Les Panoramiques Martiens
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Les Panoramiques Martiens



  1. #1
    Gilles98

    Les Panoramiques Martiens


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    Salut

    Pour ceux que cela intéresse, voici le liens du site web sur lequel je travail à locasion sur le livre "Les panoramiques Martiens".

    Vous pouvez télécharger gratuitement le livre et les cartes des missions sur ce site. Les parties sur les missions d'Opportunity et de Curiosity ne sont pas encore complète, vues que ses missions ne son pas encore terminées.

    ### Publicite pour un site personnel / T-K ###


    J'aimerais avoir vos commentaires sur son contenue, et si vous avez des précisions a apporté ils serons les bien venues !

    Gilles

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    Dernière modification par Tawahi-Kiwi ; 09/12/2013 à 11h21.

  2. #2
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    J'ai fais une mise à jours de Pathfinder, Opportunity à Cape York et de Curiosity !

    Je cherche également des infos sur les zones fluviales de Gale et du plancher de Peace Vallis !

    Les panoramiques de Curiosity lors de l’ascension de Sharp à travers les sillons sinueux, seront a couper le souffle !

    Gilles

  3. #3
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    Je viens de trouver cette super photo de viking 1 sur ce site :
    http://www.unmannedspaceflight.com/i...pic=5439&st=90

    La voici dans toute sa beauté :
    http://infonetservices02.chez.com/VL1_Cam1_Color_HD.jpg

    Gilles
    _________

  4. #4
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    J'ai effectué une grosse mise à jour du chapitre des vikings pour le livre et le site :

    Viking 1


    Viking 2


    Je cherche des informations concernant les dates et les sols pour les expériences "Gas Exchange " et "Pyrolytic Release".

    J'ai celles de l’expérience "Labeled Release" que j'ai trouvé sur le site de la NASA, mais pour les deux autres je n'ai pas réussis à les retracer. Un gros Merci pour celui qui me fournira des liens là-dessus !


    Merci

    Gilles

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    La redonnée autours de Cape York est maintenant terminée. Après la découvert d'argile, Opportunity entame une nouvelle aventure en se dirigeant vers Solander Point ! Qui aurait cru que ce petit robot serait encore là après presque neuf ans et demi à explorer la surface martienne. Quel exploit !

    J'ai fait les mises à jours pour terminer Cape York et actualisé Curiosity !

    Gilles

  7. #6
    invite33fb8f43

    Thumbs up Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut Gilles,

    C'est très sympathique de ta part d'avoir regroupé toutes les vues de la planète rouge et surtout de les avoir commenté, merci

  8. #7
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    Merci J-S !

    Une nouvelle mise à jours du site et du document !

    Curiosity est maintenant partie vers le Mont Sharp !

    Gilles

  9. #8
    invitec45a00bc

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut Gilles !

    Sympa ton site, on y retrouve pas mal d'images de Mars, c'est agréable à visualiser =)

    Bonne continuation !

  10. #9
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    Merci Exoden !

    Le site et le livre sont maintenant rendus au même niveau, et ils sont à jours tout les deux. J’ai également apporté quelques ajouts et petites corrections à la première partie de Curiosity et de Solander Point pour Opportunity.

    Gilles

  11. #10
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    Nouvelle mise à jour !

    Gilles

  12. #11
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    Avis au modérateurs :

    Vous avez glissé une petite erreur dans cet article :

    En bref : sur Mars, une éclipse solaire annulaire saisie par Curiosity
    http://www.futura-sciences.com/magaz...riosity-48671/

    Il s'agit du Sol 369 et non 339 !

    Gilles

  13. #12
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut
    Citation Envoyé par Gilles98 Voir le message
    Il s'agit du Sol 369 et non 339 !
    Après vérification, il s'agit bien du Sols 339 ! L'erreur venait de moi, il s'agit du Sol ou les photos ont été transmises à la terre.

    Gilles
    Dernière modification par Gilles98 ; 11/09/2013 à 00h45.

  14. #13
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    En route vers le sommet de Solander Point ! Il est prévu qu'Opportunity entamera un superbe panorama des lieux.

