à partir du moment que l'on a atteint une limite de dissipation, à partir de laquelle on considère que l'environnement (la Terre par exemple) n'en tolérera pas d'avantage, le seul moyen d'améliorer la production est d'améliorer les rendements de production/consommation en cherchant à limiter les frottements (supraconducteurs -à température ambiante c'est mieux-, vide d'air) ou à rendre réversible la dégradation d'énergie (je ne sais plus pour quel delta de température, mais je me souviens d'une news où l'on pouvait atteindre un rendement de 7% de conversion chaleur->électricité)D'autre part la puissance thermique doit se dissiper
sous vide d'air, c'est R/c. Si mon tapis roulant a une vitesse de production limitée, on peut toutefois non pas chercher à en augmenter la vitesse (1ère appréciation de l'efficacité de mon dernier message) mais chercher à augmenter le nombre de tapis (3ème appréciation) qui lui aussi a une limite, le tout étant limité par une cohérence du système de production (à priori, on ne produit pas pour détruire aussitôt)on ne peut donc pas produire de plus en plus de puissance modulée de plus en plus vite sans augmenter la température jusqu'à volatiliser tout système physique, humain ou robot .. (la limite R/c est d'ailleurs très conservative, dans un milieu matériel c'est déjà R/cs où cs est la vitesse du son)
des tribus isolées répondent à cette définition, les ressources sont partagées en fonction des besoins. A cause de leur rendement pas terrible, les biens de consommation sont rares. A la rigueur il faudrait estimer leurs ornements, une perle chez eux équivaut à une voiture chez nous (je ressors une histoire: sur un archipel d'îles, des coquillages prenaient de la valeur en tournant de mains en main, d'îles en îles. Un jour un explorateur débarqua avec une voiture et un habitant des îles voulu échanger une perle qui a dû tourner longtemps, emballée moultement, contre la voiture, un peu comme si le nombre de mains ayant touché le coquillage correspondait à celui nécessaire pour fabriquer une auto. Les tribus se disloquèrent peu après)Peut-on citer des sociétés sans une petite classe d'individus très riches?
Si l'on ne regarde que ce qui est produit pour les besoins essentiels, majoritaires dans la production/consommation, les ressources sont partagées, il n'y en a pas de vraiment plus de riches que d'autres
Un autre question me vient donc à l'esprit: considère-t-on la surpopulation dans le cas où les besoins essentiels ne peuvent plus être assouvis, ou dans le cas où les biens de consommations ne peuvent plus être partagées, ou dans le cas où des économies faites sur les biens de consommations ne pourraient même pas permettre de satisfaire les besoins essentiels?
-----