Bonjour,Avant de lire ton message, pour moi, le mot "bioclimatique" était juste une bizarrerie commerciale, une anicroche à laquelle je ne prêtais pas attention.
En lisant ton message, je me rends compte que ce mot est en fait très important.
Quand on parle de consommation d'énergie, d'énergie primaire, d'énergie grise, de réchauffement climatique, de retour sur investissement, de coût de l'énergie à l'avenir... on ne parle pas uniquement de technologie, mais on se projette dans l'avenir.
Je me rends compte que je ne suis pas d'accord avec toi sur ce point: puisque c'est un forum Habitat bioclimatique, nous devons parler de notre relation par rapport à l'environnement et de développement durable.
Cdlt
Dans la charte on peut lire :
Étant sur un forum scientifique, les discussions religieuses ou politiques ne sont pas tolérées.
On peut parler de tout ce que tu indiques, pourquoi pas !
On peut parler de tout ce qui est indiqué sur le lien ci dessous.
Politique énergétique de la France
http://www.senat.fr/rap/l97-4391/l97-4391.html
Vous pouvez même ouvrir un lien intitulé :
Avec le regain d’intérêt pour l’énergie nucléaire, on a tout intérêt à privilégier les radiateurs électriques.
Lorsque les discussions s’engagent dans cette direction, les modérateurs sont obligés de fermer le sujet rapidement.
Il y a quelques années, je me suis fait remonter les bretelles ! ! !
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
Bonjour,
Non, parce que rien qu'à l'évocation des termes..."relation par rapport à l'environnement et au développement durable"...on sort d'un contexte purement scientifique et technique...pour entrer sur un terrain beaucoup plus "politique", "miné", "glissant"...et qui finit rapidement par déraper...avec des "noms d'oiseau qui volent" dans tout les sens......Envoyé par Jypoupuisque c'est un forum Habitat bioclimatique, nous devons parler de notre relation par rapport à l'environnement et de développement durable.
Comme le souligne cornychon, le "ménage" est vite fait et le "rideau" est tout aussi vite tiré...
Cordialement
Bonjour,
Sans offense aucune Mickey, mais aux différences près que:
-- Ni toi ni encore moins Cornychon n'avez à en juger, vous n'êtes pas modos;
-- tout bien considéré, c'est même le contraire de ce que vous annoncez (vous êtes donc largement HS):
-- on en a donc soupé de ce type "d'arguments d'autorité" faussé et voulant faire dans l'invective;
-- quant à vos arguments, il n'y a absolument rien d'idéologique -- partant d'un raisonnement scientifique -- de se projeter dans l'avenir, tout au contraire (et sans pour autant suggérer que cela pourrait hypothétiquement déboucher sur ceci ou cela, vous êtes dans le pur sophisme);
Donc il n'est pas inutile de rappeler les vraies règles du jeu de cette section, qui ne sont pas celles que vous voudriez bien voir appliquées par pur opportunisme (tant on voit l'insistance avec laquelle certains interviennent sur tous les sujets concernant les PAC, on peut aussi se demander quel est leur but non exprimé....)
Crdt.
Pour ma part, je me suis pincé (second degré ?) lorsque j’ai lu la prose de Cornychon hier, il ne s’était jamais fendu d’un « communiqué » qui résumait à ce point le « fond » de sa pensée.T'as vu Cornychon, moi aussi je sais mettre des smileys
- Bioclimatisme dérange car c’est le terme qui incite à cesser de considérer les éléments indépendamment les uns des autres, avec pour seul horizon une « rentabilité financière » à base de calculs biaisés qui relève d’ailleurs surtout de la prophétie madamesoleilesque et de la démagogie.
- Bioclimatisme dérange car il est connoté : comment, on va nous parler d’écologie, d’environnement, voire remettre en question mon mode de vie (qui n’est pas négociable), mon dieu quelle horreur !
- Bioclimatisme dérange car il permet de favoriser une réflexion scientifique au détriment de considérations scientistes à courte vue dans lesquelles on prend bien soin d’omettre les tenants et les aboutissants.