    Le rover présente de plus en plus des signes de vieillissement, mais il est encore bien capable de mener à bien des expériences sur le sol martien. Concernant le bilan de santé de l’astromobile : il y a eut en premier lieu le problème rencontré par la roue avant droite en avril 2005 (Sol 433), avec un actuateur défectueux qui à coincer l’alignement de la roue de 7 degrés vers l’intérieur. La même année au mois de novembre (Sol 654), l’astromobile éprouve des difficultés dans l’exécution de certain mouvement lors du déploiement du bras robotique, et qui a été causé par bris d’un fil d’embobinage qui se trouve dans le premier moteur de l’articulation du bras au niveau du joint azimutal de l’épaule, qui contrôle les mouvements latérale de gauche à droite. Ce bris a obligé le rover à ne plus replier le bras robotique sur lui-même, et de lui trouver une nouvelle position de rangement lors des déplacements sur le sol martien. Ensuite, il y a eut la perte du spectromètre infrarouge Mini-TES lors de la tempête globale de juillet 2007, suivit par la fatigue du moteur du joint azimutal de l’articulation de l’épaule qui revient de nouveau en avril 2008 (Sol 1491), obligeant cette fois-ci le rover a laisser son bras robotique déverrouillé et déployé devant lui pour le reste de la mission. En février 2009 (Sol 1797), la roue avant droite surchauffe de nouveau et offre une résistance électrique de plus en plus élevé, obligeant le rover à conduire en marche arrière afin de mieux distribuer le lubrifiant pour économiser l’usure prématurée du moteur de la roue. Il y a aussi la perte du spectromètre Mössbauer en janvier 2012 (Sol 2947), qui a épuisé sa source de rayonnement. Puis finalement en juillet 2013, un deuxième moteur se trouvant au niveau de l’articulation de l’épaule, celui qui contrôle les paramètres d’élévation de haut en bas du bras robotique, a commencé à présenter des signes d’usures et de fatigues.

    Le bilan de santé du rover ne serait pas complet sans y inclure les problèmes survenus avec la mémoire flash, et qui a été rencontré pour la première fois sur le Sol 3082 le 24 septembre 2012 près de l’affleurement rocheux « Whitewater Lake » à « Cape York ». Puis qui a été rencontré de nouveau 79 jours plus tard aux Sols 3161 (15 décembre 2012), 3178 (1 janvier 2013) et 3183 (6 janvier 2013), lorsque que le rover se trouvait près de la brèche d’impacte « Copper Cliff ». D’autres événements d’amnésies sont survenus près de l’affleurement « Boxwork » au Sol 3235 (28 février 2013), et près de « Esperance » au Sol 3286 (22 avril 2013) qui s’est produit vers la fin de la cinquième conjonction solaire entre les Sols 3273 et 3291.

    Les problèmes avec la mémoire flash deviennent de plus en plus fréquents.

    Gilles

  15. #14
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    À partir du Sol 3407, le rover contourne la pointe nord de « Solander Point » dans le sens antihoraire, dans le but de se diriger vers des pentes plus douces qui se trouve sur le versant nord-ouest, et qui donne un accès plus sécuritaire vers le sommet de la colline. Sur le chemin, entre les Sols 3410 et 3425, le rebot Opportunity s’arrête quelque temps pour étudier plusieurs cibles situées dans un champ de roche sombre baptisé « Coal Islande » (l’île au charbon). Présentement Opportunity est stationné sur le Sol 3431 et le prochain objectif de la mission est de gravir les pentes pour se rendre au sommet de la colline.

    La suite est ici :
    http://www.planetary.org/blogs/guest...r-sol3431.html

    Gilles

  16. #15
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Pour Curiosity :

