Poêle à accumulation : comment ça marche ? - Page 3
Répondre à la discussion
Page 3 sur 7 PremièrePremière 3 DernièreDernière
Affichage des résultats 61 à 90 sur 194

Poêle à accumulation : comment ça marche ?



  1. #61
    yaq

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?


    ------

    Citation Envoyé par jeronimoven Voir le message
    ###
    à riri,

    je ne connaissais pas ton expérimentation... mais ça serait bien de le retrouver...
    pour les 50%, effectivement, si je reprends les termes du rapport danois, on serait entre 30 et 40 % de pertes...
    concernant la question de la masse, je ne saurais te répondre .. il serait d'ailleurs intéressant que les tests officiels mesurent aussi ces paramètres (ils le font a priori un peu en mesurant le temps nécessaire pour revenir à 50% puis 25 % de la température moyenne maximale , comme on peut le lire sur le site de hiemstra

    salutations,

    jérôme

    bon?jour

    En préambule : il est pour le moins aberrant…pléonasme…pour ne pas dire plus, de causer de rendement en utilisant des notions de puissances ou de températures...

    Pour une question de vraisemblance scientifique et de respect pour les béotiens, revoyez SVP vos fondamentaux avant que d'avancer des avis même« éclairés » sur le sujet...Ca rationnalisera le débat et apportera un peu de rigueur à la perception du phénomène.

    En effet le rendement ne peut se concevoir que comme un rapport d’énergies dans un système « dynamique »
    Jusqu'à preuve du contraire la puissance , la température etc. ne sont que des lectures « instantanées » nous renseignant sur les phénomènes en cours dans un système!

    On entraperçoit là des relents de la patte des commerciaux qui flattent le bon vieux fétichisme masculin en ventant des potentiels qui exponentiellement nous amènerons vers les jours ou l’on rasera gratis… C’est qu’avec des potentiels ils ne risquent pas grand-chose, car comme dirait un canard déchainé : les potentiels ne fondent que lorsque l’on s’en sert !

    Pour faire simple un moteur n’est qu’une minuscule partie d’un ensemble. Donc parler de puissance c’est vanter les bienfaits de l’huile de serpent…

    Pragmatiquement le rendement d’un système de chauffage est assez simple à modéliser :

    Tout ce qui ne sort pas du conduit de cheminée reste dans le bâti et réchauffe momentanément… l’apprenti sorcier !
    Et ce pour un système donné dans un temps donné pour des conditions données…

    Cela nous renvois à l’éternel problème des fabricants qui testent dans certaines conditions soit disant pour pouvoir comparer leurs systèmes .Mais en n’oubliant pas d’idéaliser les conditions/résultats qui flatteront les tendances technofétichistes qui nous habitent …

    Le système qui nous occupe fonctionne grâce aux paramètres définis par le fameux triangle de la combustion : Carburant – Chaleur – Comburant.

    Par analogie je comparerais le clapet du comburant comme la pédale des gaz et le clapet de cheminée comme la pédale des freins.

    Jérome un petit conseil contre vents et marées continues sur ta lancée teintée de bon sens et de pragmatisme… Tu croiseras énormément d’exégètes du kamasoutra ne comprenant pas leurs propres femmes à la maison…



    Quant est il dans ma réalité

    Ma pratique et mes chiffres confirment hélas les données qui ont été relevées lors des essais de Lars … perte de 50%.

    J’oserais même affirmer que dans un système à flux forcé ces chiffres sont un minima et explosent si le clapet n’est pas fermé le plus rapidement possible…

    Mon foyer : système à flux non forcé avec prise des fumées au sol , complètement isolé, une tonne de pierres réfractaires , catalysé, échangeur air/eau en cuivre, circuit en thermosiphon et/ou forcé, 50 % de l’échangeur dans les fumées et 50 autres % hors fumées sur la sole .Arrivée d’air depuis l’extérieur d/150mm, conduit isolé de cheminée 200mm de 11m. Clapets rotatifs 90° sur cerveau moteurs régulés par thermostat de fumées + clignoteurs asymétriques.

    Energie introduite : bois hyper sec ~ 4.2 kwh/kg .
    Energie perdue : mesure du débit du conduit de cheminée x le dt des t° des fumées /t° extérieures. le tout à la sortie !(m3/h x dt x 0.34w/h)

    Parmi différents essais : deuxième chauffe de 25 kg (après une de 25kg) = 105kwh avec les deux clapets régulés pour une température des fumées stabilisées à ~ 90° et ce sur un cycle de 6h = perte totales : 7,7 kwh/105kwh rendement ~92.7% !
    Sur un cycle de 24h = 9.8kwh Rendement = ~ 90.5 % absolu et in situ chiffre à peine croyable
    pour un système qui n’est pas piloté électroniquement !


