Je poursuis avec cette expérience de pensée (sans calculs) :
J'imagine un observateur à côté d'un flux disons d'électrons dans un tube faisant le tour de la terre, un peu loin de la terre, à vitesse très grande. J'ai donc abandonné toute notion d'objet défini par sa masse et je ne m'intéresse surtout à ce qui est observé en terme de forme.
En première analyse la transformation de Lorentz nous dit deux choses qu'on va considérer comme étant conformes en première approximation, même si la nature de l'observateur placé dans de telles conditions n'est pas défini, mais il faut bien partir d'une base :
1) Le temps de propre de cet observateur est à priori plus lent
2) Pour lui les distances se sont contractées vis à vis du référentiel de départ.
Principe de Relativité Générale :
Il n'y a aucune raison de privilégier le réferentiel R1 ou R0 concernant l'analyse de la réalité et la forme des Lois physique que l'on veut définir.
En première analyse dans R1 "la terre" est perçue comme plus petite dans la dimension du tube, et "de même taille" dans la direction perpendiculaire au cercle formé par le tube.
Mais comme la terre elle même est en rotation, il semble tout à fait possible qu'on observe pas ou peu cette direction perpendiculaire et on peut penser raisonnablement qu'on pourrait interpréter ce qu'on y observe "comme des jets" de matière perpendiculaire au plan de rotation de O1, voire avec l'effet retard, comme faisant partie d'un bouillonnement de l'objet observé.
"Terre" plus petite et sans référence "d'objets" tels que définis dans R0, car ces objets sont noyés dans cette transformation image complexe obtenue, avec peut-être donc observation d'un phénomène perpendiculaire au plan de rotation.
La gravité est perçue comme étant aussi beaucoup plus forte par R1 qui a un temps propre plus long. En 1 seconde pour lui, il s'est passé 1000 ans dans R0, pour rester dans son tube de rotation il faut donc que O1 suppose un champ de gravité fort, qui dans R0 est interprété comme le champ magnétique qui le maintient. Mais c'est bien une sorte d'intégrale de champ magnétique sur 1000 ans dans R0, qui le transforme en une interprétation de champ de gravité pour O1 dans R1. Donc l'opération inverse doit être aussi vraie, passer de R1 à R0 change la nature de l'observateur, son temps propre est plus rapide, et le champ de gravité dans l'espace devient un champ électromagnétique local dans le temps, tandis que la distance relative se dilate.
Ce qui peut laisser donc supposer que c'est aussi l'inverse pour l'observateur, l'observateur dans R1 est plus grand et plus étalé que l'observateur dans R0. Il y a une transformation spatio-temporelle de l'observateur lui même conforme à l'inverse.
La lumière reçue est aussi transformée de façon particulière si on considère qu'elle est toujours reçue et observable. Comme cet la terre dans R0 est perçue bouillonnante et tournoyante dans R1, les fréquences reçues sont transformées en fréquence par la rotation rapide et transformées aussi par le changement de temps propre. La lumière reste, mais n'est pas du tout à la même fréquence dans R0 et R1. En suppposant que la terre envoie une lumière pendant tout ce temps (1000 ans), Elle doit apparaître comme très lumineuse pour O1 qui ne la reçoit qu'en 1 seconde, donc très énergétique !
Je vois donc une transformation de type complexe (au sens des nombres complexes) qui change la nature des objets, change la gravitation en champ électromagnétique ou inversement selon la position initiale de chaque objet observé et le type de parcours de l'observateur relativement à lui, peut transformer une série d'objets spatialement étalés en un seul objet visible (comme dans un film) transformant donc l'espace en temps et inversement.
Il n'y a pas d'objets massifs indépendants du référentiel, mais il peut rester une classe d'objets massifs se retrouvant dans R0 et dans R1, sans qu'il existe de lien direct entre ces objets, qui ne prenne en compte une transformation concernant tout l'espace dans sa globalité.
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