    Le système de navigation autonome (AutoNav) du rover est testé pour la première fois sur les Sols 372 et 374, en parcourant seul une courte distance de un mètre pour chaque Sol. L’autonav est testé de nouveau au Sol 376 le 25 août sur un terrain plus accidenté, et sur une distance plus grande d’environ 13 mètres à la hauteur de « Discovery Ridge ». Le pilotage automatique de Curiosity est basé sur les mêmes logiciels informatique des rovers Spirit et Opportunity, mais qui ont été adapté pour le pilotage plus sophistiqué d’un plus gros astromobile. Les différents programmes de l’intelligence artificiel du système de navigation autonome du rover, analyse de manière régulière chaque petit déplacement sur le sol martien, en effectuant différents traitement numérique des images prisent par les pairs de caméra d’évitement d’obstacle HazCam et NavCam, afin de produire des images de synthèse numérique sur la géologie et la morphologie du terrain. A partir d’une commande initial fournis par les pilotes de Curiosity, l’informant du point de départ et d’arrivé. L’astromobile est par la suite parfaitement capable de déterminer seul son itinéraire de conduite sur Mars, et de contourner au besoin les différents obstacles qui se trouveront devant lui lors de son déplacement sur le sol martien. L’astromobile est également programmé pour s’arrêter automatiquement à la moindre hésitation, ou lors de la rencontre d’une situation imprévue sur le trajet qui pourrait mettre le rover en danger. Différents contrôles de sécurité ont été prévue pour protéger Curiosity des erreurs de conduites lors de ses déplacements à la surface de la planète Mars. Dans de tel condition, le rover s’immobilise et attends de nouvelles instructions provenant de la terre. Avec le temps, la vitesse maximum du rover, qui est de 270 m/h, pourra être atteinte en toute sécurité, permettant à l’astromobile de franchir des distances de plus en plus grandes à la surface de Mars.

    Après avoir battu un nouveau record de distance parcourus en une seule journée à la surface de la planète Mars au Sol 385, avec 141,5 mètres au compteur en y incluant les derniers 41 mètres qui ont été franchis en AutoNav. L’astromobile s’arrête pour plusieurs jours devant l’affleurement rocheux baptisée « Darwin » au Sol 390, et qui se trouve devant une petite dépression peu profonde de teinte claire. Il s’agit de l’emplacement géologique ou se trouve le premier des cinq points de contrôle de terrain « Waypoints », situé le long du trajet de Curiosity vers la base du mont « Sharp ». Le mont « Sharp » constitue le principal objectif de la mission du rover depuis le départ de « Glenelg » deux mois plus tôt.

    Gilles

  17. #16
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    Opportunity :

    À partir du Sol 3407, le rover contourne la pointe nord de « Solander Point » dans le sens antihoraire, dans le but de se diriger vers des pentes plus douces qui se trouve sur le versant nord-ouest, et qui donne un accès plus sécuritaire pour la conduite vers le sommet de la colline. Sur le chemin entre les Sols 3410 et 3425 (Figure 117 et 118), le rebot Opportunity s’arrête quelque temps pour étudier plusieurs cibles (« Dibbler », « Monjon ») situées près d’un champ de roche sombre baptisée « Coal Islande » (l’île au charbon). Après avoir rejoint et étudié la petite roche « Poverty Bush » entre les Sols 3426 et 3429, le rover reprend la route vers l’ouest pour se rendre à la pointe nord de « Solander Point » au Sol 3430 le 16 septembre. Le lendemain, l’astromobile tourne vers le sud-ouest et profite de l’occasion pour faire un nouveau panorama des lieux (Figure 119), dans lequel nous pouvons voir la diversité des terrains explorés par le rover et qui recoupent différentes époques de l’histoire géologique martienne. Le rebot se déplace de deux mètres vers l’ouest au Sol 3432 pour étudier la roche « Wally Wombat » jusqu’au Sol 3436, avec en prime l’utilisation de son outil d’abrasion RAT au Sol 3433 pour polir et étudier la roche. Le rover se déplace ensuite de 70 mètres vers le sud-ouest entre les Sols 3437 et 3441, avant de rejoindre sa prochaine cible de roche qui se trouve sur le pavé d’affleurement « Callitris ». L’astromobile va dépoussiérer la cible en effectuant un polissage de la surface de la roche avec son outil d’abrasion RAT au Sol 3444 (Figure 121), et l’étudier durant plusieurs jours jusqu’au Sol 3450. Le robot mobile reprend ensuite la route afin d’explorer plus en détail les environs de son prochain site d’hivernage qui se trouve plus au sud, dans le but de cibler d’éventuelles cibles à étudier à l’endroit ou l’imageur du spectromètre compacte (CRISM) et le spectromètre infrarouge (SCRIM) de MRO ont observé la signature de minéraux argileux, tout en réduisant au maximum les déplacements du rover à la surface durant le long hiver martien.