    Deuxième chauffe de 16 kg (après une de 25kg) = 67kwh les deux clapets ouverts sur un cycle de 6h = pertes totales : 36kwh/67kwh rendement ~46.2% !!!!!

    Conclusions pour un système à flux non forcé à clapets régulés :

    -Notez que contrairement à un clapet à guillotine, pour un clapet rotatif 90° il est difficile de translater le % d’ouverture donné en °.

    -Étonnement la quantité de combustible dans un cycle influe très peu sur la variations des pertes

    -Les variables températures extérieures, pressions atmosphériques influent peu sur le débit des fumées (pertes)

    -Le vent a une légère incidence (dépression) sur le débit des fumées.(pertes)




    A la lecture des données quelques faits intéressants sont ressortis :
    - le clapet d’air influe relativement peu par rapport au clapet fumées sur le débit des fumées (vecteur des pertes) certainement dû aux minimes défauts d’étanchéités de la partie comburant du système( bac à cendre etc.)
    - la température (thermosiphon) des fumées influe peu sur le débit des fumées(pertes)


    De plus
    - Si l’on soustrait l’énergie incompressible d’évaporation du combustible 25kgx12% = 3kgx625wh+3kgx80°x1.16wh = ~2kwh de la perte totale nous obtenons un rendement sur 24h de 7.7 – 2 = 5.7/105 de ~ 94,5% !
    - Au vu de ces chiffres , pragmatiquement toute amélioration (au prorata de l’investissement) relèverait plus de la discussion du sexe des anges que d’une bonne compréhension des lois de la thermodynamique…
    -
    - Et c’est bien le clapet fumées qui influe le plus sur les pertes…
    -
    - Petit bémol pour Jérome lorsque tu affirmes que même un petit pourcentage d’ouverture créer d’énorme pertes, mes chiffres contredisent cela et surtout le bon sens nous indique que dans l’absolu un clapet de fumées étanche c’est comme jeter du sable sur le feu ,sans oublier les risques mortels du au monoxyde de carbone c’est inodore et pratiquement instantané… autant vouloir réguler un moteur en bouchant l’échappement !! cela se fait, mais comme frein moteur sur les semi remorques…
    - Des chiffres (pertes): à t°fumées ~90° clapet air ouvert, clapet fumées ouvert 150m3h, +1h fermé à30°= 113m3h/3.2kwh, +2h fermé à20°= 90m3h/2.4kwh, +3h fermé à 10°= 45m3h/1.1kwh, et à+4h fermé à 0° en comptant sur les défauts d’étanchéités Heureusement…lol : 31m3h qui équivalent à 650wh de perte en notant que la carbonisation n’est pas terminée…et là si on ferme le clapet d’air à+5h on tombe à 6m3h = 120wh de pertes…
    - Pour ceux que ça intéresse à quel moment est il le plus judicieux de fermer le clapet d’air eut égard au rendement du cycle de carbonisation pour gagner…530wh that is the question sur le sexe des anges… mais elle m’intéresse !!!

    -On doit donc admettre que par sa simplicité de configuration qui autorise et valorise la répartition naturelle du comburant par thermosiphon et la régulation des gaz chauds par stratification, que même un système à flux non forcé se doit d’être équipé d’un clapet de fumées !

    Extrapolation des résultats pour des systèmes à flux forcés :

    Malheureusement même en risquant le bucher pour hérésie… lol Il faut bien admettre, si les lois de la thermodynamique signifient encore quelque chose, que les systèmes à flux forcés sont péjorés par leurs configurations qui déstratifient les gaz chauds (perte de rendement) et les rendent beaucoup plus vulnérables aux pertes par refroidissement en fin de cycle du au comburant qui s’échappe en léchant toute la partie chaude du système.Imaginez les pertes après 8 heures d'ouverture... 50% est faible.