- Bioclimatisme dérange car il ne permet plus de sortir du chapeau dans chaque fil de discussion une solution miracle à base d’une technologie qui fascine parce que « moderne » et complexe.
Re,
Je ne juge de rien, je mets simplement en garde....libre après à ceux qui le souhaitent de se lancer dans des débats, polémiques, stérils....et qui tôt ou tard, finissent par une mise en garde....Envoyé par Obamot-- Ni toi ni encore moins Cornychon n'avez à en juger, vous n'êtes pas modos;
Du tout...on peut discuter techniquement et scientifiquement du "Bioclimatisme, de l'isolation et du chauffage"...Envoyé par Obamot-- tout bien considéré, c'est même le contraire de ce que vous annoncez (vous êtes donc largement HS):
L'environnement et le développement durable (Relis son texte, mais c'est ce à quoi a fait allusion Jypou...et c'est ce à quoi j'ai répondu...)...c'est tout autre chose....
Cordialement
Bonjour,Pour ma part, je me suis pincé (second degré ?) lorsque j’ai lu la prose de Cornychon hier, il ne s’était jamais fendu d’un « communiqué » qui résumait à ce point le « fond » de sa pensée.T'as vu Cornychon, moi aussi je sais mettre des smileys
- Bioclimatisme dérange car c’est le terme qui incite à cesser de considérer les éléments indépendamment les uns des autres, avec pour seul horizon une « rentabilité financière » à base de calculs biaisés qui relève d’ailleurs surtout de la prophétie madamesoleilesque et de la démagogie.
- Bioclimatisme dérange car il est connoté : comment, on va nous parler d’écologie, d’environnement, voire remettre en question mon mode de vie (qui n’est pas négociable), mon dieu quelle horreur !
- Bioclimatisme dérange car il permet de favoriser une réflexion scientifique au détriment de considérations scientistes à courte vue dans lesquelles on prend bien soin d’omettre les tenants et les aboutissants.
- Bioclimatisme dérange car il ne permet plus de sortir du chapeau dans chaque fil de discussion une solution miracle à base d’une technologie qui fascine parce que « moderne » et complexe.
Le mot bioclimatisme ne me dérange pas du tout
J'ai dis plus haut que mélanger les problèmes technologiques aux problèmes politiques conduisaient à des débats incompréhensibles et stériles.
Exemple: Lorsque j'achète 1 kWh chez EDF à 0.17 € pour chauffer, je n'ai pas besoin d'une personne qui vienne me raconter que c’est de l’énergie atomique, grise, jaune ou verte. Que je suis un méchant. Que pour être gentil, il faut acheter 1 kWh bois.
Lorsqu'on parle techniques de chauffage, on parle de la transmission de la chaleur, des produits qui utilisent les énergies à usage domestique.
Pour estimer le montant des factures, on se réfère aux prix actuels des énergies.
Le prix des énergies sont :
http://www.acqualys.fr/page/prix-off...bois-fioul-gaz
Lorsqu'on parle politique énergétique, on parle de tout ce que l'on veut, mais on ne parle pas des techniques de chauffage.
On peut aborder tous les sujets qui concernent la politique énergétique de la France, aucun problème, ce n’est pas ce qui manque :
http://www.senat.fr/rap/l97-4391/l97-4391.html
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
La réglementation thermique a pour but de réduire les gaz a effet de serre, un sujet scientifique très sensible et d'actualité. Mais ce sujet ne nécessite pas d'appeler ce forum "Habitat bioclimatique"
Le sujet "Habitat bioclimatique" ne se limite pas au réchauffement climatique, mais aussi à la santé des occupants et aussi des autres, donc forcement du développement durable.
Sinon, à quoi bon avoir nommé ce forum ainsi?
Cela peut arriver quand nous sommes pas assez mature, ou que nous avons un parti pris.
Mais généralement, on espère s'améliorer.