    Sur le Sol 3451 le 8 octobre (Figure 120), après avoir étudié la zone de contacte plus claire qui est comprise entre les anciennes roches du Noachien qui entoure la base des collines des contreforts du cratère « Endeavour », daté de 3,7 milliards d’années et faisant partie de la formation Grasberg composé de grès riche en sulfate et en chlore à l’époque ou Mars était plus chaude et humide, et de celle des plaines adjacentes plus récente de « Meridiani Planum », daté de l’Amazonien et faisant partie de la formation Burns composé de dalle de grès riche en sulfate partiellement recouvertes de dunes de sable fins et de concrétion minérale d’hématite de forme sphériques dénommé « Myrtille ». Le rover Opportunity entame pour la première fois l’ascension d’une colline sur la planète Mars, en escaladant les pentes douce qui se trouvent sur le flanc nord-ouest de « Solander Point » pour se diriger vers l’affleurement rocheux dénommé « Kangoroo Paw », que le rebot va étudier entre les Sols 3459 et 3465. Incluant le brossage d’une cible sur l’affleurement au Sol 3460, suivit d’une intégration de plusieurs Sols pour le spectromètre APXS qui est chargé d’analyser la composition chimique de l’échantillon examiné. Opportunity poursuit l’ascension des pentes de la colline au Sol 3466 en se dirigeant vers l’affleurement « Waratah », que le robot rejoint dès le lendemain pour l’étudier jusqu’au Sol 3470. L’astromobile tourne ensuite vers le sud-ouest au Sol 3471, et poursuit sa randonnée en longeant la crête qui se trouve près du sommet de « Solander Point ». Au Sol 3472, la production d’énergie tombe pour la première fois sous la barre des 300 watts/heures à l’entrée du sixième hiver martien, avec un bilan d’énergie de seulement 299 watts/heures.

    Curiosity :

    Le laser de ChemCam est utilisé au Sol 382 pour creuser neuf trous dans une forme carré sur une sible de terrain. Après avoir battu un nouveau record de distance parcourus en une seule journée à la surface de la planète Mars au Sol 385 le 5 septembre, avec 141,5 mètres au compteur en y incluant les derniers 41 mètres qui ont été franchis en AutoNav (Figure 38) et qui a conduit le rover jusqu’au sommet de la petite colline « Panorama Point ». L’astromobile parcours 70 mètres supplémentaires au Sol 390, avant de s’arrêter de nouveau pour plusieurs jours devant l’affleurement rocheux baptisée « Darwin » (Figure 39), et qui se trouve juste devant une petite dépression peu profonde de teinte claire d’une centaine de mètres de diamètre que nous pouvons voir dans la partie supérieure gauche de la figure 38. Il s’agit de l’emplacement géologique ou se trouve le premier des cinq points de contrôle de terrain « Waypoints » situé le long du trajet de Curiosity vers la base du mont « Sharp ». Le mont « Sharp » constitue le principal objectif de la mission du rover depuis le départ de « Glenelg » deux mois plus tôt. Après avoir étudié la composition et la texture des conglomérats rocheux et des veines sur le sol, le rover reprend la route et quitte « Darwin » au Sol 402 le 22 septembre, pour se diriger vers son deuxième point d’arrêt « Waypoint 2 » qui se trouve à 1,1 kilomètre plus loin vers le sud-ouest. L’astromobile franchis le cap de son troisième kilomètre parcouru à la surface de la planète Mars au Sol 406, et deux semaines plus tard au Sol 421, le rover entame avec la MastCam de gauche de 34 mm le magnifique panorama couleur de la planche 9.

    Le laser de ChemCam est de nouveau utilisé au Sol 430 pour creuser un alignement de cinq petits trous sur une cible de terrain (Figure 41), dans le but d’étudier la diversité des grains de sol qui se trouvent à cet endroit. Curiosity franchis le cap de son quatrième kilomètre parcouru à la surface de la planète Mars au Sol 436. Trois jours plus tard au Sol 439, le rover arrive au deuxième site d’intérêt géologique « Waypoint 2 », et s’arrête juste devant un affleurement composé de matériau stractifié baptisé « Cooperstown ». Entre les Sols 417 et 440, le rover a parcourus une distance totale de 760 mètres en 22 Sols, soit une distance moyenne de 58,3 mètres parcouru quotidiennement incluant un long parcours de 125 mètres au Sols 419. L’astromobile profite de ce temps d’arrête pour télécharger et installer une nouvelle version de ses logiciels de bord au Sol 443 le 4 novembre, il s’agit de la troisième mise à jours depuis le dédut de la mission de Curiosity sur Mars. Les modifications apportées aux logiciels de bord ont pour objectifs d’améliorer la capacité d’autonomie du rover, de la gestion de l’alimentation pour économiser l’énergie durant les longues nuits froides martienne, et de permettre de stocker et de conserver des informations dans la mémoir non-volatile de l’astromobile durant le mode de veille, afin de permettre la conduite du robot en mode autonome sur plusieurs Sols.

