La fuite des galaxies

[inviteb69fb0b4]

bonjour,

Bonjour,

...

La théorie de l'expansion parle d'une expansion relative, la seule pouvant avoir un sens. C'est le rapport entre les grandes distances (i.e., entre amas de galaxies) et les distances infinitésimales (i.e., entre électron et proton dans une atome d'hydrogène), qui augmente.

C'est très difficile a expliquer avec une simple droite isomorphe à R, parce que R n'a qu'une seule notion de distance, pas deux.

Cordialement,

J'aimerais mieux comprendre "expansion relative".
Cela revient à dire que tout grandit en meme temps, mais le telescope de l'observateur grandit moins vite que la distance qui le separe de l'etoile qu'il observe, d'où la mesure d'expansion. Si le telescope grandissait aussi vite que tout le reste, on y verrait que du feu, c'est ça?

D'autre part, le terme relatif m'interpelle; on peut l'utiliser egalement dans le cas (imaginaire) où le telescope diminuerait de taille plus vite que la distance le separant de l'étoile, auquel cas on mesurerait la meme chose, non?

merci
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[invitec255c052]

"erectous", c'est en tant que philosophe que je te répond : L'infini n'existe pas en physique. L'infini n'existe que dans notre imaginaire. Il est lié au fait que nous sentons l'univers dans une vision pré-relativiste, à la façon de NEWTON : un cadre géométrique indépendant de la matière ou énergie qu'il contient.
Notre univers est fini, dans ses dimensions et dans la quantité d'énergie qu'il contient.
Le célèbre chimiste français, LAVOISIER a dit : "Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme".
La matière ou énergie est équivalente à de l'espace.

[invitec0deeed2]

"erectous", c'est en tant que philosophe que je te répond : L'infini n'existe pas en physique. L'infini n'existe que dans notre imaginaire. Il est lié au fait que nous sentons l'univers dans une vision pré-relativiste, à la façon de NEWTON : un cadre géométrique indépendant de la matière ou énergie qu'il contient.
Notre univers est fini, dans ses dimensions et dans la quantité d'énergie qu'il contient.
Le célèbre chimiste français, LAVOISIER a dit : "Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme".
La matière ou énergie est équivalente à de l'espace.

Que l'univers physique soit fini ou infini ne change rien à notre quotidien et il se peut aussi que notre vision d'infini ne plonge pas très loin dans l'espace. Cependant il me semble que s'il y a de la matière ici il doit y en avoir aussi ailleurs. Ceci est une sorte de saut vers l'inconnu, un exercice de foi. Je trouve plus d'unité dans mon esprit à envisager des dimensions infinies, c'est-à-dire des quantités infinies de matières.
Au sujet de l'espace il existe aussi un conflit. Certains pensent qu'il ne peut être un contenant. Nous sommes là sans doute sur une question aporétique. Considérer que la quantité de matière est infinie et distribuée uniformément à grande échelle revient à rendre impossible la dissociation entre l'espace et la matière. De cette vision je déduis qu'en tous points réside une certaine pression qui rend continue le contact avec l'infini. Par ailleurs aussi il me semble que cette pression, peut-être exercée par la matière sombre et l'énergie sombre, rend possible une autre interprétation de la gravitation. En effet il me semble que si cette pression n'existait pas la matière aurait tendance à s'étaler et non à s'effondrer sur elle-même. Les astres ne seraient pas le résultat d'un effondrement intrinsèque mais bien plutôt la conséquence d'une pression ordonnatrice. Et si cette matière et énergie, que nous disons sombre, étaient lumineuse. Si nous pouvions entrer en contact avec sa dimension nous en percevrions son éclat. Ce sont là des propos qui nous mènent au-delà de la stricte physique mais qui rassurent mon pauvre cerveau qui autrement serait environné de trop d'obscurité.

[invite52c52005]

Le célèbre chimiste français, LAVOISIER a dit : "Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme".

et bien justement c'est vrai uniquement en chimie.
Voir http://forums.futura-sciences.com/post1347357-2.html