminale par exemple... Après, on ne sait jamais tout et moi la première même si prétend bien me connaître, je sais que je ne sais rien.
Ceci dit, j'ai entendu aussi des femmes avec des préjugés tellement énormes sur la sexualité des hommes...
Dernière modification par Cliolamuse ; 09/10/2013 à 13h56.
" Sans curiosité, on meurt et sans courage, on ne vit pas." Hugo Pratt
Je me permets un peu de grivoiseries:
Si avec tout çà, tu gardes ton partenaireet tu veux le convaincre tout à fait, dis toi que la carotte çà a fait ses preuves lol:
"Chéri, tu sais si j'atteins l'orgasme vaginal, imagine toutes ses contractions, toutes ses ondulations qui vont venir danser la danse du ventre sur ton membre. Imagine ce que çà te ferait de ressentir mon vagin se resserrer autour de ton (qualificatif élogieux) pénis".
" Sans curiosité, on meurt et sans courage, on ne vit pas." Hugo Pratt
Au passage, je remercie Myoper et Clilamuse pour leurs informations et documentations anatomiques
Dernière modification par noir_ecaille ; 09/10/2013 à 14h48.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Sincèrement, les ados masculins n'ont pas bien plus d'idée de leur corps et de la manière dont il fonctionne. C'est aussi pour ça que l'adolescence est une période complexes, il faut s'apprendre, par l'expérience et en se renseignant...Petit aparté (loin d'un quelconque reproche ou jugement, il s'agit plus d'une constatation à mon humble échelle): C'est quand même dingue, (vous ne trouvez pas?) qu'au XXIème siècle, avec le passage du féminisme et tout et tout, les femmes aient encore une telle méconnaissance de leur corps et les hommes encore de tels à priori. Je suis souvent sidérée par des questions que me posent des jeunes filles en terminale par exemple... Après, on ne sait jamais tout et moi la première même si prétend bien me connaître, je sais que je ne sais rien.
Ceci dit, j'ai entendu aussi des femmes avec des préjugés tellement énormes sur la sexualité des hommes...
C'est l'histoire d'un têtard qui croyait qu'il était tôt alors qu'en fait il était tard.
On n'encensera jamais assez les bienfaits de l'éducation sexuelle -- qui fait défaut à certains même de ma génération...
Un peu plus de considération à son endroit durant le collège et le lycée ne ferait pas de mal, que du bien...
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Sinon il y a les sports collectifs pour remplacer. C'est moins précis mais plus ludique.
C'est l'histoire d'un têtard qui croyait qu'il était tôt alors qu'en fait il était tard.
Je doute qu'on l'inscrive au programme scolaire... Ne serait-ce que pour des questions juridiques en relation avec la majorité sexuelle, la pédophilie, le détournement de mineurs...
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Et sur la sexualité des femmes surtout ! Beaucoup sont persuadées que les autres vivement plaisir de la même façon qu'elle et se permettent des jugement du genre : "si tu ne cries pas, c'est que tu n'as pas de plaisir"...Ceci dit, j'ai entendu aussi des femmes avec des préjugés tellement énormes sur la sexualité des hommes...
... D'un autre côté, il y a des femmes semblant vivre une sorte de misère sexuelle -- au point d'éprouver/ressentir le sexe en couple comme une corvée...
Dernière modification par noir_ecaille ; 09/10/2013 à 18h35.
"Deviens ce que tu es", Friedrich W. Nietzsche
Oui, au conditionnel mais pas en "réalité", car il n'y a pas de "zone fripée" (
Mais une unité fonctionnelle "neuro-psychologique", pourquoi pas...
Et certains hommes aussi. Donc bon...... D'un autre côté, il y a des femmes semblant vivre une sorte de misère sexuelle -- au point d'éprouver/ressentir le sexe en couple comme une corvée...