    Gilles

  18. #17
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Opportunity :

    Le rover cherche à maintenir le plus possible l’inclinaison de ses capteurs solaires vers le nord en direction du soleil, et ceci, afin de favoriser l’amélioration de la production d’énergie pour la recharge de ses batteries. Au Sol 3472, la production d’énergie tombe pour la première fois sous la barre des 300 watts/heures à l’entrée du sixième hiver martien, avec un bilan d’énergie de seulement 299 watts/heures. Le bilan d’énergie va remonter quelque peu durant les semaines suivantes, puis redescend de nouveau sous la barre des 300 watts/heurs au Sol 3507 le 5 décembre, avec une production de seulement 270 watts/heures. Après avoir étudié et contourné le dépôt de fine poussière de « Yellow-Bellied Glider » entre les Sols 3473 et 3477, qui présente une composition comparable au premier dépôt de poussière « Houche » rencontré au Sol 60 et a celui de « North Pole » rencontré à « Cape York » au site de « Greeley Haven ». L’astromobile rejoint ensuite l’affleurement rocheux « Moreton Island » entre les Sols 3496 et 3505 (Figure 124), qui se trouve a environ cent mètres au nord du sixième site d’hivernage, qui a été baptisée pour l’occasion « winter wonderland » (pays des merveilles d’hiver). Il s’agit de l’un des endroits ou les spectromètres de l’orbiteur MRO suggère la présence de minéraux argileux.

    Curiosity :

    Sur le Sol 447, au beau milieu de la remise à neuf de ses logiciels de bord et au cours d’une session de communication dirigé vers l’orbiteur MRO qui passait au-dessus du robot, et qui sert de relais de communication quand la terre n’est pas accessible pour établir une liaison de transfère directe et qui doit alors s’effectuée un peu plus tard au court de la journée. Le rover est rentré dans le mode de protection sans échec après avoir lancé pour la première fois une réinitialisation inattendue à chaud de son ordinateur de bord, soit seulement quatre heures et demi après avoir chargé temporairement en mémoire les nouveaux logiciels de bord. Le réamorçage à chaud du système informatique a été provoqué par un conflit entre l’ancienne et la nouvelle version du programme embarquées qui gère le catalogue d’événement du système informatique (mutex). Heureusement le tout est redevenu à la normal trois jours plus tard sur le Sol 450 le 10 novembre, et le rover était de nouveau prêt pour explorer la surface martienne sur le Sol 453, avec une parcours de 104 mètres dès le lendemain qui le rapproche du troisième site d’intérêt géologique « Waypoint 3 », qui se trouve à environ 300 mètres plus loin vers l’ouest.

  19. #18
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    Un nouveau rapport concernant cumberland :

    NASA Curiosity: First Mars Age Measurement and Human Exploration Help
    http://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?release=2013-356

    Gilles

  20. #19
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    J'ai fais une petite synthèse sur les découvertes récentes de Curiosité et j'aimerais bien avoir vos avis et commentaires là-dessus. N'hésitez pas à intervenir si vous trouvé quelque chose qui sonne faux, ou si vous voulez apporter des précisions.
    ______________________________ __________________

