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Alors, dans l'ordre:
Il est certainement possible d'envisager un circlophone à MOS.
Pour être honnête, j'y ai moi-même pensé.
Ce qui m'a orienté vers une version bipolaire, c'est qu'en MOS (N par exemple et logiquement), la tension de déchet positive serait augmentée de la tension de gate du MOS, donc Vth plus ce qui est nécéssaire pour atteindre le courant de drain requis.
Pourquoi pas, puisque les amplis MOS en drain commun sans alim auxiliaire souffrent du même défaut, et en double, mais je répugne au gaspillage, et pour des amplis de faible puissance travaillant sous +/- 20V, c'est loin d'être négligeable.
On pourrait y remédier en employant l'astuce du circlomos, un condensateur chargé ad vitam eternam, servant juste à offseter la tension de seuil du MOS.
Peut-être à creuser, peut-être le prochain projet....
L'impédance de source a effectivement un impact négatif incontestable.
J'ai fait les simus avec en général une impédance = à 0, et les mesures réelles avec des générateurs ayant 75 ou 600 ohm d'impédance de sortie, et dans ces conditions, je n'ai pas constaté de problème.
Cela dit, cet ampli n'est pas à priori destiné à être attaqué par une impédance de 10K: la résistance d'entrée sert essentiellement à décharger le condensateur d'entrée.
L'utilisation, telle que je la conçois, est d'être connecté à un préampli, ayant une impédance de sortie plutot faible.
Mais dans un monde idéal, il serait certainement préférable d'avoir une impédance d'entrée complètement linéaire, avec laquelle une impédance de source finie aurait juste pour effet de réduire le niveau.
Des améliorations en ce sens sont sans aucun doute possibles, à commencer par une réduction du courant du différentiel.
La première version de cet ampli était assez "lourde" et industrielle, avec un réseau de feedback de 1K/47ohm, et une résistance d'entrée de 50ohm, et la version audio a conservé un peu de cet héritage.
Pour le décalage de température, je suis perplexe: avec 5°C d'écart, même la version de simu, qui est couplée DC, ne montre qu'un décalage de sortie de <0.2V, ce qui est absolument cohérent avec le coéff de T° des transistors, et une distorsion augmentée de façon tellement marginale que c'est négligeable: voir image CircloTemp.
Avec une élimination du DC, comme dans le schéma "officiel", cela devient encore plus faible.
La réalité confirme cela: pour mes protos, je n'avais que des BC557 tout court, non-triés, et je n'ai pas triché, je les ai pris au hasard.
Point de vue montage, ils étaient proches, comme on peut le voir sur les photos, mais même pas accolés.
Donc je crois que cet aspect, contrairement l'impédance de source , est un faux problème.
Il faut préciser aussi que cette architecture est conçue justement pour éliminer les effets de mismatch du différentiel d'entrée: il est suivi d'un deuxième différentiel qui oblige pratiquement le premier à être presque parfaitement équilibré en courant, même en cas d'un offset de tension important.
Ce qui détermine au premier ordre la distorsion est le déséquilibre de courant.
L'avantage des simus, c'est qu'on peut bidouiller ce qu'on veut sans crainte des conséquences.
La paire de diodes sert juste à éviter que la tension aux bornes du condo ne dérive dans des proportions incontrôlées, jusqu'à provoquer un latch-up par exemple.
En principe, il n'y a pas de raison que les choses en arrivent là, mais....
En fait, comme je crois l'avoir expliqué, c'est le rôle de toutes les diodes, sauf les schottky.
Si tout va bien, elle ne sont pas nécessaires.
Tu as réaffecté quelque peu les diodes D1 à D3, elles gardent leur rôle de limitation, mais changent également le comportement de la boucle de CM, c'est à évaluer de manière objective et quantitative, peut-être il y a-t-il quelque chose à gagner.
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