Désolé de le dire mais :
Les solitons (optiques) ont autant avoir avec les ondes gravitationnelles que mon caleçon avec le théorème de Fermat. De plus, les solitons c'est toujours dans des milieux disipatifs, certainement pas dans le vide.
Et il faut comparer ce qui est comparable.
Oui, les o.g. sont généralement très faible et la possibilité d'arriver à les détecter avec les dispositifs actuels est discutable. Mais on est très près de la limite et LISA permettra (presque) à coup sûr de les détecter.
La valeur que j'ai donné pour l'écart de longueur d'onde (qui est au pif mais certainement beaucoup beaucoup plus grande que le résultat théorique) n'est même pas proche de la limite des détecteurs. En matière d'amélioration des dispositifs de mesure ce serait pire encore que de passer de la mouche au char d'assault en matière de solidité.
Je ne dis pas qu'on n'y arrivera pas. Mais c'est pas pour maintenant ni demain. De même qu'on pourra sans doute un jour fabriquer des acclérateurs linéaires atteignant la limite de Planck, mais c'est pas pour demain (leur taille : 100000 A.L.). Ce sera peut-être pour nos arrière-arrière-arrière-arrière-petits enfants. Et encore. Le futur peut me détromper, mais en l'état actuel des choses c'est le mieux que je puisse dire.
Vaincent a raison, c'est comme pour parler, il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant. Pour écrire aussi.
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