    Le lundi le 9 décembre 2013 au Sol 479 de la mission de Curiosity, la revue américaine Science publies enfin les premiers résultats d’analyses des échantillons de résidu de poudre de roche récoltée lors du forage exécuté à « Cumberland » au Sol 279. Quatre échantillons ont été recueillis sur les deux sites de forage, il s’agit des Sols 196, 199, 224 et 227 pour « John Klein », et des Sols 282, 286, 290 et 368 pour « Cumberland ». Le dernier échantillon de « Cumberland » présenté au mini laboratoire SAM, dont la séquence d’analyse a débuté beaucoup plus tard à la hauteur du deuxième kilomètre. A été conservés durant plusieurs mois dans les chambres de stockage du système de préparation des échantillons de Chimra, pour y être tamisé à plusieurs reprises durant la mission afin d’obtenir une poudre plus fine, et qui a été suivi à chaque fois d’une série d’analyse effectuées par le spectromètre APXS du rover. Le gaz analysé par le spectromètre quadripolaire de SAM (QMS) après chauffage et pyrolyse sur différents pilier de température contenait de la vapeur d’eau, de l’oxygène moléculaire (O2), de l’hydrogène moléculaire (H2), d’acide chlorhydrique (HCl), du dioxyde de carbone (CO2), du dioxyde de soufre (SO2), d’acide sulfurique (H2S), d’oxyde nitrique (NO) et un oxyde de chlore de la famille des perchlorates (ClxOx). Le chromatographe en phase gazeuse (GCMS) de SAM a détecté la présence de chlorométhane (CH3Cl), de dichlorométhane (CH2Cl2) et du tétrachlorure de carbone (CCl4) à des concentrations plus fortes que ceux rencontré à « John Klein ». De la vapeur d’eau, de basalte (pyroxène, olivine, feldspath et plagioclase), de magnetite, de sulfate (bassanite) et des phyllosilicates (smectite) fut également détecté par le spectromètre à diffraction X de CheMin.

    Les différents traitements qu’ont subis les échantillons de poudre de roche de « Cumberland », ont permis pour la première fois de dater les ingrédients minéraux d’une roche martienne, en mesurant avec le spectromètre QMS de SAM la désintégration spontanée de l’isotope du potassium40 qui se transforme lentement par radioactivité béta en Argon40, avec une durée de demi-vie de 1,25 milliards d’années. La présence de potassium dans l’échantillon a été détectée par le spectromètre APXS du rover lors des premières analyses pour identifier la composition chimique élémentaire des roches. L’Argon est un bon indicateur, car il s’agit d’un gaz noble inerte très volatile qui s’échappe très facilement quand la roche fond, et qui s’accumule piégé dans la roche quand celle-ci durcie. La poudre de roche de « Cumberland » est âgée entre 3,86 et 4,56 (~4,21) milliards d’années, soit le même âge que le système solaire, contre 3,6 à 4,1 (~3,7) milliards d’années pour le cratère « Gale ». Il s’agit de l’époque sortie tout droit de la période géologique du Noachien transitant vers le début du Hespérien (époque plus acide des sulfates), ou couvrant les époques comprises entre la fin du Theiikien et le début du Siderikien (voir le tableau des ères géologique Martienne dans l’introduction).

    Les mesures radiologiques effectuées par l’instrument RAD sur le rayonnement solaire et cosmique galactique depuis 16 mois, combinées aux mesures du spectromètre quadripolaire (QMC) de SAM, après avoir chauffé l’échantillon de « Cumberland » à 890 oC pendant 25 minutes pour extraire et analyser la concentration de trois isotopes de gaz noble (21Ne, 3He et 36Ar), produit à faible profondeur entre deux et trois mètres lors de collisions de particules de très haute énergie du rayonnement cosmique et les nucléons des atomes des roches contenue dans la couche argileuse de « YellowKnite Bay ». Indiquent que cette couche sédimentaire, qui était jadis enfouis sous plusieurs mètres de profondeur sous la couche plus résistante et plus épaisse dénommé « Gillespie lake », a été exposé à la surface que récemment entre 48 et 108 millions d’années. L’altération physique des couches sédimentaires à l’intérieur du cratère « Gale » a été essentiellement provoqué par des mécanismes d’abrasion résultant de l’action éolienne drainant des grains de poussière et du sable fin capable de mettre à jours des sédiments très anciens et longtemps préservé. Comme semble le démontrer la présence de nodule plus résistant située à la surface des argiles avec leur lame de dépôt latérale, qui indique la direction des vents dominants à l’époque de leur formation.