    Encore une précision sur la régulation (d’un système à flux non forcé) de ces fumeux clapets…Le gros mais jouissif problème d’une régulation sans électronique c’est le tout ou rien….l’effet d’escalier ! Un thermostat (tout ou rien) va nous donner un ordre à un moment donné et nous devront alors faire avec cet ordre ou alors multiplier les thermostats. L’électronique elle, va nous calculer une infinité de thermostats avec un seul point de mesure: l’escalier se transforme en onde! Mais comme chacun le sait s’il n’y a pas de truc c’est fort mais s’il y en a un c’est encore plus fort.
    Alors il faut observer le cycle de son système au travers du pilotage de la température des fumées en ayant un œil sur l’évolution des séquences de combustions (ouvertures/allumage - déshumidification et dégazage – fin du dégazage et début de la carbonisation – carbonisation – fermeture/fermeture) de la combustion pour diviser la fermeture du clapet des fumées en parts égales, idem pour le clapet d’air mais comme les mesures nous l’ont indiqué sur un autre rythme.
    Encore là avantage du flux non forcé qui n’est pas soumis à une fuite thermique par le haut donc moins soumis à une marche à régime forcé (baisse de rendement) pour obtenir une montée rapide de combustion!

    Ce qui donne pour mon système :
    Ouverture des clapets par impulsion manuelle puis allumage du combustible (je ne fends pas mon bois ! il est seulement très sec) après obtention (~5à7’ ) de la température fumées choisie en occurrence 70° qui avec l’inertie de mon système amènera la température des fumées aux alentours de 80/100° suivant les séquences du cycle. A 70° le thermostat fumées enclenche un clignoteur (relais temporisateur qui clignote) dont l’impulsion ferme par cerveau moteur le clapet fumées de 60°(60°séquence allumage) puis après 50’ un autre clignoteur ferme le clapet fumées de 10°(70°séquence fin dégazage et début de la carbonisation) puis après 50 autres minutes fermeture du clapet fumées de 10°(80° séquence carbonisation ) puis après 50 autres minutes fermeture du clapet des fumées des derniers 10° (90° minutes fermeture du clapet fumées)
    Suivons maintenant le clapet d’air : l’impulsion du thermostat fumées temporise la fermeture du clapet d’air de 5 heures pour le fermer complètement après ce laps de temps.
    Tous ces paramètres sont modifiables suivant la configuration des systèmes installés. En tout cas ils semblent optimiser la marche du mien.

    Cordialement

    -----

  2. #62
    jeronimoven

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    bonsoir yaq,

    pas eu le temps de tout digérer de ton post, je devrais déjà être couché normalement,

    je te réponds à ce qui m'est adressé.. merci pour les encouragements... tant que la flamme est là , et tant qu'on ne me fait pas fermer mon clapet...

    à propos de clapet... les porpos que j'ai tenu sur le fait que les nrormes de sécurité préconisent des clapets avec trous (25% de la surface normalement si j'ai bien compris) et un ingénieur de l'institut technologique du danemark a fait le calcul qu'entre un clapet avec ces 25% ou pas de clapet, il n'y a pas beaucoup de différence sur 24 heures... après je n'ai pas fait ces calculs...et j'en serai bien imcapable...

    pour la question de la sécurité, bien sur le clapet ne doit pas pouvoir être actionné par des enfants... (donc de préférence clapet en hauteur...)

    de plus, un clapet même avec 25% d'ouverture , s'il est fermé pendant la flambée n'empèchera pas les accidents intoxicants...

    et pour finir, le clapet ne doit pas être fermé tant qu'il y a un lit de braises...

    donc à part la fermeture accidentelle , je ne vois pas de risques... et la fermeture accidentelle ne doit pas arriver... ça marche ici au danemark, tout comme ça marche quand les gens prennent de l'essence à la station essance, il est écrit de ne pas fumer en se servant, et malgré le nombre de fumeurs, on entend pas parler de station essence qui brule tous les jours...

    après , pour te montrer le paradoxe des lois et de la sécurité... la loi danoise permet un clapet de cheminée étanche pour les cheminées à foyer ouvert.... mais pas pour les inserts.... la raison évoquée par un officiel est que les cheminées à foyer ouvert entrainerait trop de pertes de calories sians clapet...

    précision, les clapets que nous utilisons sont des clapets finlandais, et ils ne sont pas 100 % étanches...mais on est loin des 25% d'ouverture...

    bon j'essayerai de lire plus demain...

    salutations cordiales;

    merci pour cette intervention (vu que tu interviens 9 fois en 2 as si j'en crois ton profil), bien intéressante à mon goût,

    au plaisir d'échanger...

    et de reparler notamment de ton système de fermeture de clapet motorisé... je n'ai pas compris si c'est déjà en place chez toi....

    à plus

    jérôme prévieux
    c'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur...

  3. #63
    dedal

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    .
    @ yaq,

    Donc... il faut un clapet sur le conduit de fumée, ouch

    Peux-tu préciser la configuration de l'appareil évoqué dans ton post ?
    Tu dis complètement isolé, avec un échangeur cuivre en thermosiphon et/ou forcé... est-ce une chaudière en fait ?
    La présence d'assistance (partie circuit forcé, clapets motorisés) ne fait guère penser à un poêle à accumulation. Pourtant, une tonne de pierre...

