Puisque avec des petites boules de neige on peut en composer une plus grande de même nature, il est incontestable que plusieurs petites sphères aimantées et collées les unes aux autres, forment une sphère aimantée plus grande, de même nature, et ayant forcément des propriétés identiques. Or, puisque l’astre (la grande boule) est un gros aimant reconnaissable par sa magnétosphère, ses lignes de force et ses anneaux, desquels naissent les satellites, il est certain que les particules (les petites boules) qui le composent sont des aimants semblables, ayant aussi une magnétosphère, des lignes de force et des anneaux donnant naissance à des satellites. Il n’y a que leurs dimensions qui changent et non le principe de leur existence.
L’aimant est donc astre dans la grande dimension et particule dans la petite dimension, qui sont les deux masses extrêmes de l’univers. On voit ainsi la particule à travers l’astre, l’astre à travers la particule et les deux à travers l’aimant. Il convient alors d’étudier l’aimant pour saisir la formation et l’activité de toutes les masses de l’univers. Nous n’évoquerons pas les atomes toutefois, qui sont des combinaisons de particules, d’autant qu’il s’agit de domaines dont nous ne devons point nous préoccuper. Non, nous nous en tiendrons à l’aimant qui est l’illustration de toute l’activité sidérale.
Toujours en ce qui concerne la façon d’observer l’état de la matière, peut-on dire, après avoir brisé une pierre, que celle-ci était composée de tant de morceaux, ou bien qu’on l’a obligée à se briser de la sorte ? Donnera-t-on à ces morceaux des noms différents, comme le font ceux qui donnent des noms divers aux morceaux de la particule qu’ils réussissent à briser dans leur accélérateur ? Pareillement, et comme cela a déjà été expliqué, si chaque semaine on observe un poussin dans sa croissance, on ne voit pas chaque fois un oiseau différent, mais le même qui change de taille et d’aspect. C’est pourtant la confusion que font les observateurs de la matière, qui voient à chaque fois une particule autre dans l’unique particule qui change en se développant. Alors, sans hésiter, ils lui donnent autant de noms qu’ils font d’observations sur elle... Comme ils affirment que les astres naissent tels qu’ils sont, ils affirment pareillement que les particules naissent telles qu’elles sont... Ce qui complique ma tâche, parce que vous les croyez.
Le Soleil est aussi un aimant car, comme toutes les étoiles, il possède une immense magnétosphère, des lignes de force et des anneaux conséquents sur lesquels se trouvent les planètes. Elles-mêmes ont une magnétosphère, des lignes de force et des anneaux sur lesquels se trouvent les satellites que ces anneaux ont créés. De ce fait, tous ces aimants, plus ou moins actifs, sont reliés entre eux par des attaches matérielles jusqu’au Soleil. On en conclut alors forcément que la famille solaire est un ensemble homogène composé d’aimants ayant chacun une action sur les autres, et qu’il en est de même pour toutes les étoiles. Nous le montrerons, avec explications et figures.
La magnétosphère
En se référant au grand nombre de planètes et de satellites appartenant à la famille solaire, on en déduit que le nombre de planètes et de satellites se trouvant dans une galaxie est approximativement cinquante fois plus élevé que le nombre d’étoiles. Une galaxie est donc un corps composé d’une énorme quantité de masses qui attirent l’essence de l’espace sur elles, et plus précisément sur les particules qui les constituent. Or, puisque la magnétosphère est ce tout premier mouvement de l’essence de l’espace qui descend sur les astres (intégration), c’est par elle qu’il faut commencer les explications sur l’aimant. Après quoi, nous comprendrons l’activité d’ensemble des aimants de la famille solaire, parmi lesquels aucun d’eux ne peut exister séparément.
Dans électromagnétique, il y a électron et magnétique. Or, seule l’essence est magnétique, parce qu’elle seule forme les corpuscules à l’approche et au contact de l’astre sur lequel elle descend. Ces corpuscules (que l’on appelle électrons) forment ensuite les lignes de force, puis les anneaux, et ces derniers les satellites. La magnétosphère est donc un fluide matériel et une force qui devient créatrice de masses par l’intermédiaire des anneaux. Voici comment elle descend sur l’aimant
Si l’on donne la valeur de mille à l’essence de l’espace, ce secteur de magnétosphère (que l’on imagine s’étendant à l’infini) montre la concentration de cette essence qui s’effectue au fur et à mesure qu’elle se rapproche du noyau. Ce qui a pour effet de faire de plus en plus pression sur les corps, et de créer des particules.
