Bonjour,
à maintes reprises il a été relevé dans mes propos par des intervenants, des contenus qui revenait à exposer ceci :
"Si l'énergie du vide est supposée constante partout et toujours, comme le modélise d'ailleurs la constante cosmologique, comment se fait-il qu'elle prenne une valeur aussi particulière que la densité critique aujourd'hui? Cette densité critique est une propriété cosmologique (associée à l'Univers), et qui n'a a priori rien à voir avec l'interprétation quantique de l'énergie du vide! De plus, cette valeur est reliée à des propriétés de l'Univers d'aujourd'hui, ce qui laisserait croire que nous vivons à une époque fort particulière, voire privilégiée, de l'histoire cosmique...
Si l'énergie noire est bien une constante cosmologique, des observateurs-cosmologistes qui en auraient entrepris la mesure il y a plus de cinq milliards auraient eu bien du mal à la mettre en évidence et des observateurs futurs risquent fort de ne plus rien voir d'autre que de la constante cosmologique! Cette coïncidence cosmique est extrêmement intrigante et nous enseigne peut-être que la cosmologie et la gravitation ont autant à nous apprendre sur la nature de l'énergie noire que la mécanique quantique... Les éléments en faveur de l'énergie noire nous laissent supposer en tout cas que le coeur du problème pourrait se trouver soit dans une théorie quantique de la gravitation soit dans une nouvelle et surprenante physique gravitationnelle... "
source
...en effet dans les quelques calculs d'amateur que je suis parvenu à faire , je prenais toujours comme hypothèse un univers plat exactement à la densité critique, ce qui aboutissait à des situations très particulières d'où le reproche que ces calculs n'étaient valables qu'à la date d'aujourd'hui. plus tot ou plus tard dans l'histoire de l'univers ils perdaient leur sens.
la question que je me pose, c'est est qu'au lieu de considérer que "nous vivons à une époque fort particulière, voire privilégiée, de l'histoire cosmique, " il ne vaut pas mieux considèrer que nous avons construit des modèles qui nous laissent le penser mais qu'en réalité nous ne vivons nullement à un moment privilégié ?
autrement dit, y a t'il de la place pour construire avec la relativité, représentation de base qui a tout de même fait ses preuves à maintes reprises, et avec les mesures de plus en plus précises dont on commence à disposer, un modèle cosmologique qui fasse apparaitre notre présent comme un moment "normal" de l'histoire du cosmos ?
les auteurs de l'extrait cité évoquent la piste de la quintessence mais j'ai du mal à y adherer car si j'ai bien compris elle remettrait en cause le principe d'équivalence.
merci d'avance pour vos réponses
cordialement
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