    Une hypothèse : c'est le kyoto de Tigchekachel... ? Mais lui annonce plus de 100 % de rendement.
    D'ailleurs, quelques remarques autour du rendement, tu sembles exigeant là-dessus (cf le préambule)... et tu annonces quelques chiffres, relativement sensationnels. D'ailleurs, rendement de combustion ou rendement de chauffage.
    nous obtenons un rendement sur 24h de 7.7 – 2 = 5.7/105 de ~ 94,5% !
    Non, plutôt 92,5 %, puisque les pertes sur 24 h annoncées au-dessus sont de 9,8 kwh, et pas 7,7. Donc 9,8 - 2 = 7,8/105 ce qui fait donc vers... 92,5 %.

    Il y a de toute façon plusieurs éléments décrivant une situation idéale et permettant d'annoncer des rendements très élevés mais isolés, donc pas comparables :
    1) tu retiens 4.2 kwh/kg de pouvoir calorifique du bois (12% d'humidité si j'ai bien lu plus bas), quand beaucoup de tests sont réalisés à 3,9 kwh/kg (à 16 % d'humidité) ;
    2) tu retiens une équation énergie introduite dans le poêle (le poêle ?) / énergie perdue dans les fumées, uniquement. Quand le protocole de test CSTB selon la norme EN15250, par exemple, soustrait également l'énergie perdue dans les composants imbrulés des résidus tombants dans le cendrier. Pour être complet : :
    Rendement=100-(Qa+Qb+Qr)
    • Avec Qa pertes par chaleur sensible dans les fumées. il fait intervenir la température ambiante, la température des fumées à la sortie du poele, la chaleur spécifique des fumées seches, la teneur en carbone du combustible d'essai, la teneur en carbone des residus par rapport à la quantite de combustible,la teneur en C0 et CO2 contenue dans les fumées seches, la chaleur spécifique de la vapeur d'eau,la teneur en hydrogene du combustible d'essai et le taux d 'humidite du combustible d'essai, et le pouvoir calorifique inferieur du combustible.
    • Avec Qb pertes par chaleur latente dans les fumées. il fait intervenir la teneur en CO et CO2 contenue dans les fumées seches, la teneur en carbone dans le combustible et la teneur en carbone contenue dans les residus, et le pouvoir calorifique inferieur du combustible.
    • Avec Qr pertes thermiques dues aux composant imbrulés dans les residus tombant dans le cendrier. il fait intervenir la quantite de matiere combustible contenue dans les residus tombant dans le cendrier ainsi lque la masse de ces residu, et le pouvoir calorifique inferieur du combustible.
    3) et enfin, tu donnes des résultats d'un système à automatismes, avec une sujétion électrique, donc différent d'un poêle à accumulation à réglages manuels, et sans détailler l'impact de cette sujétion électrique.


    Tu stigmatises les fabricants qui testent dans certaines conditions idéales, pour présenter des résultats flatteurs... tu as raison de pointer que les tests devraient se faire au plus proche d'une réalité d'usage (si possible comparable).
    Mais bon, en fait de potentiels et de promesses de rendements sensationnels, tu n'es pas en reste.

    Finalement, s'agissant des clapets et de leur étanchéité... un clapet étanche, fermé sur la toute fin des braises (ex à 1 h 30 pour 12 kg), avec le supplément de sécurité d'un détecteur de CO en état de bon fonctionnement, promet aussi un rendement final intéressant.


    Enfin, peux-tu également détailler ce que tu appelles un système à flux forcé ?
    J'ai aussi chez moi une chaudière à gazéification, avec tirage assisté et inversé, qui présente certains aspects que tu décris, mais d'autres pas du tout (si tant est que j'arrive à les comprendre), au contraire
    .
    Dernière modification par dedal ; 14/11/2009 à 16h48.
    - et le chameau dit à la chamotte : masse-moi, c’est au poil... -

  4. #64
    dedal

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    .
    Elément subsidiaire... 4) à propos du mode de diffusion de chaleur : quel est-il ? S'il l'eau en est un vecteur (échangeur ? mais je n'ai peut-être pas saisi le détail), y a-t-il hydro-accumulation ? Où est situé le stockage ? Quelles en sont les pertes ? Quelles en sont les sujétions ?
    .
    - et le chameau dit à la chamotte : masse-moi, c’est au poil... -

  5. #65
    ririmason

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Citation Envoyé par yaq Voir le message
    Mon foyer : système à flux non forcé avec prise des fumées au sol , complètement isolé, une tonne de pierres réfractaires , catalysé, échangeur air/eau en cuivre, circuit en thermosiphon et/ou forcé, 50 % de l’échangeur dans les fumées et 50 autres % hors fumées sur la sole .Arrivée d’air depuis l’extérieur d/150mm, conduit isolé de cheminée 200mm de 11m. Clapets rotatifs 90° sur cerveau moteurs régulés par thermostat de fumées + clignoteurs asymétriques.
    Il ressemble à quoi ton bouzin à clignoteurs asymétriques?

