Croissance de l'univers..................... ........

[Einstein7]

Bonjour;
J'ai lu dans ce forum (forum de physique) dans une question portante ce nom 'Vitesse de l'expansion de l'univers,' un message dans lequel quelqun a écrit une ligne qui m'a tiré mon attention.
Cette ligne est la suivante :
<
"j'ai vu qu'en quelques milliardièmes de seconde, l'univers est passé de la taille d'une bille à la taille de notre système solaire ".
>.
Ma question:
Est ce que c'est juste ce qu'il a dit ?
Si ce n'est pas juste alors quelqun me donne la vrai reponse et l'explication.
Et merci d'avance.
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[Gilgamesh]

Bonjour;
J'ai lu dans ce forum (forum de physique) dans une question portante ce nom 'Vitesse de l'expansion de l'univers,' un message dans lequel quelqun a écrit une ligne qui m'a tiré mon attention.
Cette ligne est la suivante :
<
"j'ai vu qu'en quelques milliardièmes de seconde, l'univers est passé de la taille d'une bille à la taille de notre système solaire ".
>.
Ma question:
Est ce que c'est juste ce qu'il a dit ?
Si ce n'est pas juste alors quelqun me donne la vrai reponse et l'explication.
Et merci d'avance.

C'est ce qu'on appelle la théorie de l'inflation.

l'inflation en 5 étapes


a+

[Einstein7]

j'ai lu ces 5 etapes mais il n'y a pas aucune vitesse decrite pour affirmer ou démentir ce qu j'ai trouvé dans ce message.

[Gilgamesh]

j'ai lu ces 5 etapes mais il n'y a pas aucune vitesse decrite pour affirmer ou démentir ce qu j'ai trouvé dans ce message.

Il y avait une mention ici :

Le facteur d'échelle correspondant à l'univers observable (la portion d'univers née de cette inflation et que nous pouvons explorer du regard) passe disons de la taille de Planck à 1 m en ~ 1e-34 s


La longueur de Planck c'est ~ 10^-35 m

En gros pour l'inflation faut décaler les chiffres : l'univers est extraordinairement plus petit qu'une bille au début de l'ère inflationnaire, qui dure un temps extraordinairement bref pour aboutir à un univers disons métrique. C'est la courbe exponentielle ci dessous



Ensuite, la croissance du facteur d'échelle (i.e. de la taille de l'Univers) est celle calculée par la Relativité Générale (Standard Theory) et ça correspond à la droite inclinée. Et au départ, c'est extêmement rapide (mais incroyablement moins que l'ère inflationnaire) et en 1 s on passe de la taille métrique à celle du systeme solaire (10¹² m disons).

a+

[A voir en vidéo sur Futura]

[Einstein7]

Et au départ, c'est extêmement rapide (mais incroyablement moins que l'ère inflationnaire) et en 1 s on passe de la taille métrique à celle du systeme solaire (10¹² m disons).

a+[/QUOTE]

Merci à ces informations mais je pense que cette vitesse est superieure à la vitesse de la lumiere. (qu'il est impossible de la dépasser)

[Gilgamesh]

Merci à ces informations mais je pense que cette vitesse est superieure à la vitesse de la lumiere. (qu'il est impossible de la dépasser)

Les corps entrainés par l'expansion ne bougent pas, à l'agitation thermique près (qui du reste en fait des particules relativistes, c'est à dire avec v très proche de c, la vitesse de la lumière).
C'est le référentiel (l'espace lui même) qui s'étend et le taux de croissance de l'espace peut être aussi élevé que l'on veut. Dans tous les modèles de Big Bang chauds, dont le terme quand on remonte dans le temps est une singularité, dans le formalisme de la Relativité Générale, le taux de croissance du facteur d'échelle tend vers l'infini quand t tend vers t0. Autrement dit, les "petits cubes d'espace" s'éloignent les uns des autres si vite qu'aucun signal ne peut se transmettre de l'un à l'autre.

a+

[invitef971a255]

La théorie inflationnaire est bien jolie, elle explique différentes observations, mais rien n'explique l'inflation elle-même.