Non. La réglementation thermique vise à améliorer la performance énergétique des bâtiments. Les gaz à effet de serre ne sont qu'un des élément de la réglementation thermique, sous entendu ce n'est pas le seul. D'une manière générale, la focalisation excessive sur les GES revient à regarder l'arbre qui cache la foret.
Voilà encore un amas de blah-blah de Corniche, sorti de tout contexte global, juste pour nous reparler de la "conso électrique" toujours sans nous aborder les questions: d'isolation, de PRODUCTION d'énergie localement ni de recherche de grandeur d'eXergie dans la réhabilitation des constructions, bref, sans rien parler de tout ce qui fait que l'on appelle ça: "de l'habitat bioclimatique".
J'écouterais bien ce type d'arguments si il s'adressait également aux omissions du type de celles relevées ci-dessus. Pour le moment je n'ai pas eu ce sentiment (mais on va sûrement m'expliquer que je me trompe, qu'il n'y avait pas d'invective dans le précédent message et que les intervenants ici ne se prennent pas pour des modos pour pratiquer une forme d'intimidation...: Je répète que ce n'est pas votre rôle! Il n'y a même pas à le dire d'autant plus que ce qui est reproché n'est pas le cas.)
Et c'est ainsi d'ailleurs, qu'avec de tels dérapages depuis plusieurs décades, à force de n'avoir pas voulu "appeler un chat un chat", que l'on en est arrivé à une statistique effarante de 1 cas de fusion de réacteur tous les dix ans en moyenne! Pour un système énergétique à un rendement quasi nul. Et il faudrait continuer à aller chanter sur les toits "qu'une PAC aurait un rendement supposé de 100%" la bouche en cœur... Et que l'on n'aurait pas le droit de dire ce qu'elles consomment réellement: Tssss
De toute façon on annonce à tour de bras des PAC à 5kW, ce qui est une hérésie (je veux dire beaucoup trop de conso) dans la mesure où une maison correctement passivée, n'en a pas besoin d'autant. C'est donc bien que les PAC de ce type n'ont pas du tout à figurer dans les catégories de chauffage d'un habitat bioclimatique, correctement ainsi nommé. On pourrait juste le tolérer dans certaines circonstances (au titre d'installations provisoires ou que sais-je) et non pas que ça en soit presque devenu la règle, ici!
Les seules PAC que vous verrez en Allemagne pour de l'habitat bioclimatique digne de ce nom, font pas 300W et sont couplées à une VMC....!
Pire encore, avec 5kW on ne chauffe pas correctement une passoire énergétique de 150m2! Il faut 8 kW mini pour être à l'aise... Je ne sais pas si vous imaginez que l'on puisse crier cocorico avec du chauffage entre 5'000 et 8'000W !!!
Il y a déjà bien longtemps que ça devrait être interdit. Ce sera totalement exclu dans "la société à 2'000W (par tête d'habitant).
Non mais on en est à quelle page ?
Non, la réglementation thermique vise (entre autre) à améliorer le Cep (Consommation en énergie primaire ou équivalent pétrole) qui s'exprime en kWep/m2/an. Il s'agit d'énergie primaire, qui représente du carbone extrait du sous-sol, injecté dans l’atmosphère.
Un bâtiment peut être énergivore (peu isolé par exemple) et sobre en énergie primaire.
Dernière modification par Jypou ; 08/10/2015 à 12h52.
Bien dit, mais ce n'est pas plutôt 2000W par foyer?
Rectificatif: je voulais écrire kWhep/m2/an et non pas kWep/m2/an
Non.Non, la réglementation thermique vise (entre autre) à améliorer le Cep (Consommation en énergie primaire ou équivalent pétrole) qui s'exprime en kWep/m2/an. Il s'agit d'énergie primaire, qui représente du carbone extrait du sous-sol, injecté dans l’atmosphère.
Un bâtiment peut être énergivore (peu isolé par exemple) et sobre en énergie primaire.
Le ministère dit : http://www.developpement-durable.gou...ique-2012.html
Ben voila, tout est écrit. Performance Thermique + modulation en fonction de différent paramètres dont les GES.La réglementation thermique 2012 vient compléter la RT de 2005 et renforce les exigences concernant la performance thermique des bâtiments neufs.
