Bonjour à tous,
Je voulais revenir sur l'idée d'un Univers 5D, en précisant des fondamentaux. Je me place en première analyse en RG pour l'interprétation initiale, pour étendre ensuite dans ce que seraient les bases de description d'un Univers 5D.
Tout d'abord une remarque : l'observateur n'est pas hors de l'Univers. On peut donc comprendre que de la même façon qu'on peut voir un film posé sur une table, ou en 24 images / s, ou bien plus lentement / rapidement, on a pas le même aperçu causal de ce qu'on observe. Si on abandonne l'idée qu'il y a des "objets" "réels" pour les remplacer par de simples "objets formels" ou "informationnels" on a alors accès qu'à une perception donnée de l'Univers en fonction de son rapport de vitesse vis à vis de lui.
L'accélération de l'expansion de l'Univers... Suppose deux fondamentaux : (1) C est constante, et (2) l'objet disons "Supenovae" est constant dans l'espace et dans le temps. Ainsi le décalage vers le rouge de la lumière reçue des Supernovaes nous dirait que la distance relative augmente d'autant plus rapidement. Mais cette interprétation est celle qui suppose un "temps" qui ne varie pas selon les objets considérés lors de l'histoire de l'Univers. Mais cela ne signifie rien ! Le temps dépend de l'observateur ! Et donc cette définition du temps est intenable !
Non seulement cette définition du temps est intenable vis à vis de l'observateur considéré (cf la remarque sur le film), mais l'horloge à CESIUM elle même par exemple n'a pas toujours existé ! Ainsi quelle hypothèse extrêmement curieuse de considérer que le temps d'une horloge serait le même avant la construction même de l'horloge, et voire même après, et avant que l'observateur même existe, ainsi qu'après !?
On peut en revanche bâtir une horloge différente afin de faire tourner le film bien différemment.
On peut en effet projeter l'Univers sur une sphère fixe, où les objets formels considérés sont en contraction les uns par rapport aux autres. Donc à distance fixe, et où l'horloge bat au rythme inverse de qu'on appelle autrement "l'expansion de l'Univers". Il n'y a pas d'expansion, il y a une contraction des points les uns par rapport aux autres.
Et ces points se contractant d'autres formes émergent de l'agrégation de formes plus petites.
Ainsi au commencement il y a des atomes d'hydrogènes visibles, puis des Etoiles visibles, des atomes plus lourds visibles, des Galaxies, puis des amas etc.... dans un flux de formes au sein d'une sphère fixe, comme un film au cinéma.
Dans ce film là la vitesse de la lumière décroit dans le temps, c'est l'observateur qui grandit dans le temps, considérant d'instant en instant un temps en rapport avec non pas les objets considérés, mais la densité décroissante au sein de la sphère des objets considérés. (par l'horloge = la densité décroissante des atomes d'hydrogène).
Et ainsi il y a autant de films possibles que d'observateurs considérés, selon l'horloge à densité choisie comme référence, tout comme le même film de cinéma peut être perçu à plat sur une table, ou sur un écran, ne donnant pas du tout le même rapport informationel à ce qui est observé par eux.
Il n'y a donc pas un Univers 4D.
Il y a un Univers 5D où la 5ème dimension est le degré de liberté de l'observateur / horloge considéré qui en prend connaissance.
Etant donné un film connu par un obvervateur, on peut toujours voir le film vu par un autre observateur si on connaît leurs trajectoires relatives, leurs horloges relatives, et leurs objets de perception relatifs.
Ainsi là où l'un voit une pomme tomber, un autre voit un arbre, un autre voit un puceron avancer sur une branche, tandis que le troisième voit un champ d'arbres fruitiers.
-----