Bonjour,
Il a fallu que ce soit un curé, du nom de Giordano Bruno (qui, c'est vrai, ayant le tord d'avoir un corps conductible et donc combustible, n'a pu que si peu enseigner à ses contemporains), qui chante le premier haut et fort la louange du Grand-Eradicateur de l'héliocentrisme.
Faudra-t'il sa résurrection?
Vu comme ses théories et mathématiques sont aujourd'hui bafouées, autant par les vulgarisateurs de la cosmologie que par les chercheurs en la chose, je réclame son retour également haut et fort.
En effet, il est évident qu'après Copernic, l'intention de Giordano Bruno n'était pas d'ajouter seulement un étage à la vision du calcul des mondes, selon le vocable alors en vigueur, mais bien de montrer universellement l'absence de centre.
Hors, il apparait encore aujourd'hui dans toutes discussions traitant de l'univers, de mentions précisant soi-disant cette compréhension ou prise en compte. Ceci à grand renfort de références à la relativité, au pouding qui gonfle dans le four, et j'en passe.
Mais que diable, (même si ce mot ne convenait qu'à rendre hommage à Bruno) il serait important aujourd'hui que la vulgarisation de l'appréhension des trous noirs soit présentée autrement que comme perçue de notre salon, celui-ci n'étant pas le lieu unique où la mathématique nait, vit et perdure (le fauteuil devant l'ordinateur n'est le centre que de notre assise).
Y aura-t'il un modérateur des modérateurs montrant les trous noirs autrement que comme objets exotiques, puits sans fonds et je ne sais quoi, présentant ceux-ci enfin comme objets au-delà de l'horizon,
montrant que cet horizon peut être local ou apparemment proche, et surtout que nous sommes nous-même situés dans un trou noir, considérés de trous noirs sujets d'un éventuel débat. Que tout est trou noir considéré d'un autre, que la non-perception est symétrique, que pour un puits une plaine est un gouffre, et enlever un peu de cet "héliocentrisme" entachant la présentation si habituelle d'objets dépeints comme étranges...
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