....
....
Tous les nouveaux bâtiments, dont le permis de construire aura été déposé après le 1er janvier 2013, doivent avoir une consommation d’énergie inférieure à un seuil de 50 kWhep/m²/an.
Cette exigence porte sur les consommations d’énergie relatives au chauffage, à l’eau chaude sanitaire, à l’éclairage, au refroidissement et à la ventilation. Ce seuil sera également modulé selon la localisation géographique, l’altitude, le type d’usage du bâtiment, la surface moyenne des logements et les émissions de GES des énergies consommées.
Pour comparer la performance énergétique, on a choisi la grandeur "énergie primaire" exprimée en unité équivalent pétrole. Mais, on aurait également pu exprimer "l’énergie primaire" dans une autre unité d'énergie : joule, calorie, whatt-heure, voir même en électron-volt, BTU, équivalent charbon, tonne de TNT, barils de pétrole etc. C'est une simple convention avec des conversions simples d'une unité à l'autre.
L’énergie primaire n'est pas je te cite "carbone extrait du sous-sol, injecté dans l’atmosphère". Tu trouveras ci-dessous la définition tirée d'un très bon site :
L’énergie primaire est l’énergie disponible dans l’environnement et directement exploitable sans transformation. ......
Les sources d’énergie primaire sont multiples :
le pétrole brut ;
le gaz naturel ;
les combustibles solides (charbon, biomasse) ;
le rayonnement solaire ;
l’énergie hydraulique ;
l’énergie géothermique ;
l’énergie tirée des combustibles nucléaires.
http://www.futura-sciences.com/magaz...primaire-6933/
Oui et ce sur trois générations... !Bien dit, mais ce n'est pas plutôt 2000W par foyer?De toute façon on annonce à tour de bras des PAC à 5kW, ce qui est une hérésie (je veux dire beaucoup trop de conso) dans la mesure où une maison correctement passivée, n'en a pas besoin d'autant. C'est donc bien que les PAC de ce type n'ont pas du tout à figurer dans les catégories de chauffage d'un habitat bioclimatique, correctement ainsi nommé. On pourrait juste le tolérer dans certaines circonstances (au titre d'installations provisoires ou que sais-je) et non pas que ça en soit presque devenu la règle, ici!
Les seules PAC que vous verrez en Allemagne pour de l'habitat bioclimatique digne de ce nom, font pas 300W et sont couplées à une VMC....!
Pire encore, avec 5kW on ne chauffe pas correctement une passoire énergétique de 150m2! Il faut 8 kW mini pour être à l'aise... Je ne sais pas si vous imaginez que l'on puisse crier cocorico avec du chauffage entre 5'000 et 8'000W !!!
Il y a déjà bien longtemps que ça devrait être interdit. Ce sera totalement exclu dans "la société à 2'000W (par tête d'habitant).
(tu veux vraiment leur fiche la pétoche toi >>> )
PS: Remarque que sur ces 2'000W, seuls 500W autorisés d'origine non-renouvelable maxi, C'est peut-être ça qui t'avais frappé?
Merci pour la réponse.
J'habite en Bretagne au bord de la mer donc les t° à moins de zéro annuelles, on les compte sur les doigts d'UNE MAIN.
J'ai un poêle à bois qui marche super bien, Le poêle est mis en route les soirs d'automne et pour les grands froids.
Je suis persuadé qu'un jour, la Bretagne aura une grande coupure électrique.
...et je faisais un contrôle annuel de la PAC DAIKIN (que j'ai arrêté après le pb).
C'est sûr que l'installateur initial n'était pas à la hauteur mais vu les pb que l'on voit sur internet avec DAIKIN, je ne suis pas le seul...
L'installateur qui est venu changer le compresseur est bien et n'est pas du même calibre que l'installateur ou celui qui faisait le contrôle annuel.
Il m'a même conseillé de faire un contrôle tous les 2 ans avec lui.....