On parle de particules, les inflatons, mais encore, rien n'explique ces particules. On tente d'expliquer un mystère en introduisant des mystères encore plus énigmatiques.

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L’ignare n’est pas assez savant pour raisonner de travers

[invite88ef51f0]

Oui, mais c'est toute la démarche de la physique.
Avant, on a le problème de l'horizon, de la platitude, de l'absence de défauts topologiques, ...
Après, on a juste un champ avec un certain potentiel et l'espoir qu'une théorie fondamentale (théorie des cordes ou autre) finisse par l'expliquer.

Tu ne peux quand même pas nier qu'il y a un progrès scientifique.

[invitef971a255]

Effectivement, j'admets le principe de la démarche scientifique en ce qui concerne l'inflation et j'y souscris en tant que démarche, pas en tant que vérité attestée, ce que certains chercheurs tendent à oublier.

Elle explique de façon convaincante le lissage des disparités et c'est sa raison d'être. Mais je dois reconnaître qu'un malaise persiste à son égard. Comme mes anciens professeurs qui ne comprenaient absolument rien à la mécanique quantique et qui nous donnaient des explications à la hauteur de leurs convictions, c'est-à-dire totalement vides.

Aujourd'hui on doit se rendre à l'évidence, il manque une ou plusieurs pierres angulaires à la physique. La théorie de l'inflation est une théorie locale, servant uniquement à expliquer un phénomène isolé. Elle n'est pas la seule. Que dire des explications actuelles sur la matière noire, l'énergie sombre, les gravitons, les bosons de Higgs, l'expansion accélérée de l'Univers, la théorie du Tout qui mouline dans la choucroute, les singularités de la théorie de la relativité générale, l'avant big-bang, le rôle cosmologique de l'information, et j'en passe.

On est à la croisée des chemins, comme Einstein le fut en son temps. On passe à côté d'une ou de plusieurs synthèses qui, lorsqu'elles seront connues, expliqueront d'un seul tenant la plupart des "anomalies" ou incompréhensions actuelles.

Je ne crois pas qu'on pourra passer à un niveau supérieur de compréhension en alignant une série de théories locales comme celles défendues par les inflationnistes ou les cordistes. La prochaine étape devra inclure un ou plusieurs paramètres encore négligés dans nos équations.

Ces paramètres pourraient être directement reliés à l'évolution de l'Univers, c'est-à-dire à son destin. Si l'on considère que l'existence de l'Univers a une raison d'être (ici, oubliez toute connotation religieuse et ne considérez qu'une considération mathématique), je crois que ce but serait directement relié au principe de l'information. Ce négligé des équations relativistes et quantiques pourrait bien être le pont tant recherché entre les deux.

L'entropie, la constante de Boltzmann, la température en tant que champ scalaire spatial nous introduisent dans le monde de l'information. La propension de l'Univers pour acquérir et colliger de l'information serait-elle une cinquième force ? Ça frôle l'ésotérisme direz-vous. Et la physique quantique au début du siècle dernier, comment était-elle perçue ?

En conclusion, il faut trouver ces nouvelles pierres angulaires. Nos découvertes passées tendent à nous laisser croire qu'elles devraient exister. Et pour ce faire, marcher dans les traces de nos prédécesseurs ne suffira pas. Il faut inventer une nouvelle façon d'appréhender l'Univers et d'y rattacher toutes ces anomalies qui, aujourd'hui, sont partiellement expliquées par des théories locales, donc restreintes à leur seul milieu d'action.

Nous avons suffisamment d'observations et d'expérimentations pour enfin s'asseoir et réfléchir. Donner un sens cohérent à toutes ces anomalies ne sera pas une mince affaire, mais c'est nécessaire. Une chose est presque sûre. La solution se trouvera dans un nouveau concept jusqu'ici inexploité et dans l'incorporation d'une ou de plusieurs notions jusqu'à aujourd'hui négligées.
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J’ai un secret et l’Univers son mystère