Bonjour à tous,
Un article que j'ai trouvé intéressant : https://lejournal.cnrs.fr/billets/ch...x-idees-recues
Bonne lecture !
Cordialement
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Bonjour à tous,
Un article que j'ai trouvé intéressant : https://lejournal.cnrs.fr/billets/ch...x-idees-recues
Bonne lecture !
Cordialement
C’est un bel article. Merci.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Merci pour cet article qui bouscule beaucoup d'idées reçues.
Très bel article... si seulement il pouvait être relayé un maximum par les médias, au lieu de diffuser les élucubrations d'architectes en mal de reconnaissances et les délires des amoureux de la "modernité", prêts à sacrifier un monument historique sur l'autel de leurs lubies.
Citation de l'article:
Le véritable défi technologique que représente la reconstruction de la charpente de Notre-Dame n’est pas de faire une structure high-tech en matériau contemporain, ce que nous savons très bien faire sur des gares ou des aéroports, mais bien de pouvoir encore aujourd’hui réaliser une charpente en chêne dans le respect des savoir-faire traditionnels.
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Bonjour,
Esthétiquement je n’ai jamais apprécié le toit à deux pentes de cette cathédrale, j'aurai préféré ,surtout à notre époque avec les drones qui filment sous tout les angles, une forme plus arrondie.
@+
Deux points me semblent peu clairs :
- l'aubier sur les jeunes chênes est plutôt épais, la taille "au plus juste" est une taille habituelle
- en quoi scier ou tailler fait varier la "résistance" du bois ?
A noter que les techniques évoquées ne sont pas perdues en construction navale.
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
Bonjour,
Bel article, qui recadre bien le problème, et remet les glandeurs à leur place.
Je suppose que cela a avoir avec la structure cellulaire du bois. Une scie va couper indistinctement aux travers des tracheides (la fibre du bois), quelques soit leurs orientations, un travail a la hache va probablement sectionner ces tracheides a des endroits de faible resistance. Je peux imaginer (meme si ca ne me serait pas venu a l'esprit) qu'au final, cela a un effet sur la resistance du bois. Je serais curieux d'avoir une explication technique sur ce sujet car je trouve etonnant qu'une caracteristique de surface aurait un impact tel sur le volume.
Article tres interessant a lire.
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Je suppose que cela a avoir avec la structure cellulaire du bois. Une scie va couper indistinctement aux travers des tracheides (la fibre du bois), quelques soit leurs orientations, un travail a la hache va probablement sectionner ces tracheides a des endroits de faible resistance. Je peux imaginer (meme si ca ne me serait pas venu a l'esprit) qu'au final, cela a un effet sur la resistance du bois. Je serais curieux d'avoir une explication technique sur ce sujet car je trouve etonnant qu'une caracteristique de surface aurait un impact tel sur le volume.
Article tres interessant a lire.
T-K
Je te rejoint
la scie coupe sans traumatisme le bois dans un axe
une hache vient frapper le bois et l'impact se diffuse dans celui ci
en gros tu abimes la fibre en profondeur sur de multiple zone se qui "casse" la torsion possible de ce dernier
ta pièces de bois ne peut donc plus vriller car la fibre n'est pas continue
Bel article que je pensais mettre et que j'ai partagé sur la facebook
C'est sensé être une explication ?la scie coupe sans traumatisme le bois dans un axe
une hache vient frapper le bois et l'impact se diffuse dans celui ci
en gros tu abimes la fibre en profondeur sur de multiple zone se qui "casse" la torsion possible de ce dernier
ta pièces de bois ne peut donc plus vriller car la fibre n'est pas continue
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
L'idée du chantier sur le Parvis est pas mal, la restauration de la statue de la Liberté avaient un circuit permettant de voir les artisans travailler.
Et à propos d'artisans.
Pour les chênes, dès le 16/04,
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Le truc particulier aussi est que l'on utilise l'intégralité d'un tronc, avec son centre qui sera... bien au centre. On conserve par conséquent la structure concentrique des cernes du bois.
Les bois généralement sciés ne sont pas issus d'un seul tronc, mais au contraire, on coupe un tronc pour faire plusieurs pièces (ce qui explique pourquoi on s'est mis à produire et rechercher des fûts de taille supérieure).
Ah, ben voilà, je viens de tomber sur une bien belle page qui détaille tout ceci:
http://bestrema.fr/bois-de-brin-et-bois-refendu/
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Merci kinette pour cet article très intéressant.
peut-être HS
Pour moi chaque article apporte une interrogation au lieu de clarifier l'opposition présentée au début dans l'usage scie/hache.
A mon avis, à l'époque de construction, l'équerrage à la hache était plus économique que le débit à la scie, d'où la nécessité de sélectionner l'arbre en fonction de chaque usage.
Ensuite les progrès dans l'outillage ont permis l'utilisation de la scie et entraîné une gestion différente des arbres.
Ceci en ce qui concerne les charpentes des toitures.
D'autre part je ne vois pas l'exposé des idées reçues dans l'article #1
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
Pour moi, l'idée reçue principale est que la charpente aurait été faite avec d'énormes et très vieux arbres, très difficiles à obtenir par les temps qui courent. C'est ce qu'on entendait parfois dans les médias ou dans la bouche de personnes choquées par l'incendie (du style "mais comment on va faire pour reconstruire cette charpente, tous ces arbres nécessaires, ce bois qui doit sécher pendant des années, etc...).
En fait, il s'avère que le bois nécessaire si on utilise les mêmes techniques qu'à l'époque est du bois d'arbres peu âgés et pas si gros que ça, que le temps de séchage n'est pas un problème (bois qui peut même être utilisé "vert" avec ces techniques), et pas si cher que ça en plus (bon, il y aura par contre un bon prix de main d’œuvre...).
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .
Bonjour.Pour moi, l'idée reçue principale est que la charpente aurait été faite avec d'énormes et très vieux arbres, très difficiles à obtenir par les temps qui courent. C'est ce qu'on entendait parfois dans les médias ou dans la bouche de personnes choquées par l'incendie (du style "mais comment on va faire pour reconstruire cette charpente, tous ces arbres nécessaires, ce bois qui doit sécher pendant des années, etc...).
En fait, il s'avère que le bois nécessaire si on utilise les mêmes techniques qu'à l'époque est du bois d'arbres peu âgés et pas si gros que ça, que le temps de séchage n'est pas un problème (bois qui peut même être utilisé "vert" avec ces techniques), et pas si cher que ça en plus (bon, il y aura par contre un bon prix de main d’œuvre...).
Lors d'un reportage sur Guédelon (RMC il y a une quinzaine de jours peut-être encore visible?), pour faire la toiture d'une tour, les charpentiers se sont aperçus que pour travailler correctement les diverses poutres (avec les techniques supposées du XII ème siècle), il ne fallait pas que les bois soient plus vieux que deux ans, ce qui conforte ta remarque.
Quant au prix, la main-d'oeuvre est toujours (au moins) le triple de la matière.
Pourvu que nos illuminés en quête de publicité électoraliste, ne fassent pas oeuvre d'imagination sans aucun respect de ce monument.
On a su reconstruire Reims dans le respect de l'Histoire. Alors pourquoi pas pour Notre-Dame de Paris?
A+
Il n'y a que dans le dictionnaire où 'réussite' vient avant 'travail'.