alors comment expliques tu la non existence de la gravitation a l'échelle atomique ou seule les interactions fortes et faibles s'exercent ?
tu vas peut-être réussir a nous rendre moins hermétique sur ce sujet
L'équation d'Einstein.La notion est un peu dérangeante, dans le sens ou les secondes n'ont finalement pas grand rapport avec les premières, en tout cas au point de vue théorique : comment mettre en rapport l'influence gravitationnelle et l'expansion à grande échelle ?
Quelle théorie ou lien permet de faire ce rapprochement ?
C'est une équation locale, au sens où elle ne contient que des termes définis dans les espaces tangents.
Mais des termes comme des dérivées (des gradients) "encodent" une relation locale avec l'environnement proche, et cela entraîne des effets globaux, de proche en proche.
Prenons une équation différentielle simple, comme f' = f. Il s'agit bien d'une relation locale, définie en un point, de manière totalement indépendante à ce qui se passe en d'autres points de la droite réelle. Pourtant, si cette relation est valable partout, alors la forme totale de la courbe (une exponentielle) est imposée.
C'est l'universalité d'une loi locale, le fait qu'elle soit valable partout (en tout lieu tout moment) qui fait qu'on peut en dériver un modèle avec un "effet à distance".
Dit autrement, ce n'est pas la relation locale en un point donné qui a un effet à grande échelle, mais la validité universelle d'une relation sous forme d'équation différentielle (ici l'équation d'Einstein).
Vue des maths, c'est la topologie et la géométrie différentielle qui théorisent ces relations entre propriétés ou équations locales et formes (effets) à l'échelle d'un ensemble.
Nous sommes dans la relativité. Tout dépend du point de l'observateur. Quelques années peut égaler plus de 20 ans sans problème dans un conteste où j'ai évoqué des milliards d'années. Merci d'avoir précisé de l'évolution de nos connaissances. Rien n'est sûr, tout évolue en fonction des instruments de mesure. Paul Valéry écrivait "Ce monde est pénétré des applications de la mesure: toute connaissance , non mesurable, est frappée d'un jugement de dépréciation. Le nom de science se refuse de plus en plus à tout savoir intraduisible en chiffre" J'aurais dû indiquer il y a une cinquantaine d'années.
Mais la non-localité caractéristique du monde quantique peut aussi faire penser à l'inverse. Tout ce qui se passe en point, même s'il n'y a pas "transfert instantané d'information", serait ainsi "dicté" par tout ce qui se passe ailleurs.
Je pencherais même pour une relation bidirectionnelle.
Oui, c'est ce que je voulais dire. L'espace, ou plutôt l'espace-temps, qui me semble mieux adapté au propos.l'espace en tant qu'objet ?
PS j'ai oublié de mentionner aussi les nouvelles théories holographiques, qui sont une autre façon de dire que le tout se projette en un point (ou une surface).
et en plus pas si négligeables que ça.
exemple : étoiles a neutrons et trous noirs, exemples ou l'interaction forte subit la loi de la gravitation...
donc j'ai pris un exemple horrible.