  6. #66
    mamat9753

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    J'ai juste noté une petite erreur sur le post de Yaq , il s'agit du triangle du feu

    le fameux triangle de la combustion : Carburant – Chaleur – Comburant.
    Les composantes sont plutot : Combustible , Comburant et Energie d'activation .

    Effectivement il n'y a pas que les Carburants qui puissent donner lieux a cette réaction exothermique .



    Désolé de pinailler , mais c'est mon metier ... le feu (entre autres)

  7. #67
    mamat9753

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Citation Envoyé par ririmason Voir le message
    Il ressemble à quoi ton bouzin à clignoteurs asymétriques?
    @ Yaq : si tu avait des photos de l'ensemble du systeme + quelques photo detail (surtout pour les parties elec)

    Merci d'avance .

  8. #68
    mamat9753

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Citation Envoyé par chataxe Voir le message
    Mamat ton métier c’est de faire du feu ou de l’éteindre ?
    A+
    Mon metier a la base c'est de l'eteindre , d'ou la comprehension du phenomene pour savoir a quoi on fait face .

    Sa fait partie de la formation de base .

    Par contre nos feu non rien d'ecologique , a mon grand regret ... a quand le mobilier urbain et de maison totalement en biomasse ???
    Dernière modification par Philou67 ; 16/11/2009 à 09h12.

  9. #69
    yaq

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Comment toucher le mécanisme si l’on est aveuglé par la puissance de son reflet…

    L’humble vermisseau que je crois être doit s’incliner humblement .Que dis je se vautrer dans son incurie…Pardonnez lui , naïvement il en était encore à la difficile gestion d’une maladie commune de nos jours : le syndrome de la diva du forum. Mais là , l’humble vermisseau est terrassé par la magnitude que dis-je écrasé par la splendeur d’une nouvelle révélation : le syndrome de la bibliothèque ambulante…
    Seul bémol à cette intense expérience spirituelle (oui oui, dans un immense effort intellectuel j’ai osé lol) : Comme dirait Coluche, l’abbbsoluuue objectivité et le ton lourdement spirituel de certaines réponses… Indiquent malheureusement d'importantes déficiences dans l’écologie intellectuelle d’un débat qui se prétend scientifique.
    Je me permet la question : l’héritage du siècle des lumières n'éclairerait il pas toutes les chaumières ?
    Si non créons un nouveau groupe de discussion optimisation du PDM pour bruler écologiquement les hérétiques!!!! Ca serait tendance non ?
    Détendez vous, l’humble vermisseau ne brigue pas de place au firmament des groupies du PDM. Il n’est pas non plus intéressé par les lustres de la fonction de porteur d’eau.

    Affublé de notoires défauts génétiques qui depuis trente bonnes années le tourmentent en le broyant inexorablement dans des créations autodidactes aussi exotiques qu’un séchoir solair , chauffage solaire, installation photovoltaïque, micro turbine etc…Il est juste passionné par les méandres des applications PRATIQUES de la thermodynamique !

    Pour clore le sujet il serait peut être plus créatif de simplement acheter une échelle, des appareils de mesures pour s’arracher de l'hypnose de l'écran afin de pouvoir confronter des expériences et des pratiques et apporter du grain à moudre autre que virtuel à nos/notre réalité.

    OUI comment
    Cordialement
    Po yaq
    le Secret’hère

    PS. : en observant le déroulement du début de la crise il est difficile de nier les dégâts de la culture virtualiste sur notre réel, le tout est de pouvoir choisir son camp.

  10. #70
    ririmason

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Salut yaq,

    Je n'en demandais pas tant, simplement une photo de ton engin. Excuse moi si j'ai employé un brin d'humour pour te le demander.