    L’absence d’altération causée par le phénomène de lixiviation, ou lessivage et transport des minéraux et des sels sur de grande distance à travers « Peace Vallis » jusqu’au pied du mont « Sharp ». En plus de la présence de la forte abondance de magnétite et de smectite, formé par l’altération aqueuse des basaltes et de l’olivine, de l’absence de sulfates de fer et de la présence de sulfate de calcium (gypse) qui résulte d’une altération aqueuse peu acide sur le site. Indique que la formation des argiles s’est effectuée localement par diagenèse à partir de l’altération hydrique des dépôts sédimentaire, provenant de lave basaltique alcaline constituée de matériau mafique riche en Mg, Fe et Ca. Il s’agit d’une époque géologique plus ancienne, contrairement aux sédiments de grès faiblement hydraté (anydrite) riches en sulfate de fer, et à la poussière martienne (régolithe) riche en hématite rencontré par le rover Opportunity dans les plaines sombres et basaltique de « Meridiani Planum » qui est d’une époque plus récente (Hespérien/Theiikien).

    Les résultats obtenus par le premier forage effectués à « YellowKnite Bay », qui a été creusé dans la couche géologique la plus base dénommé « Sheepbed mudstone » constitué surtout de fragment de grès arrondie et de mudstone, un sédiment fluviaux-lacustre à grain très fin composé d’argile et de boue, avec la présence de veines de dépôts de sulfate de calcium (CaSO4) provenant de la précipitation en phase liquide d’une solution riche en sel. Avait déjà permis de trouver des indices sur la présence passé de l’écoulement de rivière à travers le cratère « Gale ». Avec les nouveaux résultats obtenus à « Cumberland », nous avons pour la première fois des preuves directes de l’altération chimique dans un environnement en milieu aqueux qui démontre que les ruisseaux et les rivières, qui s’écoulaient à travers les remparts du cratère « Gale » à différents époques, ont alimenté un lac d’eau douce froid de faible salinité qui se trouvait à la basse du mont « Sharp » à la hauteur du site d’atterrissage de Curiosity, et qui faisait environ 48 km de longueur sur 5 km de large. Le lac a été baptisé « Gillespie lake » et son origine remonterait peu de temps après la formation du cratère « Gale » il y a environ 3,7 milliards d’années, soit au tout début de l’époque Siderikien (l’ère des oxydes ferriques) ou vers la fin du Noachien. À cette époque, Mars avait déjà perdu une grande partie de son atmosphère, et l’ère des phillosilicates à l’époque ou la planète était beaucoup plus chaude et humide était déjà terminée depuis environ 400 millions d’années. Cette découverte de Curiosity est très importante, car elle démontre que certaines argiles ont pu se former à des époques plus récentes que celle qui était généralement admises, soit au tout début du Nonachien ou au Phyllosien, comme étant l’unique période géologique pour la formation des phillosilicates en milieu neutre.

    L’histoire du lac commence peut de temps après la formation du cratère « Gale ». L’ère plus acide des sulfates du Theiikien (ou la fin du Noachien) avec ses grandes éruption de gaz volcanique et d’acide sulfurique viens de ce terminer. Cette époque correspond à celle explorer par le rover Opportunity à « Meridiani Planum », avec ses grandes étendus sombres composée en grande partie de pavées d’affleurements surmontés de dunes composée de basaltes, de grès de sulfate de fer, d’olivine et de concrétion minérale d’hématite formé en milieu aqueux acide peu profond emprisonnés dans une matrice de sédiment d’aspect boueux. La violence de l’onde de choc, créé lors de la collision de l’astéroïde qui a formé le cratère « Gale », a fait remonter en surface l’eau des nappes phréatiques souterraine avec activité hydrothermale, et fait fondre le pergélisol en profondeur des régions environnantes. Comme la région de « Aeolis Mensas » situé au nord-est du cratère, caractérisé par ses plateaux au sommet plats et aux versants très abrupts entourés de zones d’effondrement et de vallées très profonde. L’eau c’est ensuite frayer un chemin à travers les remparts du cratère « Gale » en se chargeant de minéraux d’origine basaltique, puis s’est écouler à travers les vallées jusqu'au fleuve « Peace Vallis » pour finalement terminé sa course en formant un lac d’eau douce au pied du mont « Sharp ». Ce phénomène semble s’être reproduit à deux autres reprises entre 3,81 et 3,65 milliards d’années avec l’éruption des volcans se trouvant au alentours, comme « Appollinaris Mons » situé vers l’est et « Elysium Mons » situé plus au nord.

