suite et fin
2) THEORIE DE L'ENERGIE TRANSFORMEE
APPLIQUEE A LA SOCIETE.
La productivité dont on parle ici est uniquement celle de l'argent, argent qui représente l'énergie transformée acquis par l'être humain.
Comme nous l'avons vu, la production doit précéder le plus possible la consommation. Il faut tout d'abord assurer la production de biens de façon saine, c'est a dire en encourageant la productivité, il suffit pour cela de lier les prélèvements effectués à différents niveaux de la société (une partie des impôts direct, TVA, charges sociales, taxes diverses) directement au pourcentage du chiffre d'affaire de chaque entreprises, ainsi elles correspondent à une production.
Chaque taxes et impôts bien qu'actuellement prélevés a différents niveaux de la sociétés sont des richesses produites par les entreprises car seul celles-ci produisent les richesses (une entreprise ne peut compter qu'une seul personne; ex : un artisan peintre à son compte).
En liant directement ces prélèvement aux chiffres d'affaires de toutes les sociétés on favorise fortement les entreprises productives. Pour assurer la consommation de la production on prélève sur le chiffre d'affaire de toutes les sociétés un pourcentage ( qui correspond donc à une production ) que l'on octroi à chaque citoyen. Ce revenu peut être de 4OOO francs pour les adultes et de 1OOO francs par enfants. Ce revenu vient en déduction d'une partie des revenus existants. Par exemple un retraité percevant 6OOO francs de retraite percevra 4OOO francs de revenu de base et 2OOO francs de retraite, pour un salarié qui perçoit 1OOOO francs, il recevra 4OOO francs de revenu de base et 6OOO francs de salaire. Dans le cas de la perte éventuel d'un emploi le revenu de base s'améliore par le gain de productivité que cela entraîne. Donc en cas de perte d'emploi le revenu de base reste, permet la consommation des biens produits et se substitue à l'indemnité chômage. Les 1OOO francs pour les enfants viennent en déduction des allocations familial, le revenu de base vient en déduction des allocations et pensions diverses.
Les 4OOO francs est un montant variable car il est fonction du chiffre d'affaire des entreprises. Si celles-ci augmentent leurs tarifs, leurs chiffre d'affaire augmente d'ou une augmentation du revenu de base, le pouvoir d'achat n'augmente pas et l'épargne diminue. Si les entreprises sont performantes, dans un premier temps elles améliorent leurs marges puis par le jeu de la concurrence elles baissent leur tarifs donc baissent du chiffre d'affaire globale d'ou baisse du salaire de base mais maintien du pouvoir d'achat et constitution d'épargne qui pourra financer de nouvelles productions.
Donc si nous lions le maximum de la consommation aux chiffres d'affaires des entreprises, on oblige celle ci à augmenter leur marges avant leur chiffre d'affaire, ce qui permet de produire plus avec le même capital ou autant avec moins de capital, ce capital libéré par la productivité permettra de financer de nouvelles entreprises.
Ce phénomène par effet boule de neige permettra avec un même salaire de base de pouvoir accéder à plus de biens et services. Le revenu de base permet d'orienter la production vers les besoins de tous les consommateurs.
Pour stimuler cette recherche de productivité et la création d'entreprise, il faut diminuer les impôts sur le résultat des entreprises, sur celui des particuliers et du capital.
Chacun pourra vivre de son travail sans aucune formalité à condition de le facturer en y intégrant le prélèvement obligatoire sur le chiffre d'affaire.
La production étant consommé par les salaires et le revenu de base permet au entreprises d'embaucher sans que cela pénalise la productivité.
Le coût salarial d'un employé actuel est composé de son salaire plus les charges qui y sont liées. C'est à dire pour un salaire net de 7OOO francs + 7OOO francs de charges social, cela représente une charge direct de 14OOO francs par mois pour l'entreprise, tandis que dans le système proposé le coût direct est de 3OOO francs car le salarié a déjà 4OOO francs de salaire de base et les charges sociales sont prélevées sur le chiffre d'affaire de toutes les entreprises. Ce faible coût direct de la main d'oeuvre favorisera l'embauche.
Comme nous l'avons vu l'endettement à la consommation pénalise la croissance à long terme. Pour éviter cela, il faut majorer les taux d'intérêts des prêts à la consommation pour minorer les taux à la production. Ce qui permet de diminuer les coûts et favorise ainsi la productivité.
On prélève un pourcentage sur les biens et service importés pour les mettre à égalité avec les produits nationaux, sinon les importations seront consommées par le revenu de base prélevé sur les entreprises national; ou de la CEE si le système est appliqué à ce niveau.
La recherche de la productivité favorisera les exportations et la venue des capitaux étrangers.
Le salaire de base étant garantie cela favorisera la consommation, car il n'y aura plus la crainte de perdre son revenu dans sa totalité, c'est pourquoi la majoration des taux des prêts à la consommation est nécessaire, afin d'éviter la surconsommation qui sera favorisé par de faible taux pour les placements, car la productivité dégagera beaucoup de capitaux qui seront donc faiblement rémunérés.
3) CONSEQUENCE DE L'APPLICATION
DE CETTE THEORIE A LA SOCIETE.
Comme l'on peut s'en douter l'application de cette théorie à la société mettrait une bonne partie des entreprises en difficultés, c'est pourquoi il faudra une période transitoire de 5 à 1O ans pour lier progressivement les prélèvements aux chiffres d'affaires des entreprises, ainsi que l'augmentation progressive du revenu de base.
A terme la notion de retraite, de RMI et d'allocation chômage disparaîtra car chacun disposera du revenu de base et pourra organiser sa vie suivant son aspiration plutôt que suivant un schéma préétabli. Il ni aura plus de catégorie sociale artificielle que sont les retraités et les chômeurs ainsi que les Rmistes. Ce qui évitera une partie de l'exclusion car on ne fera plus partie d'une catégorie sociale officielle. la tension sociale entre les "retraités" et les actifs n'aura pas lieu d'être.
Pour les entreprises les avantages seront l'assurance de la consommation des biens produits (à condition qu'ils soient compétitives), le faible coût de la main d'oeuvre, des capitaux disponible à faible taux pour les investissements, l'inflation sera nulle ou négative ce qui supprimera toute forme de spéculation et rendra seul les investissements à la production profitable.
En ce qui concerne la création d'emploi, ceux-ci seront favorisé par le faible coût de la main d'oeuvre, plus particulièrement dans les services.
MLaly@aol.com
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