Venant de très loin, la magnétosphère se fait sentir très loin par conséquent. Elle s’épaissit (se densifie) à l’approche du noyau de l’astre. Mais pour mieux se représenter sa formation et son action, aidons-nous de cet exemple : si l’on compose un cercle avec des milliers de petites bouches rapprochées qui aspirent de l’air indépendamment les unes des autres, on comprend qu’une seule de ces bouches aspirera moins d’air et moins loin que ne le feront les milliers de bouches ensemble. Il en va de même pour les particules qui composent un astre, car chacune d’elles attire l’essence de l’espace, en formant ensemble une immense aspiration se faisant sentir fort loin, disons à l’infini. Ce sont donc bien les petites magnétosphères des particules qui, ensemble, constituent la gigantesque magnétosphère de l’astre. Ce qui nous montre que l’essence de l’espace descend sur les particules qui constituent l’astre, et non sur l’astre lui-même.
La magnétosphère et la pesanteur
La magnétosphère de l’astre s’avère être ainsi le premier mouvement de la matière de l’espace à l’origine de toute force et de toute masse existant dans l’univers. Comment illustrer son action sur les corps ? Si en aspirant fortement on avale une poussière, on n’a pas aspiré directement la poussière, mais l’air qui l’a entraînée dans son mouvement. Si l’on crée la même aspiration à travers un voile, la poussière sera appliquée sur le voile cette fois par la pression de l’air. Ceci est l’explication de la pesanteur que l’on ressent sur le sol, car tout corps accuse la pression magnétosphérique qui s’exerce sur lui. On comprend alors que rien ne pèse hors de l’influence d’une magnétosphère.
Faite par l’essence qui arrive de l’espace, la magnétosphère est une force qui descend sur le noyau de l’astre en entraînant les corps dans son mouvement. Elle est forcément matérielle, car il est certain que sans matière il ne peut y avoir de force. La figure précédente montre aussi ce qu’est l’augmentation progressive de cette force magnétosphérique. En conséquence, un corps pèsera moins s’il est loin de l’astre que s’il en est près ou à son contact. Si donc un corps pèse tel poids au niveau de la mer, il pèsera davantage dans les profondeurs et moins en altitude. Ce n’est donc point la densité des corps qui change, comme l’affirment ceux qui inversent les phénomènes, mais la densité de la magnétosphère qui fait pression sur eux.
En vérité, la pression magnétosphérique ne s’exerce nullement sur les corps eux-mêmes, mais sur les particules qui les composent. Cela, parce que les particules sont faites d’essence et que cette essence en mouvement ne peut les traverser, pas plus que la neige qui tombe ne peut traverser les boules que l’on façonne avec elle. Il est alors hors de doute et indéniable que la pesanteur est la conséquence de la pression magnétosphérique qui s’exerce uniquement sur l’ensemble des particules qui composent les corps.
La magnétosphère est une force centripète qui entraîne les corps vers l’astre ou les maintient sur lui en faisant pression sur eux. Il ne faut point cependant confondre cette pression magnétosphérique sur les corps avec une quelconque attraction directe de l’astre sur eux. Une pression et une attraction ne sont point la même chose, leur différence étant celle que l’on trouve entre pousser et tirer. Nous verrons bientôt que le noyau d’un astre occupe quasiment tout le volume de cet astre, et qu’il n’attire que l’essence de l’espace qui entraîne les corps dans son mouvement.
Lorsqu’un fruit tombe sur le sol, il ne faut pas penser que tous les corps s’attirent entre eux... C’est pourtant ce que l’on apprend aux enfants, en leur faisant croire à une attraction universelle, appelée gravité. Non, si le fruit tombe sur le sol, c’est parce que la magnétosphère terrestre, qui fait pression sur lui, l’entraîne dans son mouvement. Ce qui n’a rien à voir avec une quelconque attraction réciproque. Par ailleurs, si des corps se rapprochent, comme cela se produit lorsqu’on place des brindilles sur de l’eau contenue dans un récipient, cela n’est dû qu’aux électrons se trouvant dans l’eau. En effet, avec leur magnétosphère, ils se tirent et s’accrochent partout où ils le peuvent. Ici, ils saisissent les morceaux de bois qu’ils entraînent au bord du récipient où ils s’accrochent pareillement. Il s’agit de la capillarité.
Autre exemple : en puisant sa magnétosphère dans celle de la Terre, la Lune diminue d’autant et localement la pression magnétosphérique terrestre. De ce fait, lors de son passage, la Lune allège tous les corps terrestres qui sont en dessous. C’est ce qui, avec le Soleil, provoque les marées.
Mais, puisque les corps sont composés de particules et que les particules sont des aimants, faut-il croire que tous les corps s’attirent entre eux ? Il n’en est rien. Une pierre, par exemple, est composée de grains. Ces grains sont des cristaux composés eux-mêmes de particules qui se sont soudées les unes aux autres lors d’un refroidissement qui fit contracter la matière sur elle-même. Ces particules soudées de la sorte sont devenues neutres (des neutrons), parce qu’elles ont perdu leur activité. Une pierre n’a donc aucun pouvoir d’attraction. Rejetez alors la fameuse attraction universelle de ceux qui ignorent que les astres sont des aimants et qui, de ce fait, ne peuvent donner aucune explication cohérente à la pesanteur. Rejetez-la, car il s’agit d’un verrou qui ferme la porte de l’entendement.
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