Juste une question parce que personne ne me l'a dit.
En cas de t° négative, vaut-il mieux arrêter la PAC?
Merci
Bonjour,
En dessous de 0°C, il faut simplement surveiller l’unité extérieure. Le dégivrage permet dans la majorité des cas de faire fondre la glace qui se forme sur l’échangeur.
Par grands froids, si tu constates que de la glace reste dans le bac de récupération des eaux de dégivrage, que de la glace reste dans les ailettes au bas de l’échangeur, il faut tout arrêter, utiliser un chauffage de substitution.
Tu remets la PAC en route, lorsque les températures remontent bien au dessus de 0°C sur 24h.
C’est souvent de 1 à 2 jours max
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
Pac air-eau ou pac air-air, ça n'a aucune importance (la source froide est la même), il est stupide d'arrêter une pac en dessous de 0°.
Pour deux raisons au moins, dont chacune serait suffisante:
- les conditions de givrage les plus nocives se situent plutôt entre 0° et 4 ou 5°C, quand l'évaporateur est en dessous de 0° mais que l'air est encore très chargé en humidité; en dessous de 0°, les choses s'améliorent.
- les pac de dernière génération ont de bonnes performances jusqu'à des températures très basses, jamais atteintes en Bretagne; couper en dessous de 0°, c'est jeter de l'argent par les fenêtres...
Après, prendre une assurance, sous forme de poêle à bois, pour faire face à d'éventuelles coupures d'électricité, c'est un autre problème; et il ne se pose pas seulement avec les pac, mais avec quasi tous les systèmes de chauffage...
La PAC de juemma est avec une unité extérieure, donc les indications de cornychon s'appliquent.
Il faut impérativement un chauffage alternatif pour ne subir d’arrêt de chauffage et pour ne pas détériorer le matériel dans certains cas.
A noter que le risque de gel est à partir de +5°C.
Mais la PAC de juemma est une PAC air/eau, dans laquelle il est très certainement prévu un chauffage alternatif intégré, par résistance électrique.
Il y a peut être un basculement automatique du fonctionnement chauffage PAC -chauffage électrique.
Le COP chute brutalement à 1, ce qui sollicite brutalement de réseau, au pire moment de l'année.
S'il y a basculement automatique, une panne de PAC peut passer inaperçue, sauf à réception de facture d'énergie.
Cela évite à l'installateur d'être sollicité, au moins provisoirement le temps que son client réagisse, et de "gérer"(pour être gentil) les dysfonctionnements.
Pour ces raisons, l'appoint électrique doit être débranché et il faut un chauffage alternatif.
Dernière modification par Jypou ; 17/10/2015 à 11h36.
Qu'est ce que c'est que cette "explication"...
Le givrage (et non le gel) commence effectivement aux environs de +5°C (en fait ça dépend de l'hygrométrie de l'air), mais toutes les pac sont pourvues de systèmes de dégivrages, assez efficaces ma foi, et qui fonctionnent environ 2 mn par heure en conditions givrantes. Bien évidemment, ça ne détériore rien. En dessous de 0°, cette tendance au givrage s'améliore, l'air devenant très peu chargé en humidité; il n'y a donc aucune raison de couper la pac à ces températures pour cette raison.
Les pac d'ancienne génération comportaient effectivement une énergie de "relève" pour les très basses températures (classiquement vers les -4, -5°C), le plus souvent une résistance électrique venant aider la production thermodynamique... Ce n'est plus vrai pour les pac de dernière génération, qui voient leur puissance se maintenir constante jusqu'à -10/-15°; l'apport d'une résistance devient inutile; le COP de ces pac modernes reste encore de 2,5 à -15°, ce qui est loin d'être ridicule... Il n'y a donc aucune raison de couper ces pac en dessous de 0°, ce serait gaspiller de l'énergie.
La seule raison valable de prévoir une énergie de secours, c'est une panne de réseau ERDF, mais tous les chauffages seront impactés, sauf un poêle à bois...
p.s. c'est quoi une pac "avec une unité extérieure"? Tu en connais avec uniquement une unité intérieure? C'est n'importe quoi, cette histoire...
