Salut,
Dans le numéro de juillet-août de La Recherche, j'ai lu sous la plume de Gregory Stock, directeur du programme de médecine, technologie et société à la faculté de santé publique de UCLA, le texte suivant :
Cela m'a mis très en colère, et cela ne s'est pas arrangé avec, quelques paragraphes plus bas :Les gènes ouvrent une fenêtre sur nous-mêmes et la plupart des caractéristiques individuelles que nous considérons comme cruciales (notre caractère, notre goût du risque plus ou moins prononcé, certains aspects de notre personnalité, nos capacités intellectuelles), et voilà que nous voudrions refermer cette fenêtre! Mais d'ici cinq à quinze ans, la génomique mettra à la disposition du grand public des tests génétiques bon marché et fiables, et les informations obtenues pourront se révéler extrêmement stimulantes pour nous, en tant qu'individus ou à l'échelle de la société.
Surtout la première phrase.Notre idée du «politiquement correct» souffrira aussi des résultats des tests génétiques à grande échelle, qui mettront en évidence les nombreuses différences entre les individus et les populations. Les fameux 99,9 % de similitude de nos génomes nous intéressent bien moins. Nous nous attachons avant tout à percevoir les différences les plus subtiles lorsque nous recherchons un conjoint, un employé, ou lorsque nous jugeons les autres. Or, nous devrons convenir que ces différences ont souvent des fondements biologiques.
j'aimerais avoir vos réactions.
Merci.
-----