    Les premières inondations auraient apporté une partie des sédiments d’impact qui se sont déposé au fond du jeune lac, puis qui ont été par la suite altéré en milieux aqueux pour former la couche de dépôt « Sheepbed mudstone », composé de grès et d’argiles aux grains très fin et de concretion sphérique (bumps) et d’autre de forme vacuolaire (Point Lake). Les veinnes blanches de sulfate de calcium observé par Curiosité, caractérisent l’infiltration de minéraux sulfatés en solution à travers les fissures de la roche, lorsque quelque temps après la collision des eaux souterraines profonde et surchauffée se sont mis à remonté vers la surface par des mécanismes hydrothermaux. À cette époque, le lac devait-être entouré d’un paysage montagneux recouvert de sommets enneigés avec à sa surface plusieur gézers d’eau chaude jaillissant de plusieurs endrois à la fois. Les innondations suivantes ont apporté d’autre sédiment qui ont recouvert ceux de la couche de « Sheepbed mudstone » pour former celle plus épaisse aux grains plus grossier de « Gillespie lake ». Chacunes de ses épisodes doit avoit durée quelque milliers d’années sur un intervalle de temps géologique pouvant avoir perdurée plusieurs dizaines de millions d’années. Soit le temps nécessaire pour former au fond du lac l’épaisseur des couches sédimentaire retrouvé à « Sheepbed mudstone » et « Gillespie lake ». Mais la cause des innondation peut être multiple : chute d’astéroïdes, activité volcanique et hydrothermale, réchauffement atmosphérique relier aux différents paramètres orbitaux de la planète Mars dans le temps

    De nos jours, il ne reste plus d’eau dans le cratère « Gale », mais toutes les conditions ont été réunies dans le passé lointains de cette région de la planète pour permettre le maintien des conditions d’habitabilité nécessaires pour abriter et maintenir la vie microbienne élémentaire de type chemolithoautotrophe, ou mangeur de pierre, se servant du soufre ou du fer contenue dans les minéraux des roches qui les entourent comme source d’énergie et accepteur final d’électron dans les réaction d’oxydoréduction de leur métabolisme. Il s’agit d’organisme qui pourrait ressembler à ce que nous retrouvons sur terre dans les grottes des mines d’or d’Afrique du Sud, ou encore sous les profondeurs abyssales des océans se trouvant à proximité des sources hydrothermales. L’astromobile ayant remplis son objectif sur la recherche d’indices des conditions d’habitabilités passé, va désormais poursuivre ses analyses de terrain dans le but de tenter de reconstruire le puzzle de la matière organique, afin de savoir si la vie à put émerger dans le passer sur la planète Mars.
    ______________________________ _______________________


    1 – New Results Send Mars Rover on a Quest for Ancient Life, Science Vol 342, 2013-12-09
    (Documents PDF : http://mars.jpl.nasa.gov/msl/mission...esearchpapers/)



    PS : J'ai un petit problème concernant l'origine des matériaux felsiques retrouver à Rockness.

    Gilles

  21. #20
    Gilles98

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Salut

    Mise à jour du 30 décembre 2013, incluant une synthèse des publications du 9 décembre.

    Gilles

  22. #21
    Tawahi-Kiwi
    Modérateur

    Re : Les Panoramiques Martiens

    Bonjour (et bonne annee),

    Les forums Futura-Sciences ne sont pas un espace ou l'on peut publier des pans entiers de ses blogs personnels, dont le volume publie n'incite pas vraiment a un demarrage de discussion ou une critique elaboree (Il y a en effet pas mal d'erreurs ou d'imprecisions dans vos textes mais je n'ai ni l'envie, ni le courage de pointer toutes ces inexactitudes).

    Les forums Futura-Sciences sont avant tout un espace de discussion ou l'on peut echanger des idees sur tel ou tel probleme, concept ou theorie scientifique. Il existe une partie Actualites a ce forum ou des nouvelles scientifiques peuvent etre fournies par les forumeurs mais en dehors de cette section, le reste est consacre a la discussion de sujet scientifique.

    en consequence, ce sujet-ci est ferme.

    Pour la moderation,

    T-K
    If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)

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