Dans le langage commun, le mot "vide" indique la plus part du temps, un vide relatif.
La bouteille d'eau est vide, il n'y a donc pas d'eau dans cette bouteille. Le panier est vide, il n'y a donc rien de ce que l'on trouve généralement dans ce panier, que ce soit des légumes, du linge, etc, mais tout le monde sait que l'espace délimité par ces récipients n'est pas absolument vide, mais contient l'air ambiant. En fonction du milieu ou se situe d'autres types de récipient, ce peut-être de l'eau pour le pécheur sous-marin qui rentre bredouille, et dont le panier de pêche est vide de toute proie. Quand les caisses sont vides, c'est généralement l'argent qui manque!! Donc, l'esprit humain non scientifique, a l'habitude de manipuler une notion de vide relatif.
Pour le monde un peu plus scientifique, le vide peut devenir absolu, et donc indiquer qu'il n'y a absolument rien, ou, un minimum de molécules de gaz, car il est difficile d'obtenir un vide absolu.
Cette notion de vide absolu pose cependant problème, et personnellement, il m'est difficile d'accepter qu'un milieu, dans un récipient terrestre, ou dans l'espace, possède des propriétés physiques spécifiques et remarquables, alors qu'il semble être un RIEN absolu, ne pas exister.
Ce milieu est capable de transmettre, entre autre, le rayonnement électromagnétique, la gravité, les champs électriques. Il transmet aussi la lumière. Si la lumière est due à l'émission de "photons", pas de problèmes, mais si la lumière est une onde, quel est le support capable de "porter" cette onde dans l'espace.
Je propose d'imaginer un corpuscule, constitutif de l'espace interstellaire, à la façon dont les chercheurs imaginent puis définissent la structure intime de la matière, de la molécule, puis l'atome, puis le proton, le neutron et l'électron, et plus récemment, les quarks, baryons, bosons, hadrons, gluons, leptons, mésons, etc...
Ce corpuscule constitutif de l'espace, pourquoi pas, le vidon, ( dont on n'a pu, jusqu'à présent, déterminer ni la masse, ni la structure !! ), possède cependant une propriété assez extraordinaire:
Un peu comme l'air qui s'oppose au déplacement d'un solide, un corps (de masse non nulle), voit sa masse augmenter, et tendre vers l'infini, lorsque l'on tente de donner à ce corps, dans ce milieu, de très hautes vitesses, c'est à dire, des vitesses se rapprochant de celles de la lumière, et d'ailleurs, l'une de ses propriétés majeures est de limiter la vitesse de la lumière à une valeur qui semble être une constante universelle.
C'est grâce à ce vidon, et à ses propriétés fondamentales mises à nues, que l'homme peut espérer, si tel est son destin, dépasser les limites connues à ce jour, de son champ d'exploration de l'univers, compatible avec son espérance de vie actuelle.
Vous avez compris, en lisant ces lignes, que cette élucubration ne vient pas d'un scientifique, mais je serai heureux de débattre autour de la notion du vide interstellaire, qui, réellement, me pose problème.
En découvrant récemment la notion de «*matière noire*», j'aimerai savoir si cette notion a quelque chose à voir avec l'élucubration qui précède.
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