Bonjour à tous.
Excusez-moi avec mes questions mais on devient vite accro à vos forums (ça me vaut d'ailleurs qques engueulades avec ma femme...)
Voilà: j'ai lu récemment que la dilution du contenu matériel de l'Univers (liée à son expansion) diminuait la "constante" (qui n'en est donc pas une) de Hubble, inversement proportionnelle à la densité de l'espace (corrigez-moi si je me trompes).
Conséquence: le rayon de Hubble (qui borne l'Univers observable) s'aggrandit et on peut voir aujourd'hui des astres que l'on n'aurait pû voir hier encore (au-delà du rayon), et qu'on ne verrait jamais si la constante en avait été bien une (rayon constant).
Dans le même article (dixit la revue "Pour la science" d'Avril 2005), on discute de la possibilité d'une vitesse de récession des galaxies supérieure à celle de la lumière (ce qui ne violerait pas la théorie de la relativité restreinte puisqu'on se place ici dans la cadre de l'expansion de l'espace, assujettie par définition au modèle relativiste général).
Ma question est: est-il théoriquement possible que l'horizon cosmologique recule suffisammment (à mesure que l'Univers se dilue et perde donc de la densité) pour qu'un jour toutes les galaxies deviennent observables, ou l'inévitable accélération de l'expansion spatial l'interdit-il à jamais?
Autrement dit: le paradoxe de la nuit noire pourait-il un jour disparaître?
J'attend vos critiques et vos réponses (pas trop de maths svp).
A+
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