  11. #71
    dedal

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    .
    @ Yaq,

    Ouais... bon, et à part ton verbiage, tu as des réponses à apporter, des infos sur l'appareil dont tu présentes des 'résultats' ? Profites de ton échelle pour redescendre de ta supériorité scientifique, au milieu des béotiens.
    Comme à chacune de tes interventions, beaucoup seraient très intéressés par en savoir davantage, mais tu te gardes bien de répondre, ce qui ruine à peu près tout ce que raconte, et c'est bien dommage.
    .
    - et le chameau dit à la chamotte : masse-moi, c’est au poil... -

  12. #72
    ririmason

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Tout à fait d'accord avec dedal, il est facile de dire que tout ce qui est fait par les autres c'est de la m..., encore faut-il expliquer pourquoi, preuves et photos à l'appui.

  13. #73
    KroM67

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Salut,

    Citation Envoyé par jeronimoven Voir le message
    et pour finir, le clapet ne doit pas être fermé tant qu'il y a un lit de braises...
    "tant qu'il y a" ou "tant qu'il n'y a pas"

    Clairement, on attend le lit de braise ou on attend qu'il n'y ait absolument plus de rougeoiement dans le foyer? (dans le second cas ça peut être très long...)

    Sinon, petite question sur les poêles que tu fabriques : sont-ils tous à contre-courant? Sur certaines photos ils semblent si trapus qu'on se demande où passent les canaux...
    De même, ont-ils tous une chambre de combustion secondaire?

  14. #74
    jeronimoven

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Citation Envoyé par KroM67 Voir le message
    Salut,



    "tant qu'il y a" ou "tant qu'il n'y a pas"

    Clairement, on attend le lit de braise ou on attend qu'il n'y ait absolument plus de rougeoiement dans le foyer? (dans le second cas ça peut être très long...)

    Sinon, petite question sur les poêles que tu fabriques : sont-ils tous à contre-courant? Sur certaines photos ils semblent si trapus qu'on se demande où passent les canaux...
    De même, ont-ils tous une chambre de combustion secondaire?
    bonsoir krom;

    pour les braises, personnellement j'attends qu'il n'y ait quasiment plus rien... pour le temps nécessaire, j'accélère la fin en ramenant les braises vers la porte (où j'ai mon arrivée d'air), et si je suis pressé, que je veux aller me coucher, j'ai un seau à braises .. je prends ma petite pelle et je mets ça dans le seau, et je mets le seau dehors..

    c'est ma solution...dans sa maison, lars ferme le clapet alors qu'il y a encore des braises (sa maison n'est pas non plus un modèle d'étanchéité à l'air)

    les poêles sont tous à contre-courant, même si sur les cuisinières , c'est un peu différent.

    tous les poêles ont tous une double combustion.. (et donc tous une chambre pour ça..même si ça ne se voit pas tout le temps.)

    les cuisinières fonctionnent en combustion inversée, la flamme passe au travers des braises (ce qui améliore grandement la combustion des gazs) pour aller dans la seconde chambre qui est donc sous le foyer, ce qui permet le côté si trapu qu'on ne trouve pas souvent dans un poêle de masse....les cuisinières font entre 85 et 93 cm de haut.... les surfaces de canaux sont prévues en fonction des charges, bref ça n'y parait pas , mais on retrouve tous les éléments d'un pdm, et tous les poêles sont des pdm avec 0,1% de CO, des températures de sortie de fumées aux alentours de 100-120°C, etc, etc

    pour tout te dire, vivement que j'ai les sous pour faire des tests CSTB... notamment pour les cuisinières que j'apprécie vraiment (trapu comme tu le dit, et donc elles s'insert très bien dans la maison, et surtout multi-usages cuisson, four, chauffage, banc...et même production d'eau chaude..)

    pour ceux que ça intéresse, j'essaye de mettre sur pied une formation avec lars l'an prochain pour apprendre à autoconstruire soi -même un poêle... (les modos, si vous considérez que c'est de la pub, vous pouvez virer ça; pour moi, c'est de l'info pour ceux qui comme moi il y a deux ans encore révait de trouver une formation pratique pour apprendre à construire, j'epsère que vous comprenez que je suis vraiment un amoureux de pdm) si il y a assez de monde, on peut envisager ça en france...

    salutations,

    jérôme
    c'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur...

  15. #75
    Philou67

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Chez nous, nous fermons aussi le clapet avec quelques braises rouges... mais généralement, il y a toujours quelqu'un de réveillé jusqu'à l'extinction complète (qui arrive très vite après la fermeture du clapet), et un détecteur de CO.

