On sait que Venus est une planète infernale dû à sa proximité au Soleil et à La grande densité de son atmosphère …
Ma question est : si la Température moyenne (au sol) est : 464 °C
comment sont les températures au pôles de venus ??
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On sait que Venus est une planète infernale dû à sa proximité au Soleil et à La grande densité de son atmosphère …
Ma question est : si la Température moyenne (au sol) est : 464 °C
comment sont les températures au pôles de venus ??
A mon avis, vu la densité atmosphérique la chaleur est très bien distribuée.
a+
Oui, la chaleur n'est pas dut directement au soleil mais à la forte densité de CO2 ce qui provoque cette effet de serre...
Il me semble donc logique d'affirmer que la température est de 464°C répartie sur toute la planète (peut-être quelques légère différence) ... avec de faible différence entre le jour et la nuit.
Pour comparer à mercure qui n'a presque pas d'athmosphère, la température est de 350°C environ le jour et de - 160°C (à vérifier mais ça doit pas être loin) la nuit
Voilà A+
Il y a un post intriguant sur Vénus sur le site de wattsupwiththat.
http://wattsupwiththat.com/2010/05/0...ting-on-venus/
L'auteur fait remarquer que l'explication par l'effet de serre a un problème, c'est que l'atmosphère est très opaque meme dans le visible à cause des nuages épais (en particulier d'acide sulfurique ) et que donc le mécanisme traditionnel de l'effet de serre sur Terre (atmosphère transparente dans le visible, donc dans l'essentiel du flux incident, mais opaque dans l'infrarouge thermique) ne tient pas. En plus l'albedo est aussi beaucoup plus grand et finalement le flux pénétrant au sol est MOINS GRAND que celui de la Terre.
On voit néanmoins ce genre d'argument développé par exemple ici, avec effectivement une contradiction bizarre !!!
c'est effectivement bizarre de dire que la lumière visible atteint le sol sans problème mais qu'on ne voit rien de la surface !!!La caractéristique la plus marquante de Vénus est donc probablement son atmosphère. Les sondes spatiales lui ont trouvé une composition très différente de celle de la Terre, avec plus de 95 pour cent de gaz carbonique, un peu d'azote et des traces d'autres gaz. Elles ont également montré que l'atmosphère n'est pas opaque dans son ensemble. En fait, ce sont des nuages concentrés dans une couche relativement fine située entre 45 et 65 kilomètres d'altitude, qui nous empêchent d'observer la surface. Ces nuages sont principalement constitués de gouttelettes d'acide sulfurique, avec un peu d'eau et de la poussière de souffre. [sic]
Les conditions atmosphériques à la surface de Vénus sont très hostiles. Les sondes y ont mesuré une pression 90 fois plus forte que sur Terre. La température n'est pas de reste et atteint 480 degrés Celsius. ....
Même si la proximité du Soleil est en partie responsable de la température élevée sur Vénus, elle n'explique pas à elle seule cette valeur de 480 degrés. Celle-ci est liée à un phénomène appelé l'effet de serre qui se produit dans l'atmosphère. Comme son nom l'indique, ce phénomène est de même nature que celui qui provoque le réchauffement de l'air dans une serre de jardin. La lumière qui entre dans une serre de jardin provient du Soleil et son maximum d'intensité se situe dans le visible, plus précisément dans le jaune. Comme le verre est transparent à la lumière visible, le rayonnement solaire n'a aucune difficulté à pénétrer dans la serre. La matière présente à l'intérieur peut alors absorber le rayonnement puis le réémettre. Mais la température de cette matière est inférieure à celle du Soleil et la lumière réémise est produite dans le domaine infrarouge. Or le verre est opaque à l'infrarouge. Le rayonnement réémis par l'intérieur de la serre ne peut donc plus s'échapper vers l'extérieur, l'énergie qu'il transporte est ainsi prise au piège et finalement convertie en chaleur : la serre s'échauffe.
Le phénomène est similaire dans le cas de Vénus, mais c'est le gaz carbonique présent dans l'atmosphère qui joue le rôle du verre. En effet, comme les parois de la serre de jardin, le gaz carbonique est transparent à la lumière visible mais opaque à l'infrarouge. Ainsi, la lumière solaire traverse l'atmosphère de la planète sans problème, mais une fois absorbée par le sol, elle est réémise sous forme infrarouge, se retrouve bloquée par le gaz carbonique et se met à réchauffer l'atmosphère.
Selon lui, c'est simplement l'effet de pression (si je comprends bien de gradient adiabatique) qui joue - autrement dit la température serait tout aussi élevée avec une atmosphère d'azote par exemple qui n'absorbe pas l'IR.
Là comme ça , l'argument me parait convainquant, mais peut etre qu'il loupe quelque chose d'important ?