Commencer comme ça:Pour conclure ainsi: me semble vraiment très surprenant.
Ca semble en effet contradictoire
On peut en savoir assez pour une description dans les grantes lignes, suffisantes pour en tirer certaines conclusions, mais pas assez pour donner les détails.
Analogie grossière : si on cronstruit un mur en bêton de plus de 2 m d'épaisseur, je sais que je ne saurais pas passer à travers avec ma voiture même si j'ignore l'épaisseur exacte (3 m, 5 m, ???), ou s'il s'agit de bêton ordinaire ou précontrain, coulé ou par bloc, etc....
Pour reprendre la métaphore des iles dans l'océan. On sait que ce sont quelques petites iles dans un immense océan mais pas si ce sont quelques iles ou quelques dizaines, si elles sont petites, très petites ou très très petites.
Par exemple, certaines variations même infime des constantes empêchent toute liaison des nucléons. Le seul et unique atome pouvant exister dans une large game de valeur de ces constantes est l'hydrogène. Il suffit d'une toute petite différence dans la masse des nucléons pour que tous les neutrons disparaissent rapidement (désintégration donnant un proton). Ca on sait le calculer. Il n'est pas difficile de deviner que la vie est absolument impossible dans un univers aussi simpliste. Même s'il serait très difficile de calculer les irrégularités dans la densité de l'hydrogène remplissant un tel univers et même on est incapable de prouver que le carbone est indispensable à la vie.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Dans le principe, oui.
Maintenant sur le cas qui nous intéresse, que sait-on sur, je te cite "comment nait la vie même une vie ultra exotique" ?
De même:
D'accord, mais sait-on si ces variations ouvrent la porte à autre chose ? par exemple l'apparition de biridibons, avec des liaisons interactives avec saripasacs ?Par exemple, certaines variations même infime des constantes empêchent toute liaison des nucléons.
"simpliste"... ou pas... L'émergence de lois à partir de règles simples est un phénomène relativement complexe.Il n'est pas difficile de deviner que la vie est absolument impossible dans un univers aussi simpliste.
Et "deviner" n'est pas savoir.
Se prononcer catégoriquement sur un sujet aussi hypothétique ne me semble pas raisonnable.
La physique repose sur la supposition que les lois sont les mêmes dans tout l'univers, ça semble raisonnable. Mais faire la même supposition dans n'importe quel univers, c'est une hypothèse de travail, mais elle semble beaucoup moins raisonnable.
Je ne comprends pas bien vos propos.
D’après vos dires, je vois deux cas :
1- Un concours de circonstance, de probabilité infinitésimale, a permis à la matière d’exister dans notre univers, et donc la vie.
2- La matière « s’assemble » en fonction des constantes.
Notre univers a créé des protons, neutrons et électrons, mais avec d’autres constantes, d’autres particules pourraient constituer la « matière », et donc la vie (avec des concepts différents).
Il y a peut-être un 3ème cas, mais pour l’instant vous penchez pour quelle hypothèse ?
Bonjour,
Faith, si tu n'as pas mis de copyright sur "biribidons" et "saripasacs", je me les mets de coté pour le jour où on découvrira de nouvelles particules exotiques... J'aime cette inventivité !
Question supplémentaire : les valeurs des constantes étaient-elles présentes dés l'origine ou se sont-elles "ajustées" dans les premiers moments, et peut-être même par la suite (j'avais entendu parler d'un hypothèse ou la valeur de G aurait évolué entre le Big Bang et aujourd'hui)
A bientôt.
je propose de revenir au point de départ.
Quelqu'un pose une question très intéressante et lance la réponse classique: la vie ne serait pas possible si les constantes de l'univers étaient légèrement différentes.
On lit cela un peu partout, mais personne ne se demande d'où vient cette affirmation (un scientifique qui connait son sujet et s'appuie sur une démonstration que je pourrais télécharger quelque part ou un religieux adepte du dessein intelligent qui fait juste appel à ma foi du charbonnier).
Et personne ne se demande de toute façon si c'est seulement vrai.
C'est tout de même les conditions d'un débat de nature scientifique.
Je n'ai hélas pas réussi à retrouver la revue en question dans ma bibliothèque qui démontre chaque jour la réalité du second principe de la thermo, mais de mémoire c'était un numéro de Pour La Science qui justement abordait la question de l'existence de l'univers il y a quelques mois.
Et la réponse était d'une nature différente puisque dans un encadré la revue exposait le travail d'un astrophysicien qui justement essayait de décrire à quoi ressemblerait le monde si l'une des constantes était tellement différente qu'une des interactions fondamentale disparaissait.
Je regrette de ne pas avoir la revue sous la main car j'ai oublié les détails, mais en gros l'univers qu'il décrivait ressemblait fortement au notre.
La vie pouvait exister et se maintenir, seulement pas sur Terre car le Soleil serait moins chaud que celui que l'on connait et sa durée de vie bien plus courte.
Voilà au moins UN scénario, d'autres sont peut être possibles d'ailleurs.
Il me semble que ce résultat va dans le sens de la discussion qui s'est amorcée sur le principe anthropique: les constantes fondamentales sont une chose, la vie en est une autre et même si on sent bien un lien de l'un à l'autre, ce lien n'est probablement pas de nature causale.
Un mot comme "ajustée" n'est donc certainement pas correct.
Personnellement j'aime bien l'idée de hasard et nécessité soulevée par un intervenant.
Voilou pour ma contribution à ce débat
Je subodore qu’il faisait disparaître la force faible, les autres c’est plus qu’indispensable.Et la réponse était d'une nature différente puisque dans un encadré la revue exposait le travail d'un astrophysicien qui justement essayait de décrire à quoi ressemblerait le monde si l'une des constantes était tellement différente qu'une des interactions fondamentale disparaissait.
Je regrette de ne pas avoir la revue sous la main car j'ai oublié les détails, mais en gros l'univers qu'il décrivait ressemblait fortement au notre.
La vie pouvait exister et se maintenir, seulement pas sur Terre car le Soleil serait moins chaud que celui que l'on connait et sa durée de vie bien plus courte.
Tu pourrais retrouver les références de cette article ?