    Pour la formation, ce n'est pas de la pub, mais cela s'apparente à une petite annonce. Je laisse ton message tel quel, mais toutes les réponses tendant à répondre à l'annonce seront supprimées (pour cela, merci d'utiliser la messagerie privée).
    Dernière modification par Philou67 ; 17/11/2009 à 18h46.
    :'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance

  16. #76
    dedal

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    .
    Pour notre part, après 2 saisons à attendre l'extinction totale... sur des conseils de pro, désormais on ferme le cendrier (entrée d'AP/AS) sur des braises rouges sombres, ça étouffe un peu, et 5 à 10 mn après, on ferme le clapet (avec sécurité, donc non étanche pour l'instant).
    La maison souffre encore de quelques communications d'air avec l'ext, et on a un détecteur de CO (mais je ne confierai pas la sécurité de la famille à un détecteur de CO seul, rien ne remplace la vigilance, d'autant que, pour les flambées du soir, les enfants dorment à l'étage, tout en haut, le PdM est en-dessous, et nous encore en-dessous du PdM à l'étage du bureau).
    .
    Dernière modification par dedal ; 17/11/2009 à 18h46.
    - et le chameau dit à la chamotte : masse-moi, c’est au poil... -

  17. #77
    ririmason

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Ben oui il faut le répéter, on peut fermer quand il y a encore des braises rouges mais plus de flammes et surtout, plus aucun morceau de bois +- calciné.

  18. #78
    jeronimoven

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    à riri,
    c'est ce que lars m'a appris et répété, mais c'est plus fort que moi...j'applique le principe de double précaution..j'arriverai bien à changer avec le temps...
    par contre clapet quasi-étanche..
    c'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur...

  19. #79
    ririmason

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Moi j'ai 2 détecteurs de CO: un au mur avec des piles et une alarme, et l'autre... c'est mon chat qui passe sa journée et ses nuits sur la banquette chauffante. Ni l'un ni l'autre ne se plaignent.

  20. #80
    jeronimoven

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    les détecteurs CO de lars...

    c'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur...

  21. #81
    mamat9753

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Citation Envoyé par ririmason Voir le message
    Moi j'ai 2 détecteurs de CO: un au mur avec des piles et une alarme, et l'autre... c'est mon chat qui passe sa journée et ses nuits sur la banquette chauffante. Ni l'un ni l'autre ne se plaignent.
    Encore que le chat , une fois qu'il sera intoxiqué au CO , il ne te previendra pas , donc si t'es au lit ... un detecteur a pile sera plus fiable .

  22. #82
    dedal

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    .
    Moi j'aimerais bien tester mon détecteur, qui n'a jamais décollé du 0 ppm. Quel serait un bon moyen pour ça (sans tuer un chat)... ? Dans un garage auto, avec le moteur allumé, pour voir au moins le compteur décoller ? Euh... ça fait du CO les voitures ? Pis, je suis pas sûr de vouloir jouer à ça.
    D'un autre coté, c'est une raison de plus de ne pas compter que sur lui.

    Riri... et puis le chat serait-il incommodé/empoisonné avant vous ?
    .
    Dernière modification par dedal ; 17/11/2009 à 20h50.
    - et le chameau dit à la chamotte : masse-moi, c’est au poil... -

  23. #83
    ririmason

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Dans les mines de charbon ils mettaient des canaris qui en principe devaient mourir avant que les mineurs ne soient intoxiqués.

    ps c'est tjrs sur le ton de l'humour hein! j'aime bien mon chat. Mais bon, c'est de sa faute aussi car il ne prétend pas dormir ailleurs que sur le banc chauffant.

  24. #84
    mamat9753

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Citation Envoyé par dedal Voir le message
    Quel serait un bon moyen pour ça (sans tuer un chat)... ? Dans un garage auto, avec le moteur allumé, pour voir au moins le compteur décoller ? Euh... ça fait du CO les voitures ?
    Devant la sortie d'echappement d'un vehicule diesel sans FAP sa fonctionne tres bien .
    Dernière modification par Philou67 ; 18/11/2009 à 10h58. Motif: Citation raccourcie

  25. #85
    inviteb257a25c

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Juste une petite question au passage : la fonction principale d'un poil de masse est d'accumuler et de restituer de la chaleur, ce qui permet de continuer à chauffer une maison une fois le feu arrêté, pendant la nuit en toute sérénité ?

  26. #86
    Le Jeck

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    Citation Envoyé par lutopis Voir le message
    Juste une petite question au passage : la fonction principale d'un poil de masse est d'accumuler et de restituer de la chaleur, ce qui permet de continuer à chauffer une maison une fois le feu arrêté, pendant la nuit en toute sérénité ?
    Non pas durant toute la nuit .... mais la journée qui suit aussi

    Et pourquoi pas en sérénité ? Pourquoi ce doute ?