Dernière modification par Jypou ; 17/10/2015 à 15h59.
J'ai une pac eau-eau depuis 1978, donc je commence à connaitre un peu... Par contre, pour les problèmes de givrage, à part les aérothermiques, je vois pas... et souvent, les aérothermiques ont une unité extérieure, justement pour se servir dans l'air du dehors...
Effectivement, le dégivrage fonctionne en gros 2 mn par heure en conditions givrantes.Qu'est ce que c'est que cette "explication"...
Le givrage (et non le gel) commence effectivement aux environs de +5°C (en fait ça dépend de l'hygrométrie de l'air), mais toutes les pac sont pourvues de systèmes de dégivrages, assez efficaces ma foi, et qui fonctionnent environ 2 mn par heure en conditions givrantes. ...
Lorsque l’échangeur qui comporte des ailettes espacées d'environ 2mm, est pratiquement obstrué par le givre au bout de 15 mn, le débit d’air est pratiquement nul pendant 45 mn.
Lorsque le débit est nul, la chaleur prélevée dans l’air est nulle.
Lorsque la chaleur prélevée dans l’air est nulle, la chaleur restituée dans la maison est nulle.
Lorsque la chaleur restituée dans la maison est nulle pendant 45 mn, il faut passer au chauffage de substitution.
Les anciennes générations de PAC haut de gamme, comportaient des résistances électriques pour chauffer lorsque l’échangeur air extérieur était obstrué. C’était une technologie qui correspondait aux besoins. Même enfouie sous une congère de neige de plusieurs mètres, la PAC fournissait sa puissance nominale.
Les nouvelles générations de PAC haut de gamme, utilisent des compresseurs à spirale qui permettent l’injection directe du fluide frigorigène. Ca permet de compenser la dégradation des performances du liquide frigorigène à basses températures.
Les nouvelles générations de PAC n’ont plus à prendre en compte l’obstruction de l’échangeur par le givre. Le givre est un risque potentiel virtuel indéfinissable qu’il faut négliger voire oublier.
Aujourd’hui, il n’est plus possible de dire à un client que le givre est de nature à provoquer des disfonctionnements. Il faut lui dire que tout baigne dans l’huile ! !
C’est comme un ordinateur portable, un petit ventilateur assure le refroidissement par convection forcée. Il suffit d’obstruer le circuit d’air en le posant sur une couette, pour provoquer des disfonctionnements, voire l’arrêt définitif de l’ordinateur. Il suffirait d’augmenter un peu le volume pour avoir plusieurs entrées et sorties d’air. Oui ! Mais le client veut le plus petit volume possible. Il ne sait même pas qu’il faut refroidir les composants actifs !
C’est valable pour les Smartphones, les disfonctionnements dus au manque de refroidissement sont fréquents.
Oui mais les clients les trouvent déjà énormes ! !
Dernière modification par cornychon ; 17/10/2015 à 19h11.
Le savoir doit beaucoup à l'imagination.
Cornychon, tu n'as manifestement aucune idée de comment fonctionne une pac aérothermique.... ce que tu racontes là est une pure fantaisie, sans aucun rapport avec la réalité...
Le givrage ne se fait que progressivement (il fournit même de l'énergie à la pac), et ne gêne en rien son fonctionnement; et si le dégivrage ne se met en route que 2 mn par heure, c'est parce qu'avant, il n'y en a pas besoin...
Les pac modernes sont elles aussi équipées de dégivrage automatique; il n' y a aucune raison pour qu'elles échappent au phénomène...
Vraiment, tu t'écris un roman... sans intérêt pour nous, d'ailleurs...
Bonsoir cornychon,
Bien au contraire, manifestement la PAC n'est pas votre domaine, sans vouloir vous blesser et jouer au professeur, je vais quand même vous expliquez succinctement comme fonctionne un dégivrage performant.Les nouvelles générations de PAC n’ont plus à prendre en compte l’obstruction de l’échangeur par le givre. Le givre est un risque potentiel virtuel indéfinissable qu’il faut négliger voire oublier.
