bonjour!
je vais m'avancer à dire une betise;l'image que COBE photographia du decouplage rayonnement matière peut-elle etre due à cette distance à une vitesse d'expansion
de l'univers qui doit avoisiner c d'après la vitesse de recession des galaxies les plus lointaines?que ce serait-il passé à cette vitesse?est-ce à voir avec le paradoxe d'Euler?
pouvez vous m'aider?
bien cordialement!
Salut,
Si tu voulais calculer la vitesse d'expansion à cette distance, tu trouverais plus de 1000 fois c. Ce qui prouve que l'interprétation en terme de vitesse uniquement est fausse. Ce qui compte, ce n'est pas la vitesse d'éloignement mais le fait que l'espace lui-même s'expand, diluant la lumière qui s'y propage.
Le fond diffus cosmologique provient du refroidissement de l'Univers avec l'expansion. Lorsqu'il était chaud, il était sous forme de plasma ionisé et la lumière ne pouvait s'y propager très longtemps (à cause de toutes les charges électriques). Puis l'Univers s'est refroidi suffisamment pour que les électrons rejoignent les noyaux et forment les premiers atomes. L'Univers est alors devenu transparent. Le fond diffus cosmologique est constitué des photons qui sont alors devenus libres et qui se propagent en étant dilué par l'expansion.
Sinon, je n'ai jamais entendu parler du "paradoxe d'Euler".
Encore une victoire de Canard !
bonsoir!
merci Coincoin!
pardonne moi je voulais dire le paradoxe d'Olbers de la nuit noire,il aurait pu se passer alors un phénomène purement optique inverse ou tout au moins remarquable?Envoyé par Coincoin
bien cordialement!
Quelle distance ?
Dans le modèle d'Einstein-de Sitter avec H = 65 (km/s)/Mpc, ces photons ont été émis il y a 10 milliards d'années, à une distance de 29 millions d'années-lumière de nous. En raison de l'expansion de l'univers, qui à l'époque valait H = 2 180 000 (km/s)/Mpc, ils se sont éloignés de nous à la "vitesse" (à ne pas prendre au sens de vitesse physique, qui vaut toujours c pour un photon) de 63 c.
L'horizon cosmologique était alors de 300 000 années-lumière. Ils étaient donc au-delà de l'univers observable.
Puis l'expansion a ralenti et ces photons ont commencé à se rapprocher de nous. L'image qu'ils forment semble se trouver à 10 milliards d'années-lumière (un peu plus dans le modèle standard actuel, à énergie noire), mais cette distance n'est que l'expression du chemin qu'ils ont parcouru.
Le point duquel ils proviennent se trouve aujourd'hui à 29 milliards d'années-lumière d'ici, et sa vitesse de récession est toujours supérieure à la vitesse de la lumière (environ 2c).
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
Mon 1000 provenait simplement du fait que le redshift du CMB est de l'ordre de 1100. Mais pour convertir en vitesse, il faudrait utiliser la formule relativiste de l'effet Doppler.
Encore une victoire de Canard !