  27. #87
    inviteb257a25c

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?


    Pendant la journée qui suit : c'est à dire qu'on ne le rallume que quelques heures le soir ?
    Je disais sérénité à cause de la sécurité de ne faire du feu que lorsqu'on est éveillé (mais en écrivant ça je me rends compte que ce n'est peut être pas la raison principale pour avoir une masse qui accumule ?).

  28. #88
    Le Jeck

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    On l'allume quelques heures le soir ou la journée en fonction de son ritme de vie.

    Un PDM a pour but de brûler quelques heures pour restituer sa chaleur pendant 12 à 24 heures, voir plus
    Dernière modification par Philou67 ; 18/11/2009 à 10h59. Motif: Citation inutile

  29. #89
    jeronimoven

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    c'est une des particularités du pdm :

    avec les autres :
    - récupération maximale de l'énergie contenue dans le bois
    - moins de manutention comparée par rapport aux poêles traditionnelles (car moins de bois nécessaire)
    - plus de risque de feu de cheminée (car combustion propre donc pas de bistrage, etc)(si utilisation de bois sec)
    - indépendance par rapport aux fluctuations du marché de l'énergie (surtout des énergies fossiles) et donc stabilité de la facture
    - système fiable (pas de régulation éectronique, aucune incidence en cas de coupure électrique...)
    - tous types de bois acceptés
    - la maison est chaude le matin au réveil
    - grande durabilité de l'investissement ( investissement pour plusieurs générations si respect des règles de l'art)(incomparable par rapport aux chaudières concues pour 20 ans max.)
    - plaisir du feu dans la maison (un vrai chauffage "central")
    - une chaleur douce (rayonnement des matériaux lourds, on a un petit soleil dans la maison, c'est bon pour le moral)
    - un chauffage sain pour les asmathiques (car peu de convection donc peu de poussières en suspension dans l'air)
    - un banc chaud pour poser ses fesses, et se détendre le dos après le travail ou se réchauffer rapidement après une cueillette de champignons sous la pluie
    - un four à bois pour du bon pain et des pizzas, etc..
    -et pour les cuisinières de masse, la cerise sur le gateau, on peut faire cuire les champingnons, et
    - plus risques de brulures très très réduits par rapport au poêle fonte
    - pas de contrat d'entretien (pas de contrat d'entretien annuel, ormis le ramoneur qui passe boire le café)

    bref, c'est quasiment trop beau pour être vrai...

    salutations

    jérôme prévieux
    c'est au pied du mur qu'on voit mieux le mur...

  30. #90
    dedal

    Re : Poêle à accumulation : comment ça marche ?

    .
    Tu as raison, quand on refait la liste de toutes ces - vraies - qualités, pourtant vécues au quotidien, c'est presque trop beau pour être vrai, mais c'est bien réel
    Et je me permet de préciser : moins de rejets polluants, puisque moins de bois brûlé, et dans de bien meilleures conditions, pour une chaleur équivalente. Même si, on doit toujours encore pouvoir améliorer ça.
    .
    Dernière modification par dedal ; 18/11/2009 à 02h37.
    - et le chameau dit à la chamotte : masse-moi, c’est au poil... -

Page 3 sur 7 PremièrePremière 3 DernièreDernière

Discussions similaires

  1. Poêle à accumulation : simple ou double peau ?
    Par invite14f63028 dans le forum Habitat bioclimatique, isolation et chauffage
    Réponses: 2
    Dernier message: 04/11/2009, 14h31
  2. Poele bois accumulation chaleur
    Par invite6b21bb37 dans le forum Habitat bioclimatique, isolation et chauffage
    Réponses: 1
    Dernier message: 06/03/2009, 14h26
  3. Poele qui pivote a 360° et accumulation
    Par tee.try dans le forum Habitat bioclimatique, isolation et chauffage
    Réponses: 8
    Dernier message: 15/02/2009, 19h35
  4. Poêle rotatif et accumulation de chaleur.
    Par kaiserf dans le forum Habitat bioclimatique, isolation et chauffage
    Réponses: 1
    Dernier message: 06/10/2008, 21h02
  5. poele a granulés avec hydro accumulation
    Par invite4cdd9080 dans le forum Habitat bioclimatique, isolation et chauffage
    Réponses: 0
    Dernier message: 15/07/2007, 12h06
Découvrez nos comparatifs produits sur l'univers de la maison : climatiseur mobile, aspirateur robot, poêle à granulés, alarme...