Aujourd’hui, il n’est plus possible de dire à un client que le givre est de nature à provoquer des disfonctionnements. Il faut lui dire que tout baigne dans l’huile ! !
Le principe de dégivrage le plus utilisé est l'inversion de cycle
Il consiste a inverser momentanément les fonctions des deux échangeurs :
au lieu de prélever la chaleur de l'air extérieur pour chauffer l'eau circulant dans l'émetteur, on refroidit cette eau pour brusquement chauffer l'échangeur extérieur et faire fondre le givre. Cette phase est généralement suivie d'un arrêt du compresseur pour permettre au ventilateur de sécher l'eau issue de cette fonte.
Le dégivrage par inversion de cycle est rapide, efficace et demande peu de composants. Ce système étant par nature contre performant pour le chauffage, le temps et la fréquence de dégivrage doivent être minimisés, sans toutefois compromettre le bon fonctionnement. Or la vitesse avec laquelle l'échangeur accumule le givre est fortement liée à la température et à l'humidité présente dans l'air, ce qui oblige le système à s'auto-adapter, sauf si l'on choisit volontairement de dégivrer à intervalles réguliers rapprochés au détriment de la performance.
Le Dégivrage auto-adaptatif contrôle en permanence la T° extérieure et la T° du fluide de la batterie . Quand la batterie est propre, ces 2 courbes de température qui évoluent dans le temps sont à peu prés parallèles, dès qu'elles divergent (la courbe de T° fluide s’écarte à la baisse ) c'est que l'échange commence à devenir imparfait, avec une batterie qui commence à givrer.
En fonction du réglage d'un paramètre souvent appelé (coefficient de givrage de la batterie ) la PAC déclenchera le dégivrage plus ou moins tôt.
Voilà comment fonctionnent toutes les PAC performantes aujourd'hui.
Bonne lecture.
Cornychon, tu as manifestement observé de façon critique et tu as une connaissance approfondie du fonctionnement d'une pac aérothermique.... ce que tu expliques là est très précieux pour nous, pour comprendre la réalité...
alors que d'autre qui veut donner bonne impression, raconte ici sur ce forum que les pac modernes sont équipées de dégivrage automatique et qu'il n' y a aucune raison qu'il y ait un problème...
la résistance compense les calories absorbée par l’évaporateur?Les anciennes générations de PAC haut de gamme, comportaient des résistances électriques pour chauffer lorsque l’échangeur air extérieur était obstrué. C’était une technologie qui correspondait aux besoins. Même enfouie sous une congère de neige de plusieurs mètres, la PAC fournissait sa puissance nominale.
donc COP<1?
Je ne comprends pas. Peux tu confirmer / infirmer:Les nouvelles générations de PAC haut de gamme, utilisent des compresseurs à spirale qui permettent l’injection directe du fluide frigorigène. Ça permet de compenser la dégradation des performances du liquide frigorigène à basses températures.
Les nouvelles générations de PAC n’ont plus à prendre en compte l’obstruction de l’échangeur par le givre. Le givre est un risque potentiel virtuel indéfinissable qu’il faut négliger voire oublier.
- La résistance est remplacée par l'injection directe, c'est la chaleur du fluide qui a été préalablement stockée qui assure le dégivrage (compresseur à l'arrêt)?
- COP>1
Merci pour tes explications qui permettront de comprendre les travaux à réaliser non décris, et d'avoir un avis sur le devis d'une PAC.
Bonsoir
Ceci est dans le cas d'une PAC air/eau.au lieu de prélever la chaleur de l'air extérieur pour chauffer l'eau circulant dans l'émetteur, on refroidit cette eau pour brusquement chauffer l'échangeur extérieur et faire fondre le givre. Cette phase est généralement suivie d'un arrêt du compresseur pour permettre au ventilateur de sécher l'eau issue de cette fonte.
Et dans le cas d'une PAC air/air?